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Justin Trudeau veut désarmer les citoyens


Mouche001

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Un seul parti et les québécois ont tellement peur de voter pour eux !! Des vrais peureux encore avec leurs masques sur la bouche  😂 !!! Sans doute pour filtrer la bullshit qui en sort ! 

 

Réveillons-nous...

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Salut!

Voici l'opinion · publiée hier dans le quotidien LA PRESSE — de l'avocat Guy Lavergne, spécialiste canadien de la législation et de a réglementation sur les armes à feu :

 

Projet de loi sur les armes à feu

Un écran de fumée

Par Guy Lavergne Avocat spécialisé en réglementation des armes à feu

Ce lundi, le gouvernement canadien déposait à la Chambre des communes le projet de loi C-21 visant à interdire l’importation, la vente et la cession d’armes de poing au Canada. Selon le gouvernement, cette mesure viserait à s’attaquer aux nombreux évènements de violence armée survenus récemment dans les grandes villes canadiennes, dont Montréal.

À la suite d’une analyse détaillée du projet de loi, force est de constater que le gouvernement fait complètement fausse route et qu’encore une fois, il refuse de s’attaquer au problème sous-jacent et préfère plutôt adopter des mesures qui sont en apparence drastiques, mais manquent totalement la cible. En effet, le gouvernement s’attaque aux individus qui acquièrent des armes de poing légalement et les utilisent à des fins légales, mais il ne fait à peu près rien (sauf un léger durcissement des peines rattachées à certaines infractions) pour s’attaquer à la source du problème de la violence armée, soit le marché illégal des armes à feu et les activités des groupes criminalisés.

Un fait que plusieurs personnes ignorent est que, depuis 1998, la possession d’une arme à feu, quelle qu’elle soit, constitue une infraction criminelle au Canada. Toutefois, la loi permet présentement aux individus détenteurs d’un permis et, dans le cas des armes de poing, d’un certificat d’enregistrement, de détenir de telles armes. Il ne s’agit pas là de simples formalités. Ainsi, un demandeur de permis d’arme de poing doit non seulement avoir suivi une formation, mais doit également subir et passer un examen approfondi de son historique de vie de la part des autorités policières. Toute activité criminelle, tout problème de santé mentale associé à de la violence, tout antécédent de violence ou toute fréquentation des milieux criminalisés devrait, en supposant que les policiers font correctement leur travail, entraîner le refus ou la révocation du permis d’armes à feu.

La possession légale d’armes de poing est déjà assujettie à de nombreuses restrictions, tant pour ce qui est des lieux de possession autorisés, du transport que de l’entreposage et de l’utilisation de telles armes. Bref, il est déjà légalement impossible pour un mineur ou un individu criminalisé d’acquérir, de posséder ou de porter une arme de poing. Et pourtant, ils le font !

Les mineurs et membres des milieux criminalisés n’acquièrent pas leurs armes de poing chez l’armurier du coin. Ils le font sur le marché noir, à des prix qui sont quatre ou cinq fois supérieurs à la valeur normale de ces armes.

Ces armes de poing, sauf rare exception, entrent au pays par des voies illicites et sont distribuées par des moyens tout aussi illicites. Je souligne en passant que les canaux empruntés par ces armes illégales, soit les ports de mer, les frontières et les réserves autochtones transfrontalières, relèvent tous de la compétence fédérale. Le projet de loi C-21 ignore cette réalité.

Fermer le marché légal des armes de poing, déjà très restrictif, ne fera à peu près aucune différence quant au niveau de violence armée. Le problème se situe ailleurs. Le gouvernement canadien utilise donc un écran de fumée pour nous faire croire qu’il agit pour notre sécurité. Bref, il nous prend pour des imbéciles. Si vous le croyez et lui faites confiance, vous lui donnez raison.

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Il y a 3 heures, Kingpolaris a dit :

Il y a au moins un parti que semble réveillé....

Du point de vue de ''pour se faire élire''... Au contraire, ils dorment au gaz.

Mais oui, ils disent la vérité.

Car la route est longue pour faire comprendre aux imbéciles ignares qui composent notre population, le gros bon sens et la logique...

Éric

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Salut!

Pour votre information :

Armes à Feu : Trudeau rate la cible

Radio-Canada – Samedi 4 juin 2022 - Par James-Patrick Cannon

Le projet de loi C-21 du gouvernement Trudeau, qui vise entre autres à instaurer un « gel national » sur les armes de poing pour contrer la violence armée au pays, « manque totalement le bateau », affirme le sergent-détective à la retraite du Service de police de la Ville de Montréal, André Gélinas. 

Ça ne changera absolument rien sur le terrain, simplement parce que ce ne sont pas les bonnes personnes qui sont visées par ce projet de loi », martèle l’ex-policier, invité à commenter le dossier à l’émission Les faits d’abord.

