Votre prise la plus surprenante !

[nick_c]

Bonjour à tous !

 

Je me demandais quel est votre prise la plus inusitée, une prise que vous n'auriez jamais crue possible à l'endroit où vous étiez, à ce moment de la saison etc.

 

 

Pour ma part, j'étais tout petit (12 ans à peine) et c'était au chalet familial dans Bellechasse.  Mes grand-parents possédaient un chalet où la famille se réunissait annuellement pour le bon vieux party de famille.  En face de ce chalet il y avait un lac, ou plutôt un étang de large dimension (la profondeur maximale était de 25 pieds).  Cet étang avait été ensemencé d'ombles de fontaines 25 ans auparavant et les sujets, peu nombreux étaient plus souvent qu'autrement originaires d'autres étangs en périphérie qui étaient tous reliés d'une façon ou d'une autre.  Je me rappelle que j'y avais emmené mon matériel de pêche (une canne avec bouton-pressoir ou bon vieux spincast ainsi que quelques hameçons et un flotteur) dans l'espoir de déjouer un ou des poissons.  Mes oncles (tous des pêcheurs) bien entendu me virent donc partir au loin et je les entendais murmurer à mon paternel ''Y'a pas de poissons icitte, il va revenir dans 30 minutes ben déçu!!''  Mon père se souciait peu de ses beaux-frères, il était venu m'encourager un peu plus tard en me donnant quelques conseils.  Plus d'une heure trente plus tard, n'ayant pas eu beaucoup de succès, je me résignais alors à effectuer un dernier lancer avant de regagner le chalet familial. 

 

BANG !

 

La piètre qualité de mon engin de pêche, jumelé à ma stupéfaction rendait difficile ce combat avec un spécimen qui m'apparaissait gigantesque.

 

C'est de peine et de misère que je ramenai alors ce poisson vers la berge, le combat semblant durer une éternité.  

 

Je me rappelle encore de mon coeur qui battait à toute vitesse alors que je fonçais vers le domicile de mes grand-parents afin de montrer à tout le monde la prise que j'avais pu extraire de cet étang peu oxygéné aux eaux aussi limpides que celle des égouts lors de la crue printanière.

 

Alors que tout le monde criait et semblait partager ma joie, seul mon grand-père demeurait de glace.  Il avait tôt fait d'aller chercher un ruban à mesurer afin de mesurer la prise qui faisait changer le cours de cet après-midi calme de juillet.  

 

Le verdict tomba, la prise homologuée par mon grand-père était un record, un omble de fontaine de 24,5 pouces aux couleurs vives.

 

Cette histoire, est un de mes plus beaux souvenirs de pêche en plus d'être un excellent souvenir de mon feu mon grand-père maternel.

 

La pêche c'est plus que sortir un poisson de l'eau,  ce sont les émotions qui accompagnent nos sorties, les palpitations qui sont provoquées par une morsure, notre fierté d'avoir réussi à déjouer les pronostics et les souvenirs éternels que notre passion commune nous procure!

 

 

 

Et vous quelle est votre prise surprenante ?

[LacAlbanel]

Wow!!!!  Souvenir impérissable çà n'est-ce pas!!!

 

Çà se lit comme du bonbon...

 

De mon côté, ma pêche la plus inusitée... Le fut alors que j'avais 12-13 ans.  Je naviguais déjà régulièrement sur la rivière-aux-Sables à Jonquière, on habitait au bord de la rivière.  Disons que je commençais à la connaître pas mal, la rivière, ET les espèces qu'on pouvait y prendre.  On y prenait du meunier noir, de la ouitouche ( ou corégone, j'ignorais comment les différencier ), de la mouchetée, et de la sublime ouananiche de temps en temps.

 

Un printemps, je suis ancré à l'embouchure du ruisseau des Chasseurs, un endroit où on prenait régulièrement de la mouchetée au printemps, et tout à coup, je sors un drôle de poisson, verdâtre, ventre orangé, environ 9-10 pouces, des épines sur la première dorsale... Mais qu'est-ce que c'est???  Je le garde pour montrer à mon père, lui qui connait tout de cette rivière...

 

Je continue à pêcher... Un deuxième!!!  Puis un troisième, puis..... Çà n'arrêtait plus!!!!  Et la moitié de mes prises me dégoulinaient une espèce de ''jus blanchâtre'' dans la chaloupe lorsque je les manipulais...... J'ai dû en prendre plusieurs dizaines, tous remis à l'eau sauf le premier.

 

De retour à la maison, j'avais bien hâte de montrer ma prise bizarre à mon père....  Première réaction: -''Où as-tu pêché çà?  T'as pas pris çà dans la rivière?''

 

Il me dit alors, bin, je sais pas ce que c'est mais, çà ressemble à un petit doré.  Quoi???  Du doré dans la rivière-aux-Sables???

