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Souvenir d'enfance


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Invité Albert

Puisqu'une image vaut mille mots !

Le petit bonhomme avec la casquette avait trois ans à cette époque ... et il a encore la même passion !

 

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Si je me reporte a mes premières pêches dans ma jeunesse, c'étaient déjà des sorties compétitives, même si j'étais seul. La compétition, dans ma tète se déroulait entre moi et mon père!

 

Drôle parfois la vie, mon père a toujours pêché, moi aussi...Par contre, ça a pris très longtemps avant que l'on pêche ensembles, j'ai apris vraiment par moi même. Il faut dire qu'a la base, lorsqu'on est jeunes, on détient quand même des bases de sécurité, qui nous proviennent plus de nos mères, la vie des conseils est ainsi faite.

 

Dans mon cas, c'était eau = prudence.... bière = prudence.... bière + eau = danger... et dans ce temps la. bien souvent, il y avait plus de boites de bières d"embarquées dans le voyage que de boites de vers, donc je me suis abstient, pendant plusieurs années de partager des sorties de pêche, mise en garde maternelle obligeant!

 

Cependant, a chaque fois, mon père, au retour de ses sorties me répondait.. ah c'est grâce a mes trucs de pêcheur que j'ai eu ces belles truites...ça me forçait a vouloir faire mieux... Donc, lorsque j'y repense aujourd'hui, le commerce de la pêche n'a vraiment pas ré-inventé la roue... Les réponses vides de mon père me motivaient..Je me devais de faire mieux...Donc, tous les samedis je partais explorer mes coins, avec mes deux tranche de pain et mon bocal pour les sauterelles(J'avais découvert que leur espérence de vie était très courte a partir du moment ou elles touchaient l'eau) je commençais toujours avec la mie de mes tranches de pain..en prenant un petit morceau et en l'enroulant entre mes doigts pour qu'il finisse  avec la forme d'une petite larve que je plaçais sur mon hameçon(surement que le pain dégageait une certaine odur, car c'était coup sur coup).....je chipais des taraud dans la boite de tabac en métal de mon père..ça fesait des bonnes pesées..les premières truites a ramasser le pain étaient les plus jeunes...Lorsque ça cessait de mordre, c'était le temps de passer au sauterelles..la c'était les grosses qui les ramassaient...

 

Grâce a mes trucs de pêcheur, était la réponse que je donnais a mon père, fiert comme un paon, sur ça question comment t'as pris ça!

 

Plus tard, dans la jeune vingtaine, jai fais deux sorties avec mon père, une a la truite, a partir du bas de la chute de la rivière a St- Adolphe avant Stoneham et l'autre au brochet, au petit lac Labercque a St-Léon a coté d'Alma..Ce fut deux sorties superbes..j'avais eu le temps de prendre beaucoup d'expérience avant, ce qui a joué en ma faveur!

 

Suite a cela, ayant toujours eu 2-3 jobs en même temps(situation familliale ogligeant) et mon père fesait beaucoup de jobbines de menuiserie les week-ends, nous n'avons jamais eu ou pris le temps de remettre cela!..

 

Ce que je regrette le plus, c'est que l'année d'après son décès, j'avais acquis assez d'expérience et de connaissances pour débuter le guidage sur le St-Laurent....J'aurais vraiment aimé partager avec lui, une ou plusieurs journées sur notre gros ruisseau!

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L'avantage d'une passion, c'est qu'elle est génératrice d'une multitudes de souvenirs .

 

Une photo au hasard de 45 pages d'imageshack, vieille de plus de 10 ans. Mes 1ers pas au Québec, en compagnie de 2 illustres inconnus.

 

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Que d'émotions, merci de partager.

 

 

Puisque je vous ai raconté une belle histoire de jeunesse dans un post précédent, à défaut de vous embêter avec la même histoire je me permets d'en citer une autre.

 

 

Dans les années 50 mon grand-père possédait un modeste camp de pêche qui était situé sur le Lac Mékinac.  Je n'ai jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds, il a malheureusement du s'en départir bien avant ma naissance.  

 

J'avais entendu beaucoup d'histoires à propos de ce camp, les photos que l'ont m'avait montré mettaient souvent en scène des poissons plus grands que nature.  Le genre de poissons que l'on passe une vie à pourchasser faisait partie du quotidien à l'époque.  

 

Je me rappelle qu'étant enfant, je passais beaucoup de temps à contempler le coffre à pêche de mon grand-père qui comprenait un arsenal de leurres bizarres dont l'utilisation m'était inconnue.  Des hameçons aux dimensions déraisonnables étaient d'ailleurs soigneusement rangés dans le coffre à pêche de mon aieul et je me souviens comme si c'était hier de lui avoir posé la question usuelle: A quoi ça sert ça??  