Dévoilé en grande pompe par le premier ministre Justin Trudeau cette semaine, le projet de loi C-21, une fois adopté, doit empêcher quiconque au Canada d'acheter, de vendre, de transférer, ou d'importer des armes de poing». Les personnes qui sont déjà propriétaires d’une arme de poing pourront toutefois la conserver.

Pour André Gélinas, cette mesure est peu susceptible de contrer la violence armée au Canada, car la grande majorité des armes utilisées à des fins criminelles au Canada proviennent du marché noir américain.

L’an dernier, le service de police de Toronto avait estimé à 86 % la proportion d’armes saisies qui ont été obtenues illégalement du marché noir américain.

Un chiffre jugé conservateur par l’ancien sergent-détective. C’est probablement plus que ça. [...] On me dit que c’est très rare qu’on tombe sur une arme à feu qui soit originaire du Canada», explique celui qui entretient toujours des liens avec des policiers impliqués dans la lutte contre le trafic d'armes.

Francis Langlois, professeur d'histoire spécialisé dans les armes à feu au Cégep de Trois-Rivières et membre associé de la Chaire Raoul-Dandurand, abonde dans le même sens.

Il explique que la majorité des armes en circulation dans les réseaux criminels canadiens proviennent d’États américains comme la Georgie ou l’Alabama où les armes à feu ne sont que très peu encadrées par la loi. Le trafic se fait à partir de ces États et suit les grands axes routiers jusqu’au nord-est des États-Unis, un chemin que les experts ont nommé le Iron pipeline.

La circulation de ces armes au Canada se fait parfois par le biais de réseaux très structurés comme celui de la drogue, mais également de manière beaucoup plus improvisée», parfois même à l’insu» de Canadiens qui traversent la frontière.

Quoi qu’il en soit, l’expert est d’avis que l'offre [d’armes à feu] est tellement grande qu'il va toujours y avoir des gens prêts à en faire le trafic.»

 

Un problème politique »

Si le gouvernement Trudeau affirme vouloir renforcer la surveillance à la frontière, André Gélinas demeure perplexe, ne serait-ce qu’en raison de la situation géographique du Canada.

Les États-Unis sont le berceau de la production d'armement dans le monde, et certains États ont des lois très libérales [en matière d’armes à feu].»

Or, il estime que les autorités peuvent en faire davantage de ce côté-ci de la frontière pour assurer un meilleur contrôle.

Il montre du doigt la réticence des policiers à saisir des armes à Akwesasne, un territoire autochtone qui chevauche le Québec, l'Ontario et l'État de New York.

L’ex-policier déplore la levée de boucliers des dirigeants autochtones lors d’opérations conjointes avec leurs corps de police.

C’est un no man's land juridique où la police n'intervient pas. [...]. Le problème est politique. Chaque opération conjointe soulève un tollé. Mais les Autochtones sont les premières victimes de ces groupes criminels,» dit-il.

Francis Langlois voit aussi de mauvais œil le manque de coopération entre la GRC et les corps policiers provinciaux et autochtones.

C’est pourquoi il recommande à Ottawa de créer une escouade visant à assurer une meilleure coordination entre les corps policiers pour lutter contre le trafic d’armes, à l’image de l’opération Centaure mise sur pied par le gouvernement du Québec.

André Gélinas croit pour sa part que les autorités doivent cesser de déshabiller des corps policiers pour combattre le problème, aggravant ainsi un problème d'effectifs. La solution, à ses yeux, réside dans la création d’unités policières permanentes» pour suivre le phénomène du trafic d’armes.

Il critique le discours et les actions du gouvernement fédéral qui, à son avis, ne fait que réagir au problème, souvent à la remorque de l'opinion publique».

 

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Salut!

Pour votre information :

Crosseur comme un P.E.T. ... !

Ventes d'armes de poing: «On essaie d’accélérer le passage» de C-21, dit Trudeau

 LA PRESSE CANADIENNE = Le lundi 6 juin 2022

Par Michel Saba et Émilie  Bergeron

 

OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau assure que son gouvernement tente d'«accélérer le passage» de son projet de loi visant à imposer un gel national sur l'achat, la vente, le transfert et l'importation des armes de poing, alors que les tireurs sportifs se ruent dans les commerces spécialisés et clubs de tirs pour se procurer légalement ces armes.

«On a mis en place des régulations pour que si le passage de cette loi tarde longtemps, les régulations vont (être en vigueur) avant cela», a-t-il dit lundi en marge d'une conférence avec le président chilien, Gabriel Boric, à Ottawa.

Ces changements réglementaires doivent entrer en vigueur à la fin septembre, selon des informations communiquées à La Presse Canadienne par le bureau du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

Alors que des corps policiers et des chercheurs doutent de l'effet du projet de loi C-21, et que les tireurs sportifs se sentent injustement visés, M. Trudeau a plutôt réitéré que c'est une «mesure importante».

