C’est un message populaire. Kazz Posté(e) Septembre 2, 2018 C’est un message populaire. Signaler Share Posté(e) Septembre 2, 2018 Comme dirait le Protecteur, allez-vous faire une tasse de café et installez-vous confortablement devant votre écran! Vous allez lire le récit des aventures d'un gars bien ordinaire (ça c'est moi) et d'une fille extraordinaire et habile à manier une canne à pêche! C'est mon deuxième séjour du mois d'août 2018 à la pourvoirie Chevreuil blanc (si ce n'est pas déjà fait, vous pouvez lire le récit de cette autre aventure). Je visitais pour la première fois le secteur Pointe-des-Pins et son fameux lac Croche dont m'ont tant parlé mes deux collègues de pêche, Mirage et Nicolas, et où à chaque année eux-mêmes racontent qu'ils y font de très belles captures! À ce sujet, Mirage a eu la générosité de me montrer ses cartes et de me procurer quelques conseils! Un ami en or! J'y vais donc en compagnie de ma complice Carole. Nous aurions bien aimé être accompagnés de nos enfants, mais les aléas du quotidien font qu'ils ont désormais à gagner leur vie, et comme il s'agissait d'une réservation de dernière minute, nous y sommes allés en duo! Nous avons réservé les mêmes dates pour l'an prochain, on souhaite qu'ils soient alors des nôtres! Nous arrivons à l'accueil le mardi 28 août, vers 15h00. Notre camps #20 est situé sur le bord du lac des Camps, un lac à mouchetées. Très bel emplacement, toujours le grand confort au Chevreuil blanc! En moins d'une trentaine de minutes, la nourriture périssable est dans le frigo, le moteur électrique et le sonar sont en place sur la chaloupe, nos bas de ligne sont faits. Sur le quai, nous en profitons pour faire connaissance avec nos voisins qui ont le camps #21. Ce sont des gens à la retraite qui viennent à la pourvoirie depuis quatre ans, toujours aux mêmes dates et au même camps, mais qui ont un succès de pêche annuel assez modeste... Ils arrivent à prendre de la mouchetée sur différents lacs (à deux, ils ont ont pris 14 cette année, en quatre jours), mais aucune arc-en-ciel au lac Croche! En quatre ans, zéro, aucune! Je leur demande ce qu'ils font, je leur explique ce que nous faisons et je vois bien dans leur visage, leur expression et leurs réponses qu'ils sont très sceptiques... Pour nous, c'est un départ! Cela dit, il vente incroyablement, tellement que notre chaloupe vire et que je dois mettre le moteur électrique aux vitesses 3, puis 4 et même 5 parce que nous virons et faisons du surplace! Un premier tour du lac me laisse voir quelques bancs de mouchetées au sonar, mais ça ne mord pas! Nous adoptons plusieurs approches, changeons nos cuillères, nos présentations... Mais ouf!! Quel vent! En trois heures, seulement trois mouchetées de prises. Cela dit, je ne m'inquiète pas trop. Ce n'est pas la première fois que la mouchetée se fait capricieuse en août. Une soirée bien agréable quand même à admirer les canards qui nagent en grand nombre sur le lac des Camps! Au matin du mercredi 29 août, on nous a attribué le lac Missionnaire qui contient de la mouchetée, mais aussi de l'achigan. À notre arrivée sur le lac, le premier constat est qu'il vente encore terriblement. Devant la dimension de ce lac et ces bourrasques de vent, avec seulement le moteur électrique qui est autorisé, je me gratte la tête... Nous y allons malgré tout, nous arrivons de peine et de misère à nous promener un peu sur le lac. Nous avons un spectateur, un héron qui semble se la couler douce! Après deux heures et la capture d'un seul achigan, nous constatons que les conditions météo ne sont pas les meilleures, compte tenu que mon moteur électrique est assez limité. Décision prise, on retourne au camps se faire un lunch et nous irons sur le lac Croche où le moteur à essence est autorisé! Oui, j'ai apporté mon petit Yamaha 6hp! Quelle bonne décision! 