 

Patient et attentionné, il se plaisait à passer du temps avec son petit-fils, il me demandait d'aller chercher un album photo et m'expliquait que pour pêcher de gros poissons il fallait que l'appât le soit tout autant.  

 

Quelques années plus tard, mon père m'avait proposé d'aller visiter l'endroit où pêchait jadis mon grand-père.  Le plan était simple, on se dirigerait vers La Tuque un peu avant nous tournerions à droite en passant devant le Lac à Beauce pour poursuivre notre route sur un chemin secondaire qui nous mènerait éventuellement à notre destination: la rivière du Milieu.  

 

J'étais âgé de 8 ans et mon père avait décidé qu'il était impératif que je prenne le volant sur une partie de la route secondaire car si malheur devait lui arriver, je serais en charge de conduire le véhicule pour aller chercher des secours.  Voilà qui commence bien le voyage !  

 

Après quelques accélérations rapides et quelques freinages imparfaits, j'étais maintenant en mesure de maîtriser la voiture, du moins assez pour que le paternel reprenne le volant.  Arrivés à destination, nous installons alors notre camp de fortune sur les berges de la rivière et décidons de pêcher un peu.  

 

Le matériel n'était pas le nec plus ultra, disons-nous le.  Un vulgaire spincast de moindre qualité accompagnait une canne autrefois rétractable de 6 pieds .  Un fil mono vieux comme le monde et sec comme le désert me permettait de propulser ma Daredevil à une distance honnête du canot de cèdre que mon père manoeuvrait habilement.  1 jour passa, puis 2.  J'étais convaincu que les poissons de mon grand-père avaient quittés les lieux.  

 

Mon père, qui avait déjà capturé son lot de brochets, me rappelait constamment que la pêche n'était qu'un prétexte parmi tant d'autres d'être dans la nature.  Après avoir aperçu un orignal qui s'abreuvait dans l'eau peu profonde d'un marais qui était en fait un prolongement de la rivière, je dois avouer qu'il avait bien raison.  

 

La dernière journée de notre voyage arriva.  Ce matin là le réveil était plus dur, mon premier réflexe étant de m'accrocher à mon sac de couchage, la partie étant perdue d'avance.  Le paternel était catégorique, nous retournerions à une baie qui lui avait souri avant de plier bagage.  Cette baie était située à 45 minutes de canot, mes bras chétifs étaient encore douloureux de la veille et j'étais convaincu que le jeu n'en valait pas la chandelle.  Le paternel est entêté.  Peut-être même plus que moi.  Il a raison.  Il a toujours raison.  Nous prenons place dans l'embarcation et nous dirigeons vers la baie, l'air est humide, la rosée est omniprésentes sur les plantes qui bordent la rivière.  Nous arrivons à destination.  Mon père lance... un poisson... un beau. Je lance à mon tour. BANG !!!  Quelle force !  Le frein de mon moulinet se met à crier !! Mon père s'exclame tu en as un !!!   Le fil se romps !!!

 

 

Je pleure toutes les larmes de mon corps. Mon père me prête sa canne j'essuie mes larmes avec une main et l'autre me sert à catapulter la dernière Daredevil du coffre dans un arbre qui longeait la rive.  Nous essayons plein de leurres.  Rien n'y fait.  

 

Mon père offre de retourner au campement pour récupérer d'autres leurres rouge et blancs qui sont de véritables aimants à carnassiers de ces eaux.  Le camp, c'est loin 'Pa !

On y retourne.  1h30 plus tard j'ai du nouveau mono dans mon spincast. Nous sommes dans la baie en question. Je décoche un lancer précis, en bordure des herbes.  Je suis déterminé et j'ai pleine confiance en mes moyens.

 

BANG !! 

 

-PAPA QU'EST CE QUE JE FAIS??

 

-Relaxe mais garde ton fil tendu

 

-PAPA IL S'EN VA EN DESSOUS DU BATEAU!!

 

-Relaxe, le poisson veut s'enfuir c'est normal. Ne t'affoles pas, ne fait pas de mouvements brusques.

 

Le combat se déroule et cette fois j'ai le dessus.  Le monstre est presque à bord. Il s'épuise.  Moi aussi.

 

Quelques coups de têtes, puis il est immobile.  L'épuisette est sortie.  Mon père le hisse à bord. J'ai gagné.  

 

-PAPA,PAPA c'est le même poisson !!! Il a 2 Daredevil dans la bouche !

 

-Tu vois mon fils si tu réussis pas du premier coup, tu te reprends.

 

Le trajet du retour fut court.  J'ai parlé pendant longtemps puis me suis endormi.  Un arrêt à Trois-Rivières chez les grands-parents.  Je montre fièrement le ''trophée'' à mon grand-père.  Ce brochet n'est pas comparable à ses prises d'antan.

 

Qu'importe, c'est mon trophée, c'est moi qui l'ai pris.

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