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Étude du MELCCFPQ sur le bar rayé dans la rivière Matapédia


Mouche001

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Salut!

Pour votre information :

Québec lance une étude sur le bar rayé dans la rivière Matapédia

Des guides de pêche s'inquiètent de voir de plus en plus de bars rayés dans la rivière Matapédia.

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec (MELCCFPQ) documentera la présence du bar rayé dans la rivière Matapédia pour connaître son impact sur le saumon atlantique.

Cette étude est une réponse aux inquiétudes qui persistent chez certains guides de pêche comme Pierre D’Amours, qui pratique le métier depuis 25 ans en plus d’être biologiste.

Il note que le bar rayé n’hésite pas à se nourrir de tacons, soit de très jeunes saumons, s'il en trouve sur son chemin. Aujourd’hui, dit-il , il y a du bar rayé et ça prend des fois plus la place que le saumon dans nos pêches.

De mémoire d’hommes tant pour les Mi'gmaq que pour les vieux guides sur la Restigouche et même pour les scientifiques des années 50, le bar rayé ne faisait pas partie du bassin.

La Corporation de gestion des rivières Matapédia et Patapédia collige des données non officielles des observations et captures de bar rayé depuis quelques années.

En 2017, la Corporation en a compté une quarantaine, mais en 2023, environ 450 bars rayés ont été dénombrés.

La biologiste du ministère Anne-Marie Pelletier constate aussi cette augmentation, mais relativise l'impact sur les jeunes saumons. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces tacons-là, ils ont un taux de mortalité de 98 % avant de se rendre en mer. [...] S’il n’est pas mangé par un bar rayé, il risque d'être mangé l'année d'après ou l'autre par un autre prédateur ou juste mourir de condition environnementale.

Des guides de pêche vont faire des prélèvements à des endroits précis de la rivière durant toute la saison comme le secteur de Glenn Emma.

Plan d’action sur la Matapédia

Un plan d’action a été élaboré pour tenter de comprendre comment évolue la situation dans la rivière.

Parmi les projets, il y a le suivi avec une trappe rotative de la dévalaison, c'est-à-dire la migration descendant une rivière vers la mer des saumoneaux. Il s'agit d'une façon de faire qui a fait ses preuves selon la biologiste. Ce suivi est fait depuis 40 ans sur deux rivières au Québec, soit la Saint-Jean, en Gaspésie, et la Trinité, sur la Côte-Nord. Ce sont nos rivières témoins au Québec pour évaluer la dévalaison des saumoneaux ainsi que le taux de retour en rivière.

Elle précise que le retour en rivière du saumoneau varie entre 1 % et 2 %.

Sur la Matapédia, ce décompte a commencé et les données indiquent à la biologiste que la ressource se porte bien. Nos indicateurs sont très bons. On verra dans cinq ans, à la suite des résultats qu'on va avoir, je ne le sais pas, mais pour le moment je ne suis pas inquiète, assure-t-elle.

Un autre des projets sera le prélèvement du contenu de l’estomac du bar rayé.

Elle rappelle que le bar rayé est un prédateur opportuniste et va manger le tacon qui se présente sur son chemin, mais ce ne serait pas sa proie principale.

C'est une hypothèse que les bancs de bar rayés suivent les bancs de gaspareaux. Ça fait qu'on va pouvoir mieux documenter ça.

Une citation de Anne-Marie-Pelletier, biologiste, direction de la gestion de la faune du Bas-Saint-Laurent

Des organismes de la région vont participer à cette étude, dont la Corporation de gestion des rivières Matapédia et Patapédia.

Pour la directrice générale de la Corporation, Michelle Lévesque, ce suivi est important pour la région. Il faut qu'on aille voir, comprendre à quelle ressource a-t-on affaire, comment est-ce qu'elle se comporte en rivière pour être capables de porter les bonnes actions dans le futur.

Le guide de pêche Pierre D’Amours croit aussi pouvoir participer à l’étude. Il est heureux de cette décision, c'est essentiel !, soutient-il. On a besoin de vraies sciences, de la science rigoureuse et solide pour aller chercher les bonnes informations qui vont nous permettre de prendre les bonnes décisions.

Anne-Marie Pelletier souligne que l’étude du bar rayé sera aussi étendue dans les rivières Causapscal et Patapédia.

Elle durera un minimum de deux ans.

 

Modifié par Mouche001
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Études ou pas, bar rayé, truite arc-en-ciel, ou autre...  Tout joue contre lui.