11h30, nous sommes sur les quais du Croche! J'installe les deux moteurs, prépare des présentations pour l'arc-en-ciel et nous sommes prêts! Nos deux montages sont similaires : plomb keel d'une once, chapelet Lucky Strike cuivré et argenté, bas de ligne de 36 pouces pour Carole, suivi d'une slow death et d'un vers, bas de ligne de 42 pouces pour moi, muni d'une slow death et d'un killer crawler couleur night crawler. Nous déroulons 80 pieds de corde pour Carole et 91 pour moi. Nous avançons, mais citron que c'est pénible! Il vente mes amis! Il vente comme j'ai rarement vécu ça sur l'eau! Très peu d'embarcations sont sur le lac, nous en voyons deux autres seulement. Malgré notre difficulté à avancer et ma difficulté à maintenir notre trajectoire, j'ai une première touche devant le camps #22! Mais je ne la ferre pas. Une des deux autres chaloupes s'approche de nous et les occupants nous font signe de la main. Nous sommes alors dans le passage entre la berge et la grande île. Les deux pêcheurs, des anglophones forts sympa, nous demandent si ça va, je réponds que nous venons d'arriver. L'un d'eux me dit qu'en deux jours et demi intensifs de pêche sur le lac Croche, ils n'ont pris aucune arc-en-ciel... Aille!! Ça fait deux duos là qui me disent la même chose... Parle, parle, jase, jase avec eux... Bang! J'ai une touche et, oui, elle est bien ferrée! Le combat s'engage, elle est désormais bien en vue et Carole n'a aucune difficulté à la passer à l'épuisette! J'entends alors en français venant de l'autre embarcation : « Hey! Bravo! » Hi! Hi! Nous repartons, contre un vent qui semble souffler dans toutes les directions. Quelques secondes après avoir compté mon 91 pieds de ligne, bang! Un deuxième combat! Il y a donc du poisson dans ce lac... Ah ben! Nous arrivons au fond d'une baie, dans un secteur où il y a de gros îlots de roches, où il faut naviguer à leur droite afin de ne pas accrocher nos lignes au fond, m'avait prévenu Mirage! La pêche à cet endroit s'est avérée excellente, autant pour Carole que pour moi. En moins de trois heures, nous avons déjà six truites arcs-en-ciel dans la glacière, sans compter les nombreuses touches et quelques unes échappées pendant le combat, voire même une qui s'est décrochée près de l'épuisette. Nous sommes toujours à patrouiller dans le même secteur – et quelle sage décision que d'avoir apporté le 6hp – quand soudain Carole a une attaque foudroyante! C'est si fort qu'elle a failli échapper sa canne, qu'elle rattrape alors avec un geste quasiment instinctif! Mais la chose n'a pas été ferrée... Je raconte donc à Carole qu'il s'est déjà pris une arc-en-ciel de 22 livres sur le lac Croche. Sans se faire trop d'attentes quand même, je nous dis à haute voix qu'il serait judicieux de ternir nos cannes avec un brin plus de fermeté. C'est alors que l'incroyable s'est produit! J'ai alors une attaque de grande envergure, d'une force telle que ça n'a rien de comparable avec ce que j'ai connu jusqu'ici à la pêche à la truite arc-en-ciel! Quel combat, ça tire beaucoup! Le voilà à portée de vue et je crie! « Aaaaah! A-Y-O-Y-E »! Le poisson s'approche, il veut s'en aller sous la chaloupe! Je manœuvre doucement tout en tenant la canne sous tension, il est à portée d'épuisette, Carole réussi à la saisir, mais c'est lourd!! Je regarde ce poisson... Je constate que c'est ma plus grosse arc-en-ciel à vie, un nouveau record présummé, mais je n'ai pas de balance, ni de ruban à mesurer! Qu'à cela ne tienne, je vois bien qu'elle est grosse! Quelques heures plus tard, de retour au camps, il est 18h00, nous voulons aller prendre de la mouchetée sur le lac des Camps, mais le ciel montre des signes de menace, et à peine quelques minutes après nous être engagés sur le lac, la pluie se met à tomber, puis ça tombe fort, puis un coup de tonnerre... Aille!! Vite, demi-tour, mais citron de citron, nous navigons à contre-vent! Avec difficulté nous gagnons le quai et nous courrons nous cacher dans le camps! Nos vêtements sont détrempés! La pluie forte ne cessera pas du reste de la soirée, ni d'une partie de la nuit. avec des coups de tonnerre fréquents. Nous décidons de nous cuisiner quelques