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expedition seul


1,un

Publications recommandés

Je pense que ça vaut vraiment la peine de lire. Je vais voir si ils l'ont dans le.réseau de bibliothèque de la ville.

 

Ils l'ont assurément, sinon...  Renaud-Bray, et autres...  Demande-le en cadeau ( invoque le statut étudiant, ça marche à tous les coups!!!  En tout cas, ma réponse pour mes enfants, quand ça concerne les livres, c'est toujours ''oui''. )

 

Éric

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Le feeeling d'avoir "perdu le nord".  Ne plus savoir où vous êtes.  Ne pas savoir où aller.

Il y a des gens qui réfléchissent bien dans le confort du foyer mais qui paniquent en situation d'urgence.

 

Le première fois que ça m'est arrivé, j'avais 13-14 ans.  J'avais perdu toute orientation mais je savais que je pouvais me retrouver puisque le secteur n'avait qu'environ 2-3 km de diamètre avant que je retrouve un secteur connu qui me remettrait le nord à la bonne place.   C'était la première fois que je ressentais une chose pareille. Après les premiers moments de presque panique, je me suis assis et j'ai remis la situation en perspective dans ma tête.  Bon, je savais qu'en gardant le cap dans une direction, je trouverais un repère connu.  Je n'étais pas en forêt immense.  Il y avait un grand lac à l'est que je connaissais très bien, un petit lac qui connectait avec ce grand lac au nord et des champs de cultivateurs et une voie ferrée à l'ouest et au sud.

Tout ce qui pouvait m'ariver c'était de marcher pas mal en terrain de broussailles et de bois. Il fallait que je garde le cap, sans tourner en rond.  Ce qui n'est pas évident.  Pour la première fois, cette sécurité retrouvée aidant, j'ai pu me voir analyser mon feeling de gars perdu.  Je me disais que sans ces balises, quelqu'un peut vraiment paniquer et se mettre à marcher vite, tourner en rond, s'épuiser en cédant à la panique.   Il y a de ça beaucoup d'années, mais cette expérience enrichissante et forte, est restée dans ma mémoire.

 

Plus vieux j'ai eu 2 autres expériences dont une parce que je ne pouvais plus marcher.  J'ai dû récupérer pendant plusieurs heures et sortir du bois à la nuit, sans lumière en me dirigeant avec Polaris. (c'est pas un 4 roues ça, :P ) .  Cette fois j'étais avec Paco, mon chien Bullmastiff.  On a roupillé quelques heures bien collés parce qu'il ne faisait pas chaud. J'étais heureux de retrouver le chemin et mon auto.  

 

Il y a aussi des cas où une personne peut savoir où elle est mais étant blessée, la situation peut-être critique si elle est seule.

 Il y a de beaux récits qu'on peut faire lorsqu'on revient du bois!  ;)

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Je me suis déjà perdu en chassant le petit gibier en abitibi, rien de plaisant la-dedans. Ma réaction a été de rebrousser chemin et suivre mes propres traces, j’ai donc vite retrouvé mon chemin mais j’en ai eu assez pour savoir ce que c’est de se perdre.

 

Sinon il y a une autre fois où j’ai vécu pas mal plus d’émotion. Mon père et moi étions en route vers le camp de chasse (toujours en abitibi) pour des rénos et un peu de pêche sur un lac à quelques kilomètres du camp. Pour vous mettre en contexte, mon père a subi une opération pour un cancer du poumon, il lui en manque donc la moitié d’un, ce qui rend nos expéditions plus compliquées et stressantes (surtout pour moi). Normalement on a un bon 2h30-3h de chemin de terre à faire et un vieux pont, qui servait autrefois au transport de bois, à traverser quelques kilomètres avant d’arriver. Des gens qui ont rebroussé chemins nous informent que le dit pont a été brûlé. Comme on est à proximité du lac sur lequel on veut pêcher, on décide d’y descendre la chaloupe. Le plan était simple, je ferai le trajet par le lac jusqu’à une rivière, décharge de celui-ci, qui mène près de notre camp. Pendant ce temps, mon père ferait un détour via les chemins forestiers, qu’on estime à environ 3h. Il est 15h, on roule depuis 3h du matin, je suis déjà brûler. À noter que c’est la première fois que je navigue ce plan d’eau, je dois me fier aux indications de mon père et notre partner de chasse, de plus, on venait tout juste de ressortir le moteur de chaloupe qui n’avait pas servi depuis plusieurs années, on lui a fait un entretient et essayer sa dans un baril, tout semblait no1. Rendu sur le lac, c’est une autre histoire… Je n’ai pas fait 500 pieds que le moteur a éteints net, je regarde à l’arrière, plus personne, ils sont déjà parti.