 

Logiquement: impossible.

 

Après maintes recherches ( on avait pas internet à l'époque!!! ), il s'est finalement révélé qu'il s'agissait de perchaudes...   Mon père n'ayant jamais vu de perchaude auparavant, avait associé la nageoire épineuse au doré.  

 

Cette année là, nous en avons capturé tout l'été avec régularité.  On les remettait toutes à l'eau, ne sachant pas alors que c'était un délice.  Nous n'en avons jamais repris les années d'après.  

 

La raison de leur présence en ces eaux nous apparut quelques années plus tard, alors qu'un de mes oncles ayant acheté un chalet, le lac où était son chalet se déversait dans le ruisseau des Chasseurs, et en mordu de pêche que j'étais, lors de ma première visite là-bas, quelle ne fut pas ma surprise de capturer... Des perchaudes!!!  Un des résidents les avait introduites illégalement dans ce lac et elles avaient bien sûr proliféré.  Techniquement, elles étaient retenus dans le lac grâce à une ''dam'' en béton mais, un banc s'en était échappé, probablement à la faveur d'une crûe printanière...

 

Un mystère demeure, comment se fait-il qu'elles n'aient pas peuplé la rivière aux Sables, peut-être n'y ont-elles pas trouvé d'endroit convenable pour frayer?  Çà m'étonne mais, le résultat est là, on a plus jamais entendu parler de captures de perchaudes dans ce plan d'eau.

 

Voilà... Ce fut pour moi, MA capture la plus surprenante!!! 

 

Éric  

[neo]

Vous écrivez bien messieurs (ça s'applique aux deux)! Du bonbon à lire. J'adore!!

[Invité]

La seule chose que je peux dire c'est que le combat était... historique.

[buddy]

Éric et Nick, vos textes sont magnifiques.

[StevenGirard]

Nous venions de quitter la marina de Neuville, après une petite pêche sur la fin de marée, qui avait comme laissée un froid, vu le beau doré de perdu, par mon partenaire, a cause du bris de ma petite puise (cerceau en métal qui se twiste en huit, pour la remettre dans sa pochette(produit Cybelle)) dont le cerceau avait cassé…Sur le chemin du retour, nous nous devions de passer très près du lac St-Augustin et mon partenaire, voulait continuer la journée de pêche, en l’agrémentant de perchaudes a faire frire directement dans sa friteuse.

 

N’ayant peu d’intérêt pour l’espèce, a l’époque, il lui a fallu me le demander a plusieurs reprises avant que je daigne prendre la direction du lac, en me disant, bon ça m’excusera pour son doré de perdu. Sur place, munis de nos cannes équipées de monofilament de six livres, un petit plomb fendu et des hameçons #8, le combat se déroulait, a qui mieux mieux.

 

À chaque capture, on se relançais, à moi la plus grosse, tu vas voir, c’était une après l’autre. Puis, mon ami, Africain me dit..La Steven, je vais te montrer c’est quoi la pêche des hommes, en voulant prétexter me battre en grosseur, je lui dit , ok! Je te laisse lancer dans le banc, moi je vais lancer vers ce ponton qui est accosté sur la berge. Paff! Sur le coup, ça tire un peu plus, et vite en surface, j’aperçois non pas une grosse perchaude, mais plutôt un gros crapet-soleil, première fois que j’en capturais un de cette grosseur…Mais, qu’elle ne fut pas mon autre surprise…en le ramenant vers nous, le seul endroit plus profond du secteur, étant les cotés du quai flottant sur lequel nous pêchions, offrait l’abris a un énorme hôte, qui fit surface avec la bouche ouverte, pour engouffrer totalement mon, soudainement devenue plus petit, crapet-soleil……

 

Un maskinongé! J’avais lus sur eux et vu dans des revues, mais, jamais pêché ces monstres…Ma première réaction, ne fut pas de ferrer, car je savais que je n’avais vraiment pas l’équipement pour cette pêche…Ma première pensée fut baisse ton frein, on verra plus tard…Il se dirigea vers le centre du lac la ou nous étions, je craignais pire que de faire casser mon petit fil, c’était de le faire couper par les deux bateaux qui trainaient devant nous, justement pour cette espèce…Lorsque le prédateur a saisie mon poisson il a de suite plongé pour se diriger au centre du lac, donc les bateaux ne savaient pas ce qu’il se passait sous eux.

Donc, tout ce qui me venu en tète, n’était pas de le ramener vers moi, mais plutôt de tenter de le faire remonter en surface, pour qu’il prenne de l’air un brin, afin de me donner une chance dans ce combat perdu a l’avance..

 

Après la première tentative de remonter légèrement mon frein et de vouloir lui faire voir la surface, il a tout de suite sortit d’un bond superbe, qui m’ordonna subitement de rabaisser mon frein….