Et l'eau se réchauffe!!!

Ma prédiction ( pessimiste, je sais ), c'est que le saumon Atlantique sauvage disparaîtra.  C'est plate mais c'est ça.

Les ''pêcheurs'' de saumon, qui ''s'amusent'' avec un poisson déjà fatigué d'avoir parcouru 5-6 000km pour venir remonter une rivière, ses rapides et ses torrents pour se reproduire, eh bien ils devront se trouver un nouveau passe-temps!!!  

Peut-être le catch & release de chevreuil?  D'orignal?

Éric ;)

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En réalité et qui est malheureusement très evident, c'est que l'humain disparaîtra bien avant les saumons, a moins évidement que l'homme trouve un moyen de détruire complétement son habitat, ce qui est du domaine du possible. Le saumon existe depuis 12 millions d'années et l'humain depuis 3 millions d'années, le saumon en a vu d'autres et a survécu en symbiose avec son environnement contrairement à l’humain qui lui, détruit systématiquement son environnement pour éliminer les irritants, s’enrichir ou tout simplement pour sa propre quiétude. Le saumon prendra le temps de se reposer et de s’engraisser et surtout de s’acclimater à l’eau douce avant d’y entrer. De plus, son voyage aller-retour de 2000 miles nautiques fait parti de son cycle de vie depuis sa deuxième ou troisième année de vie. La remise a l’eau permet au grand saumon de revenir frayer pendant toute sa durée de vie de 12 ans. Les vrais problèmes en rivière pour les saumons sont les filets et les braconniers !  

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  • Mouche001 changed the title to Étude du MELCCFPQ sur le bar rayé dans la rivière Matapédia
Il y a 9 heures, Fantome a dit :

En réalité et qui est malheureusement très evident, c'est que l'humain disparaîtra bien avant les saumons, a moins évidement que l'homme trouve un moyen de détruire complétement son habitat, ce qui est du domaine du possible. Le saumon existe depuis 12 millions d'années et l'humain depuis 3 millions d'années, le saumon en a vu d'autres et a survécu en symbiose avec son environnement contrairement à l’humain qui lui, détruit systématiquement son environnement pour éliminer les irritants, s’enrichir ou tout simplement pour sa propre quiétude. Le saumon prendra le temps de se reposer et de s’engraisser et surtout de s’acclimater à l’eau douce avant d’y entrer. De plus, son voyage aller-retour de 2000 miles nautiques fait parti de son cycle de vie depuis sa deuxième ou troisième année de vie. La remise a l’eau permet au grand saumon de revenir frayer pendant toute sa durée de vie de 12 ans. Les vrais problèmes en rivière pour les saumons sont les filets et les braconniers !  

Personne pêche avec des filets et surtout pas ici , jamais vue ça 😉

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LOL la pêche au filet pour subsistance se pratique encore par les autochtones un peu partout sur les grosses rivières du Québec. Et les braconniers qui vont passer le filet dans des fosses de rétention la nuit dans de plus petite rivière de la côte nord qui ont par la suite beaucoup de peine à s’en remettre. Je me souviens ça fait un bout, je pêche dans une fosse de rétention un beau vendredi début septembre au moins 100 saumons et le double en truite de mer mais aucune touche, fait que le lendemain il faudra bien s’y arrêter, et le lendemain, presque plus rien dans la fosse. En revenant a la barrière les gardes de la rivière étaient déjà au courant et nous ont expliquer le processus qui ne prend que quelques minutes. Et faut jamais oublier les jiggeux qui sont devenus une peste sur toutes les rivières à saumon.

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Très malheureux toutes ces histoires de braconniers qui passent des filets dans cette fosse... Un soir je campais avec des amis à 2-3 km de cet endroit et les agents de protection de la faune sont débarqués en catastrophes vers 22h00. Ils ont rapidement compris qu'on était en règles avec nos droits d'accès et ils nous ont posé des questions à savoir si on avait vu des véhicules circuler depuis la tombé de la nuit. 

Je sais qu'ils essaient très fort d'attraper ces crottés là mais ça ne semble pas évident. Et c'est sans compter tous ceux qui pêche aux vers dans cette fosse à chaque année je ramasse des contenants de vers dans les buissons sur le bord de la fosse...

Modifié par Qcseb
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Faut pas dire le nom de la fosse, ca va donner des idées a certains et c'est devenu tellement facile avec l'arrivé des vtt LOL. 

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