«Et nous allons continuer à dire que les armes de poing, les armes d’assaut ont besoin d’être plus restreintes, a-t-il dit. On a besoin d’en avoir moins dans nos communautés pour pouvoir garder des gens en sécurité.»

Il a également soutenu que son gouvernement agit sur tous les fronts pour lutter contre la violence armée.

Son gouvernement se targue d'avoir fait des investissements aux frontières ayant permis de «presque doubler» le nombre d’armes trafiquées saisies.

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne vendredi, le vice-président de l’Association canadienne des policiers, Yves Francoeur, avait noté que la proportion d'armes à feu acquises légalement qui sont saisies est «minime», bien qu'il ait qualifié le projet de loi C-21 d’un «pas dans la bonne direction».

Selon M. Francoeur, qui est également président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, le problème «ce sont les armes illégales (...) et non pas les armes légales».

 

Ventes d.docx

Modifié par Mouche001
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Ce monsieur Francoeur se met la tête sur le billot!!!

Rares sont les policiers, autres qu'à la retraite, qui osent dire les vraies choses...

Les autres sont baillonnés, soit par leurs supérieurs, soit par leur syndicat...

Chapeau levé à ce monsieur!!!

Éric

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Il y a 1 heure, Mouche001 a dit :

Salut!

Pour votre information :

Crosseur comme un P.E.T. ... !

Ventes d'armes de poing: «On essaie d’accélérer le passage» de C-21, dit Trudeau

 LA PRESSE CANADIENNE = Le lundi 6 juin 2022

Par Michel Saba et Émilie  Bergeron

 

OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau assure que son gouvernement tente d'«accélérer le passage» de son projet de loi visant à imposer un gel national sur l'achat, la vente, le transfert et l'importation des armes de poing, alors que les tireurs sportifs se ruent dans les commerces spécialisés et clubs de tirs pour se procurer légalement ces armes.

«On a mis en place des régulations pour que si le passage de cette loi tarde longtemps, les régulations vont (être en vigueur) avant cela», a-t-il dit lundi en marge d'une conférence avec le président chilien, Gabriel Boric, à Ottawa.

Ces changements réglementaires doivent entrer en vigueur à la fin septembre, selon des informations communiquées à La Presse Canadienne par le bureau du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

Alors que des corps policiers et des chercheurs doutent de l'effet du projet de loi C-21, et que les tireurs sportifs se sentent injustement visés, M. Trudeau a plutôt réitéré que c'est une «mesure importante».

«Et nous allons continuer à dire que les armes de poing, les armes d’assaut ont besoin d’être plus restreintes, a-t-il dit. On a besoin d’en avoir moins dans nos communautés pour pouvoir garder des gens en sécurité.»

Il a également soutenu que son gouvernement agit sur tous les fronts pour lutter contre la violence armée.

Son gouvernement se targue d'avoir fait des investissements aux frontières ayant permis de «presque doubler» le nombre d’armes trafiquées saisies.

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne vendredi, le vice-président de l’Association canadienne des policiers, Yves Francoeur, avait noté que la proportion d'armes à feu acquises légalement qui sont saisies est «minime», bien qu'il ait qualifié le projet de loi C-21 d’un «pas dans la bonne direction».

Selon M. Francoeur, qui est également président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, le problème «ce sont les armes illégales (...) et non pas les armes légales».

 

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Nouvelles terribles... grandes conséquences à venir... 

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je suis tout à fait d’accord avec Mailloux dans cet éditorial !

 

je me pose la question depuis le dépôt de ce projet de loi : je me débarrasse tu de mes armes?
J’pense que je vais les conserver finalement…..

 

 

 

Modifié par Garsdunord
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Il y a 17 heures, Garsdunord a dit :

je suis tout à fait d’accord avec Mailloux dans cet éditorial !

 

je me pose la question depuis le dépôt de ce projet de loi : je me débarrasse tu de mes armes?
J’pense que je vais les conserver finalement…..

 

 

 

Je me suis posé la même question. Force est de constater que depuis l'acquisition de ma première arme à feu en 2013, j'ai vu:

Un registre fédéral

Un registre provincial

Le changement de classification de plusieurs armes

Et maintenant, ceci.

C'est pas que je veux pas coopérer, mais là ça fait pas mal de changement en seulement 10 ans. Négliger ou oublier un tel changement ferait de moi un criminel. Ça veut dire que je dois être constamment à l'affut de la dernière initiative, faute de quoi je peux passer d'un citoyen modèle à un hors la loi sans jamais quitter mon fauteuil. 

Sans compter que les munitions et memberships de centre de tir coutent de plus en plus cher, parfois je me demande si je ne devrais pas plutôt m'adonner à la photo.

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