 

Je me débrouille bien en mécanique, mais avec seulement un coffre à pêche, je n’étais pas bien équipé pour démonter un carbu disons… Après 1h de gossage, j’ai réussis à reprendre mon chemin, mais le moteur arrêtait au 2-300 pieds. Donc je me rends à la rivière de peine et misère, et j’entreprends de descendre celle-ci, jusqu’à temps que j’arrive à un gros rapide près d’un chemin, c’est mon point d’arrivé, où je suis sensé me faire cueillir par mon père en camion. À l’heure qu’il est rendu, 18h, il devrait arriver bientôt. Mais non, j’ai attendu jusqu’à 19h, je commençais à stresser pas mal pour lui, je me demandais si il avait eu un malaise et si c’était le cas comment je ferais pour le savoir étant seul dans le bois sans moyen de communication. Quand on est sur les nerfs, on pense trop souvent négativement.

 

Je me suis dit qu’il serait mieux de me rapprocher du camp, comme sa j’aurais une place pour la nuit au moins, puisque la noirceur arrive. J’ai donc marché 4 kilomètres, avec mon stock de pêche. J’ai croisé 2 ours qui mangeaient dans un bûché, ceux-ci m’ont regardé passer bien tranquillement. Arrivé au chemin de vtt du camp, toujours personne, j’avais bien espoir qu’ils seraient là en train de sortir les vtts pour venir me chercher, mais non. Là j’en peux plus comment j’ai faim, il est 21h je n’ai pas mangé depuis 11h AM. J’ai donc commencé à chasser les grenouilles près d’un étang à castor haha. J’étais rendu à 3-4 grenouilles de capturés quand ils sont finalement arrivé !!!

 

Le chemin de contournement s’est avéré trop accidenté pour les camions plus remorques, ils ont donc rebroussé chemin et contourné via la route asphalté la forêt au complet et passer par l’extrémité opposé de la forêt… Pendant tout ce temps j’ai stressé pas mal plus pour mon père que pour moi-même. J’étais comme pas mal soulagé. On est arrivé au camp vers minuit… Sa fait des grosses journées sa.

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Tout sa pour dire, maintenant quand je prépare un expédition, que ce soit seul ou accompagné, je m'assures que tout l'équipement est impeccable. J'ai plus envie de vivre ce genre de situation par négligeance, sa aurait pu mal viré si j'avais pas été capable de faire fonctionné le moteur.

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Coucher dehors l'hiver? Ça dépends. 

 

J'ai fait de St-Michel des Saints jusqu'au Barrage Gouin seul en motoneige cette hiver. C'était début janvier et les pistes n'étaient pas tous signalisées. Donc j'a tâtonné pas mal en montant.

 

Bon, en ski-doo il est difficile de se perdre car on fait de belles grosses traces. Ce qui aurait pu me faire coucher dehors c'aurait été une panne.

 

Mais quand on fait du ski-doo à -25, on est habillé comme un ours. J'avais un 5 gallons de gaz et un gallon d'huile 2 temps. Avec ça, même les gars dans la station spaciale auraient put me localiser...

 

J'ai toujours une pelle.

 

Il a fait entre -20 et -25 en montant et entre -25 et -33 le 2e jours en revenant. Je ne crois pas que j'aurais souffert du froid au point d'être en danger.

 

L'important c'est de ne pas se mouiller à l'effort. Un trou dans la neige, des branches d'épinette et tu attends. 

 

Ha oui, j'avais de la nourriture sèche pour 2 jours même si je n'en avais pas besoin...

 

L'été dans le bois sans abri, les mouches vont nous rendre fou avant que le froid nous tue durant l'hiver si on a ce qu'il faut bien sur...

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Je me suis déjà perdu en chassant le petit gibier en abitibi, rien de plaisant la-dedans. Ma réaction a été de rebrousser chemin et suivre mes propres traces, j’ai donc vite retrouvé mon chemin mais j’en ai eu assez pour savoir ce que c’est de se perdre.

 

Sinon il y a une autre fois où j’ai vécu pas mal plus d’émotion. Mon père et moi étions en route vers le camp de chasse (toujours en abitibi) pour des rénos et un peu de pêche sur un lac à quelques kilomètres du camp. Pour vous mettre en contexte, mon père a subi une opération pour un cancer du poumon, il lui en manque donc la moitié d’un, ce qui rend nos expéditions plus compliquées et stressantes (surtout pour moi). Normalement on a un bon 2h30-3h de chemin de terre à faire et un vieux pont, qui servait autrefois au transport de bois, à traverser quelques kilomètres avant d’arriver. Des gens qui ont rebroussé chemins nous informent que le dit pont a été brûlé. Comme on est à proximité du lac sur lequel on veut pêcher, on décide d’y descendre la chaloupe. Le plan était simple, je ferai le trajet par le lac jusqu’à une rivière, décharge de celui-ci, qui mène près de notre camp. Pendant ce temps, mon père ferait un détour via les chemins forestiers, qu’on estime à environ 3h. Il est 15h, on roule depuis 3h du matin, je suis déjà brûler. À noter que c’est la première fois que je navigue ce plan d’eau, je dois me fier aux indications de mon père et notre partner de chasse, de plus, on venait tout juste de ressortir le moteur de chaloupe qui n’avait pas servi depuis plusieurs années, on lui a fait un entretient et essayer sa dans un baril, tout semblait no1. Rendu sur le lac, c’est une autre histoire… Je n’ai pas fait 500 pieds que le moteur a éteints net, je regarde à l’arrière, plus personne, ils sont déjà parti.

