Quand pourra-t-on espérer connaitre ce genre de pêche au Québec?

[J-F Ouellet]

Pour répondre à la question posé au début, je crois qu'il y a plusieurs points à considérer.

La masse, beaucoup plus de pêcheurs donc plus d'entré d'argent.

Le prix des permis et le choix aussi, permis sportif vs de conservation. 

Le désir politique et du pêcheur. Et-ce que nous sommes bien représenté en temps que pêcheur et que voulons-nous vraiment.

Je crois qu'ont lorgnent du côté des États et de l'Ontario mais on est quand même pas si loin. 

J'ai pêché le Champlain et le lac Ontario. Que voulons-nous ici. Est-ce que l'on voudrait des ensemencement massifs dans nos gros lacs genre Memphré, St-Jean etc. Où y aller avec des ensemencements un peu partout dans plusieurs lacs ?

Quelle espèces voulons-nous ? Quelle est le but d'ensemencer du chevalier cuivré ???

Y aurait-il moyen d'améliorer notre sort.

Je crois en des associations de pêche comme ceux au Memphré, Grand lac St-François etc. Je crois que la pression de pêche a augmenté et que dans le futur, les ensemencement devront augmenter aussi quitte à augmenter le prix du permis. Dans le Champlain et le lac Ontario, là aussi la pression est énorme mais la grandeur de ses plans d'eau est peut-être trompeuse. Là ou le bas blesse le plus, c'est la qualité des infrastructures, les descentes et parking sans frais où presque. Ici on se fait carrément voler avec des descentes quelques fois douteuses. 

Est-ce que l'on grogne assez fort pour que le gouvernement nous tende l'oreille, l'avenir nous le dira !

[J-F Ouellet]

Petite question comme ça au États et en Ontario, est-ce que les ensemencements se font uniquement en masse dans les principaux plans d'eau ?

[buddy]

Merci Bruno

[BrunoMayot (lomechuse)]

Petite question comme ça au États et en Ontario, est-ce que les ensemencements se font uniquement en masse dans les principaux plans d'eau ?

 

 

À ma connaissances, les ensemencements de grandes envergures sont ceux que l'on retient mais ils concernent les plans d'eau de grande envergure aussi. Cependant, les plans d'eau de petite taille ne sont pas délaissés pour autant.

 

En exemple, pour l'Ontario, il existe un site internet répertoriant les plans d'eau, les espèces qui y sont présentes et les ensemencements effectués :

 

http://www.web2.mnr.gov.on.ca/fish_online/fishing/fishingExplorer_fr.html

 

Allez voir ce site interactif, il est extraordinaire et il est en français en plus!!!

 

La grande différence entre le Québec (et là où il est énormément en retard) et l'Ontario et les États-Unis réside principalement dans la connaissance et la saine gestion des populations de poisson. Les gestionnaires de l'Ontario et des États Unis peuvent gérer les populations car ils font des études, des sondages auprès des pêcheurs (qualité, quantité). Les pêcheurs sont écoutés et entendus et les gestionnaires ont suffisament de connaissances pour pouvoir effectuer une gestion adéquate.

 

Au Québec, malheureusement, il n'y a rien de tout ça. Pourquoi? Les raisons sont multiples à mon avis (financement, manque de ressource humaine, rupture de communication entre pêcheurs et gestionnaires - si tant est qu'il y ait déjà un telle communication). Du coup, au Québec, comme les gestionnaires n'ont aucune connaissance des populations de poisson pour la plupart des plans d'eau, ils y vont un peu au hasard et on se retrouve avec une règlemantation généraliste et permissive qui ne convient pas du tout à certains plans d'eau.

 

En comparaison, la réglementation Ontarienne et États-Unienne est beaucoup plus spécifique à chaque plan d'eau (ou du moins, à la majorité des plans d'eau) et répond mieux à la demande des pêcheurs et permet une meilleure gestion des ressources.

 

Depuis que je pêche en Ontario et aux USA, j'ai déjà eu contact avec des gestionnaires directement au bord des rivières ou des plans d'eau à plusieurs reprises (au moins 5 fois déjà, de mon souvenir). Que ce soit en semaine et même en fin de semaine, les gestionnaires effectuent des sondages auprès des pêcheurs (en semaine et même en fin de semaine) : quelle espèce ciblez-vous, combien d'heure de pêche, pourquoi êtes-vous là, etc... Pour augmenter leurs connaissances sur le milieu et adapter la gestion des ressources.

 

Je pêche pourtant beaucoup plus souvent au Québec et je n'ai jamais vu un gestionnaire sur le terrain en train de faire ce type de sondage auprès des pêcheurs. Comment les gestionnaires peuvent-ils prendre des décisions s'ils n'ont aucune idée de la pression de pêche, du type de pêche effectué et du taux de prélèvement!!!!

[Turko]

C'est facile Bruno, c'est la même technique que pour trouver la direction du vent: tu mouilles ton pouce, tu le lèves bien haut en l'air pis tu prends ta décision sur la base de l'impression que ça te laisse.

[BrunoMayot (lomechuse)]

C'est facile Bruno, c'est la même technique que pour trouver la direction du vent: tu mouilles ton pouce, tu le lèves bien haut en l'air pis tu prends ta décision sur la base de l'impression que ça te laisse.

 

 

C'est un peu plus que ça dans mon cas puisque j'essaye, au lac Memphrémagog, de m'investir au maximum pour améliorer la qualité de pêche de ce lac et faire en sorte qu'il y ait une gestion commune et concertée des populations de salmonidés contenu dans ce lac entre le Québec et le Vermont. Le contact avec le gestionnaire du Vermont est excellent mais le contact avec le gestionnaire du Québec est plus que sporadique, malheureusement.