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Mon pourvoyeur a faillis y passer .


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Deux hommes de la région sauvés in extremis en Mauricie

Deux hommes de la Vallée-de-la-Gatineau peuvent s’estimer chanceux d’être toujours en vie après avoir passé près de 48 heures en forêt alors que la température est descendue jusqu’à -37 °C.

Mardi dernier, Éric Richard, propriétaire de la pourvoirie la Baie du Nord, et Michel St-Amour, ont entrepris, vers 12 h, de se rendre jusqu’à la pourvoirie, située sur les berges du réservoir Gouin, afin d’aller voir l’état des lieux et de déneiger certains bâtiments.

Après avoir parcouru 21 kilomètres dans environ 1 pied de neige, les deux hommes sont arrivés à une section du chemin où environ 5 pieds de neige recouvraient la route. Après avoir parcouru environ 1 kilomètre dans ces conditions, la motoneige s’est embourbée et n’a pu être délogée, malgré de nombreuses tentatives. C’est à ce moment que les deux hommes ont entrepris de rebrousser chemin à pied. Cependant, la route enneigée a compliqué leurs déplacements, si bien qu’ils ont dû se résoudre à passer une première nuit en forêt avec comme seule source de chaleur un petit feu qu’ils tentaient d’entretenir tant bien que mal.

Au lever du jour, les deux hommes ont repris leur route vers l’Auberge la patate du Gouin où était stationné leur camion. Par contre, en raison de l’état de santé de Michel St-Amour, qui se détériorait rapidement, et de la neige qui continuait de tomber abondement, ils n’ont pas été en mesure de parcourir plus de 3 kilomètres avant de décider de s’arrêter à nouveau et de se préparer à passer une seconde nuit dans les bois. Vers minuit, un hélicoptère de la Sûreté du Québec, qui était à leur recherche, a survolé le secteur de la pourvoirie et a localisé la motoneige, sans pour autant retrouver les deux hommes qui se trouvaient alors à 6 kilomètres de là. Encore aujourd’hui, les deux hommes ne comprennent pas pourquoi l’hélicoptère n’a pas poursuivi les recherches afin de les retrouver.

C’est finalement vers 8 h, le jeudi matin, qu’ils ont été secourus, non pas par la Sûreté du Québec, mais par deux de leurs amis de longue date, Jean-François Gagnon et Jean-Maurice Gagnon, qui avaient quitté en direction du réservoir Gouin au petit matin. Il n’aura fallu qu’une vingtaine de minutes aux hommes pour retrouver leurs amis qui manquaient à l’appel depuis maintenant 44 heures.

Les deux hommes sont maintenant hors de danger. Éric Richard se porte bien, malgré certaines séquelles qui devraient disparaître dans les prochains jours. Pour sa part, Michel St-Amour est toujours hospitalisé, lui qui souffre d’engelures sévères aux pieds, notamment. Par contre, il a obtenu la confirmation qu’il n’aura pas à être amputé des pieds, une excellente nouvelle dans les circonstances. Pour Éric Richard, il ne fait aucun doute que Jean-François Gagnon et Jean-Maurice Gagnon ont sauvé sa vie et celle de son ami et leur sera éternellement reconnaissant.

 

https://www.chga.fm/deux-hommes-de-la-region-sauves-in-extremis-en-mauricie/

Modifié par Germminator58
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Heureusement ca finit bien 😎....des fois ca prend pas grand chose que même avec de l'expérience, ca tourne mal !!! 

Pourquoi la SQ n'a pas continuer les recherches ???  

Ils doivent pourtant avoir leur licence IFR 😄

Modifié par L'amateur
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il y a 25 minutes, L'amateur a dit :

 

Pourquoi la SQ n'a pas continuer les recherches ???  

 

 

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Deux motoneigistes qui s’étaient aventurés dans le secteur du réservoir Gouin manquaient à l’appel depuis plus de 24 h. Ils ont finalement été retrouvés ce matin vers 9h30.

