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racontez nous vos début a la pêche quand vous étiez


mini pro 165

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Il y a 10 heures, Denis Roy a dit :

pas juste a la peche , c est dans tout .. on apprend avec nos essais - erreurs ;)

 

 

Une fois, j'ai fait une erreur. Elle a duré 12 ans et elle a coûté cher à corriger... :ph34r:

J'ai appris pas mal! :lol:

Modifié par Le Blanchon
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Il y a 15 heures, Didier a dit :

Sincèrement  x-rap je crois que c'était un des moulinets ( avec la marque de chez luxor) les plus vendus, c'est quand le marché chinois est arrivé avec ses gros sabots que tout a changé forcement, de tous les pêcheurs que j'ai connu,  (quand j'ai vraiment commencé la pêche) tous avaient quasiment  un 300 A dans leurs armoires de pêche.

Faut dire que ce moulinet était très robuste, un Mitchell quoi!

J'ai fouillé un peu sur le Luxor qu'on ne connait pas ici. Un moulinet français qui semblait bien fait à l'époque. Ils en fabriquent encore ''nouvelle génération''. Sont ils de bonne qualité voir recherché en Europe?

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Le vielle homme de l'esplanade

 

Je range mon vélo sur la pelouse bien engraissé juste à côté d'un banc de parc situé rue de L'Esplanade. Je balaye l’endroit des yeux, à proximité de la piste cyclable encerclent le Lac Des Nations en plein cœur de la municipalité de Sherbrooke. Cet endroit à bien changé depuis le temps, que pour du mieux, la volonté du conseil de ville de redonner l'accès au lac aux citoyens à donner de bon résultat. À quelques mètres sur ma droite tout en bas de l'escalier de pierre qui mène sur la rive du lac si trouve un vieille homme assis sur un tabouret de pêche, un espèce de coffre à pêche en bois vernis qu'il utilise comme siège. Avec son ciré Barbour bien agencé d'un chapeau Tilley, je pourrais jurer qu'il est d'origine européenne, il me regarde un sourire inscrit sur le visage. J'aime contempler cette endroit, car il m'interpelle, ici j'ai fait mes premières expérience de pêche. Comme un peut se vieille homme, munis d'un canne grossière à pogné pistolet monté de son moulinet spincast Johnson Century, il ressemble à mon père. Oui mon père que j'accompagnais sur le bord de l'eau à la pêche au grand brochet du Lac Des Nations, élargissement de la rivière Magog causé pas les ouvrages hydrauliques de l'époque devenus aujourd'hui des centrales hydroélectriques, situés un peu plus en aval mais en amont des gorges de la rivière, le pouvoir de l'eau étant la prémisse d’une grande ville en devenir.

 

Plus je contemple le vielle homme et plus je me laisse transporter par les mouvements de ses lancer, plus je regarde et plus j'y vois des similitudes avec mon père. Lentement le temps ce perd et les lieux ce transformes sous les éclats brillant de la Dardevele qui vole dans les airs. Le temps recule et me ramène en1969, j'ai 6 ans, je joue avec des cailloux, je construite un petit bassin, j'y mettrais mes poissons. J'ai comme souvenir que je ne possède pas de ligne à pêche mais bien un bout de bâton en bois vert que mon père a taillé d'un arbuste en arrivant, au bout il y a une ficelle puis un petit bout de bois en forme de Y avec aussi un hameçon grossier. Je vois encore Papa appâter d'un bout de vers à l'hameçon et lancer à la main l'appât et le bout de bois juste à côté des quenouilles. Tandis que je me tiens là pas très loin de lui à tenir fermement mon bout de bois, lui il exécute ses lancer à la perfection, projetant sa cuillère rouge et blanche à des années lumières au beau milieu de la rivière. J’attends, j’attends que le petit Y en bois qui me sert de flotteur cale, j’y donnerai un formidable coup comme Papa me là montré ! Sur la mesure du train qui s’échange des wagons dans un univers urbain, je suis en pleine nature, le clapotis de l’eau, les grenouilles qui caquassent puis les petits mulots qui courent dans les herbages près de la palissade je suis heureux.

 

Je contemple mon père droit comme un chêne les pieds dans l’eau, ses botte pantalon pleine cuisse lui confère un air détendue je ne sais pas ici il est différent, pas comme à la maison. Il est surement en pleine période de désintoxication de ses responsabilités familiales ou journalière loin du tracas habituelle, moi je ne connais pas ça.  Il me sourit, alors que le soleil descente doucement sur la ligne d’horizon derrière le vieux réservoir d’eau de la Textile, un énorme bouillonnement surgis de la surface maculé du lac si calme quelques secondes au paravent. Mon père bras tendu, visage crispé, tiens sa canne arque bouté du mieux qu’il le peut, les coups en saccade donne à sa canne un air de fête, alors que s’engage un véritable combat, que l’eau stagnante de tantôt est devenu tumultueuse mon père se retire peu à peu de sa position. De l’endroit là où je suis, je peux voir les éclats dans ses yeux, il me demande bien gentiment de rester là, il me dit qu’il y a un gros poisson au bout du fil et qu’il ne désire pas le perdre. Rien à voir avec les petits menés qui tournent autour de mon vers ! Je demeure stoïque en attente j’entrevois, j’entrevois quoi, je ne sais pas mais il y a de la magie dans l’air une euphorie à peine voilé, j’assiste à la première capture d’un brochet du Nord de plus de 08 lb un monstre pour moi. Alors que la branche qui me sert de canne à pêche reste bien posé sur le sol abandonné dans l’herbe et que je dance près du filet, mon père me fait un clin d’œil et parle doucement au poisson comme pour l’amadouer je sais pas, il a encore ce rituel de nos jours. Je me rappelle de cette scène comme si cela était aujourd’hui. Je la revivrais à plusieurs reprises cet été là. Nous quitterons l’endroit avec deux ou trois brochet sur la chaine, j’aurais le droit de transporter le butin à l’auto la chaîne sur l’épaule et les brochets dans le dos, le plus gros avec la queux qui traine sur le sol au détriment de ma mère qui aura à nettoyer le limon de poisson sur mes vêtements. Le bruit d’un gros cylindré inbord tirant un skieur nautique viendra m’extirper de mon encrage féerique. Voilà je crois l’encrage psychologique qui fera de moi le pêcheur que je suis devenu. J’aurais l’occasion d’assister à plusieurs petites sorties sur le Lac Des nations avec mon père et ma sœur Chantal mon ainé avec qui j’aurais la chance de faire connaissance avec monsieur barbotte, le petit crapet, Mme perchaude et bien d’autre. Il faudra bien attendre l’automne suivant avant que je puisse posséder ma première canne à pêche, un 23 octobre le jour de mes 7 ans.

Partie I

A+;):)

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