 

Je me débrouille bien en mécanique, mais avec seulement un coffre à pêche, je n’étais pas bien équipé pour démonter un carbu disons… Après 1h de gossage, j’ai réussis à reprendre mon chemin, mais le moteur arrêtait au 2-300 pieds. Donc je me rends à la rivière de peine et misère, et j’entreprends de descendre celle-ci, jusqu’à temps que j’arrive à un gros rapide près d’un chemin, c’est mon point d’arrivé, où je suis sensé me faire cueillir par mon père en camion. À l’heure qu’il est rendu, 18h, il devrait arriver bientôt. Mais non, j’ai attendu jusqu’à 19h, je commençais à stresser pas mal pour lui, je me demandais si il avait eu un malaise et si c’était le cas comment je ferais pour le savoir étant seul dans le bois sans moyen de communication. Quand on est sur les nerfs, on pense trop souvent négativement.

 

Je me suis dit qu’il serait mieux de me rapprocher du camp, comme sa j’aurais une place pour la nuit au moins, puisque la noirceur arrive. J’ai donc marché 4 kilomètres, avec mon stock de pêche. J’ai croisé 2 ours qui mangeaient dans un bûché, ceux-ci m’ont regardé passer bien tranquillement. Arrivé au chemin de vtt du camp, toujours personne, j’avais bien espoir qu’ils seraient là en train de sortir les vtts pour venir me chercher, mais non. Là j’en peux plus comment j’ai faim, il est 21h je n’ai pas mangé depuis 11h AM. J’ai donc commencé à chasser les grenouilles près d’un étang à castor haha. J’étais rendu à 3-4 grenouilles de capturés quand ils sont finalement arrivé !!!

 

Le chemin de contournement s’est avéré trop accidenté pour les camions plus remorques, ils ont donc rebroussé chemin et contourné via la route asphalté la forêt au complet et passer par l’extrémité opposé de la forêt… Pendant tout ce temps j’ai stressé pas mal plus pour mon père que pour moi-même. J’étais comme pas mal soulagé. On est arrivé au camp vers minuit… Sa fait des grosses journées sa.

 

La chasse à la perdrix: Ouf qu'il s'en perd du monde avec ça! Dans l'excitation de poursuivre ce bel oiseau dans le bois, on ne prends pas le temps de regarder comment on va et ça y est, on ne se retrouve plus...

 

Début 2000, avec un chum dans le bout du Barrage Gouin. On chasse la perdrix en vtt dans de vieux chemin forestiers tout refermés. On en voit passer une devant nous qui entre dans le bois. On laisse les vtt là en marche et on part après avec nos fusils. C'est salle comme bois. On la voit qui courre, on la perd, on la revoit et la suit. On s'éloigne des vtt. Mon partner finit pas l'abattre mais après on se rends compte qu'on entends plus les moteurs tourner. On a trop avancé et surtout on a fait des zigzag.

 

Mon chum se met à partir dans toutes les directions pour trouver le chemin. Moi je reste sur place. Je lui dit de ne pas s'éloigner au point de ne pouvoir se rejoindre par la voix. Ça dure une dizaine de minutes. Il revient et me dit qu'il ne trouve pas. Il est nerveux.

 

Prêt de nous, il y a un immense boulot croche et branchu dans lequel il serait facile d'y monter, ce que je fais. Je ne vois pas plus le chemin n'y n'entends les vtt. 

 

Nous convenons alors qu'il va faire des spirales autour de moi en marquant son passage et qu'il va agrandir à chaque tour tandis que je reste perché.

 

Ça a pris un autre bon minutes avant que je ne l'entende crier qu'il entends les moteurs. On est à la limite de ne plus s'entendre par la voix. Je lui cri de rester immobile, je redescend et il me guide vers lui en criant.

 

On a été perdu durant environ 1 demie-heure. Pas un bon feeling ça!

 

Il nous restait une couple de jour de chasse. On a convenu de plus rentrer dans le bois en innocent comme ça.

 

Tout ce qu'on avait sur nous: du feu, 2 couteaux, 2 fusils et environ une douzaine de cartouches. Là, ça aurait pu vraiment mal virer...

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