 

J’ai dit..il a tout cassé…je relève ma canne…non, il est toujours la, le saut a permit aux bateaux de le voir et ils se tiennent a l’écart…Tant mieux…

 

J’avais repris environ le tiers nous séparant, donc je retente le même manège….le voilà qui saute a nouveau, mais repart vers le centre pour remettre a zéro mon avantage sur lui….J’ai du recommencer le même manège souvent mais en moins de traction, pour ne pas qu’il saute, juste pour le fatiguer!

 

Puis, il avait l’air battu..j’ai réussi, tout en restant prudent, a l’apporter juaqu’au quai…mais soudainement, un clic se fit dans ma tète..LA PUISE….Mon autre puise était restée dans mon véhicule, donc ayant cessé de le ramener, pour pouvoir prendre mes clés dans ma poche pour les donner a mon partenaire spectateur, pour qu’il puisse aller la chercher , lui donna un moment pour utiliser toute sa vigueur…Le quai, sur lequel nous pêchions était a sept ou huit pouces de l’eau, plus nos grandeurs a nous, bien dans un ultime saut, hors de l’eau, il a sauté a notre hauteur…mon partenaire répondit a ce saut en me disant..Steven…c’est pas un poisson..c’est un monstre….

 

Il s’empêcha d’aller chercher la puise et moi…devinez quoi…bien oui, encore accroché après mon six livres et encore repartit au milieux du lac…

 

La suite fut plus facile, vu qu’il avait sûrement tout donné dans cette ultime fuite..Je l’ai quand même ramené avec prudence et a porté de puise….Comble de malheur, j’ai tout juste eu le temps de le soulever avec la puise que rendu vis-à-vis le quai elle défonça…J’ai du battre de très peu mon précédent record du debout-couché(l’ultime record remontant au jour ou un éclair nous est sortie en pleine face sur la Chaudière) en me couchant sur tout, pour tout ramasser et me diriger vers la berge!

 

Je venais de réussir l’impossible..les deux jambes shakaient toutes seules..pas moyen de les arrêter….J’en revenais pas!…Je me vite dépêché pour tout le démêler et de lui retirer ma nouvelle idole #8 de Mic-mac de la gueule, pris une couple de photos, pour ensuite me diriger avec mon adversaire battu, pour le remettre dans son monde a lui, lorsque j’entendis la voix des résidents qui me laissaient passer sur leur coin de terre me dire..Heille mets pas ça dans le lac!..Je leur dit, pourquoi? L’un me répond, mets le dans le bac a vidange!..je redemande pourquoi? Il me répond, on s’est fait bouffé notre caniche voilà deux semaine!!!

Je leur aient répondus, tant qu’a le gaspiller, je vais le bouffer…Un avait déjà un marteau qu’il me tendit et j’ai terminé la souffrance de celui qui soudainement, était devenu plus mon partenaire, que mon adversaire dans ce splendide combat!

 

Nous avons terminés notre journée de pêche en ramassant nos choses, car fallait oublier toute tentative sur le quai car les deux bateaux passaient maintenant a portée d’embarquer directement dedans, tellement ils voulaient en prendre un!

 

44 pouces, 25 livres…Mon trilène de six livres avait environ 20-25 pieds d’inutilisable a l’Avant, c’était rendu un spring!….

 

Sur le chemin du retour, je dis a Adamdé…T’as vu c’était quoi la pêche des hommes! Et j’y retourne quand tu veut pêcher la perchaude!

 

Arrivé chez nous, mon neveu, qui savait que j’était toujours partit a la pêche les samedis, arrivant en courant, pour me demander si j’avais pris de la truite, je lui dis , oui j’en ai pris, mais juste une…j’ai déplié mon partenaire de combat du vieux coleman bleu et a sa vue, mon neuveu est repartit en courant mais a sens inverse..faut dire que le truite était plus grande que lui…..

 

Vive les jours de surprises!

[nick_c]

Beau récit Steven j'ai bien aimé te lire ! Merci d'avoir partagé.

[Invité Jack28]

Wow Steven...capoté. 

[LacAlbanel]

ARRRGGHHHHHH!!!!!!!!

 

Malade à lire çà Vieux!!!!!!!!!!

 

W-O-W !!!!!!!

 

Tu ne me l'avais jamais raconté celle là, re-wow!!!!

 

Éric

[Pro-V]

une fois ,en pechant la truite a la traine seul bateau ,  sur un lac que l on pechait pour la premiere fois  ,une de nos ligne a agrippée dans l eau  un harnais a vers qui avait été perdu par un autre pecheur et au bout de ce leurre , il y avait  une mouchetée de 14 pouces bien vivante et en pleine santé .

 

cette prise fut la plus grosse de la journée . et un leurre de plus au retour.

 

denis

 

 

 

 

 

 

 

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