Les deux hommes marchaient dans un sentier. L’un d’entre eux a du être transporté par l’hélicoptère de la SQ à l’aéroport de Mont-Laurier pour ensuite se rendre au centre hospitalier, car il souffrait d’hypothermie.

Le deuxième motoneigiste n’a pas été blessé selon ce que nous indique le sergent Marc Tessier de la SQ.

Plusieurs démarches ont été entreprises depuis mercredi pour les retrouver, mais la tâche des secouristes a été compliquée par les grandes quantités de neige que nous avons eues depuis les derniers jours. La motoneige des deux hommes avait d’ailleurs été découverte mercredi en soirée.

Les deux individus ont en effet été localisés vers 9h30, jeudi, alors qu’ils marchaient dans un sentier.

Rappelons que des recherches terrestres et aériennes avaient d’ailleurs repris tôt jeudi matin sur le terrain, et ce, avec la collaboration des policiers de la communauté d’Obedjiwan, puisqu'ils disposaient de motoneiges plus adaptées à ce genre de conditions.

Une motoneige qui était équipée d’un traîneau avait été localisée mercredi en soirée par les policiers.

Des conditions difficiles

Malgré le dénouement heureux, les quelque 100 cm de neige tombés au cours des derniers jours ont compliqué les recherches sur le terrain pour les policiers.

«Depuis hier (mercredi), des démarches avaient été entreprises pour retrouver les deux motoneigistes. Mais avec plus de 100 cm de neige tombés, les motoneiges restaient prises et ne passaient pas, donc l’hélicoptère a survolé le secteur jusqu’à 2h dans la nuit de mercredi à jeudi», précisait Marc Tessier, porte-parole de la Surêté du Québec (SQ) en début de journée jeudi.

Le directeur général de la Corporation de gestion du réservoir Gouin, Frédéric Noël, abonde dans le même sens et confirme d’ailleurs que les conditions sont plutôt difficiles dans ce secteur à cette période de l’année.

«Il faut connaître le parcours et les zones où l’on s’en va. Le territoire est immense, c’est 1800 km2 et c’est un réservoir hydroélectrique. Il faut faire attention, car il y a des sections qui gèlent moins que d’autres. Cette année, ce qu’il y a de particulier, c’est qu’il y a beaucoup de fissures et de slush sur le réservoir Gouin. Il y a aussi entre 1 et 1,5 mètre de neige au sol. La neige n’est pas nécessairement bonne cette année. C’est très difficile, autant pour les services d’urgence que pour les villégiateurs.»

Il faut dire également que les communications sont difficiles dans ce secteur. Il faut donc avoir un moyen de communication satellite et surtout avoir un plan d’urgence, selon M. Noël.

«Il faut avoir de la préparation et savoir naviguer», prévient-il.

Avec la collaboration d’Audrey Tremblay

Modifié par Le Protecteur
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Il y a 3 heures, L'amateur a dit :

Heureusement ca finit bien 😎....des fois ca prend pas grand chose que même avec de l'expérience, ca tourne mal !!! 

Pourquoi la SQ n'a pas continuer les recherches ???  

Ils doivent pourtant avoir leur licence IFR 😄

Jai parler avec eric richard et il ma dit que l'helico a manquer de fuel allors obliger de retourner a montreal ca lair quand la pourvoirie martin a 30km en ligne droite avait des barils de fuel pour eux. Laire faunique a prit la peine de leur faire une carte avec des endroits a fueler 😅

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En bateau, on part sur un lac avec deux moteurs pour avoir disons, plus de chances de se ramener...  Et même plus, 2 batteries, 2 pompes ET amplement d'équipement de sécurité...  Et un téléphone satellite.

Je ne comprends pas les gens qui partent avec une seule motoneige... Surtout dans des endroits aussi éloignés, avec une température hostile.  Et visiblement, ils manquaient d'équipement de sécurité.

Lampes de poches puissantes pour enligner l'hélico ( si on l'entend bien évidemment ).

Enfin bref, bien content pour ces messieurs, que le tout se termine bien.  Mais bon, partir en forêt avec une seule motoneige, c'est carrément courir après le trouble!!!

Et question comme ça...  Pourquoi ne voit-on pas plus souvent des motoneiges équipées d'un treuil, comme la majorité des VTTs???  Perso j'en aurais une en avant, et une en arrière!!!! ( ou bien un hitch pour la changer d'endroit au besoin... ).  J'ai vu ça à quelques reprises, des motoneiges avec une winch mais, ça semble vraiment rare.

Éric

Modifié par LacAlbanel
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On est jamais à l’abris de vivre une situation pareil, ça peut arriver de plusieurs façons.

Idéalement on espère être le mieux préparer possible lorsque ça nous arrivera, mais un imprévu, c’est justement... imprévisible! 

J’imagine qu’il se sont fait avoir en pensant que tout irait bien.

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Il y a 8 heures, LeGuide a dit :

Jai parler avec eric richard et il ma dit que l'helico a manquer de fuel allors obliger de retourner a montreal ca lair quand la pourvoirie martin a 30km en ligne droite avait des barils de fuel pour eux. Laire faunique a prit la peine de leur faire une carte avec des endroits a fueler 😅

peut etre je dis bien peut etre que c'est une question de sécurité , pour avoir du fuel sécuritaire.  Je donne l'exemple que lorsque je travaillais, et patrouillait en Coptère, et que nous devions refaire le plein, le ministere avait un dépot de fuel sur la réserve st-maurice au lac Inman. Des 45 gallons scellés dans un cabanon a l'abri de la pluie .

Parfois le 45 gallons était encore a demi plein , ou bien couché sur le coté en dehors de l'abri afin que l'eau ne reste pas sur le couvercle , et de ne pas s'infiltrer et se mêler au fuel.

Automatiquement les pilotes, scrappaient ce fuel. Ce n'était pas de l'essence ordinaire mais du JET FUEL. 

 

Un peu trop d'eau dans le réservoir du  Coptere, et soudain.. MAY DAY on vas s'écraser :(

donc je ne pense pas qu'avec de telle machine $$$$$ que le pilote prenne une change de risquer sa vie et celle des passagers avec du fuel du gouin ou ailleurs sans savoir depuis quand il s'y trouve et de quelle manière il est entreposé depuis X temps.

Voila, c'est ma réplique du moment, mais je peux me tromper

Modifié par Le Protecteur
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Il y a 1 heure, Le Protecteur a dit :

peut etre je dis bien peut etre que c'est une question de sécurité , pour avoir du fuel sécuritaire.  Je donne l'exemple que lorsque je travaillais, et patrouillait en Coptère, et que nous devions refaire le plein, le ministere avait un dépot de fuel sur la réserve st-maurice au lac Inman. Des 45 gallons scellés dans un cabanon a l'abri de la pluie .

Parfois le 45 gallons était encore a demi plein , ou bien couché sur le coté en dehors de l'abri afin que l'eau ne reste pas sur le couvercle , et de ne pas s'infiltrer et se mêler au fuel.

Automatiquement les pilotes, scrappaient ce fuel. Ce n'était pas de l'essence ordinaire mais du JET FUEL. 

 

Un peu trop d'eau dans le réservoir du  Coptere, et soudain.. MAY DAY on vas s'écraser :(

donc je ne pense pas qu'avec de telle machine $$$$$ que le pilote prenne une change de risquer sa vie et celle des passagers avec du fuel du gouin ou ailleurs sans savoir depuis quand il s'y trouve et de quelle manière il est entreposé depuis X temps.

Voila, c'est ma réplique du moment, mais je peux me tromper

très bonne explication Proteck, plein de bon sens....👍

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