arcs-en-ciel, tout en savourant et se remémorant la prise de cette immense truite record qui s'est avérée peser six livres, oui, six livres, et qui se retrouvait désormais dans le congélateur, bien emballée sous vide. Je me disais que c'était la prise d'une vie! Allais-je revoir ça un jour? Après une bonne nuit de sommeil, c'est le réveil du jeudi 30 août, et il avait été décidé de commencer la journée sur le lac des Camps. La pêche à la mouchetée est difficile. En trois heures de pêche, une seule de prise, et aucune autre touche! Je les vois pourtant bien au sonar, nous leur présentons nos appâts en plein face, mais ça ne mord pas. Il n'y a pas à dire, quand la mouchetée décide de bouder, elle le fait d'une manière indéfectible. Après un bon petit lunch, nous retournons sur le lac Croche. Nous avons fait de l'espace sur notre quota en nous faisant un festin la veille, et c'est avec confiance que nous nous mettons en route! Une fois sur les quais, Carole semble décidée à faire une belle pêche, sans se douter à ce moment de ce qui l'attendait... Nous mettons le cap vers le fond du lac, près des îlots de roches afin de ne pas trop nous faire brasser par les vents. Suite à un bon deux heures de pêche, le soleil se montre, il fait tout à coup très beau, les vents sont encore là, mais moins forts, le temps est magnifique! Quel bonheur d'être sur l'eau! Soudain, une attaque du côté de Carole vient rompre le calme de cette journée! C'est fort, elle retient sa canne avec beaucoup de vigueur et le coup est si puissant que le poisson a dû se ferrer, et elle me dit « Serge, je mouline, mais le fil s'en va dans le sens opposé! » Tab... Je vois bien qu'il se passe quelque chose! Sa canne en courbée et les coups saccadées se suivent, puis je vois le fil qui se promène et qui s'en va vers le mien alors que je suis en train de rentrer le tout en moulinant rapidement! Je décide de démarrer le moteur électrique à la vitesse 1, le minimum, afin de redresser l'embarcation, puis de me grouiller à rentrer ma ligne. Mais du côté de Carole, le poisson est désormais dans son dos et son fil touche le moteur.... Aille!! J'étire mon bras pour le décoller de là, et Carole a la bonne idée de se tourner et de s'assoir sur la glacière. Sage décision! Elle aura ainsi plus de marge de manœuvre. Carole est parfois nerveuse lorsqu'elle prend un poisson et elle a tendance à tirer trop fort. J'aperçois alors à une trentaine de pieds la bête... Ouf!! Je décide de me taire!! « Pas un mot mon Serge, ferme là... » La bête replonge, je dis à Carole de prendre son temps, de ne pas accélérer le moulinage, de simplement garder une tension et de ramener doucement. Le poisson est soudainement tout près de la chaloupe, je vois ça... Tab... Je me dis en moi-même « ta gueule mon homme, ta gueule... », c'est que je ne veux pas stresser ma partenaire, ni lui ajouter de la pression. Le poisson replonge alors et s'en va sous la chaloupe! Carole ne l'a pas encore vu... Je lui dit de soulever doucement sa canne et de garder une tension et mouliner sans donner de coup ni brusquer, et voilà, elle est là, à portée d'épuisette, je la prends, la soulève et... Oui!! Elle est à bord! Des cris, des rires, de la joie! Nous la regardons et nous constatons aisément qu'elle est plus grosse, beaucoup plus grosse que celle que j'avais prise la veille! Mais combien ça doit peser cette bête? Afin de prendre une photo, sans risque que Carole ne l'échappe, je lui lui coupe les branchies et une fois qu'elle est bien tranquille, nous voulons la mettre dans la glacière... Mais elle est plus longue que celle-ci! Elle entre, mais courbée en demi-lune! Comme nous avons de la glace concassée, nous la couvrons de glace, puis attendons quelques minutes jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus, et nous la ressortons le temps de prendre quelques photos! Et hop! Vite elle retourne dans la glacière, et nous la recouvrons de glace concassée! L'équipement et le montage de Carole consistait en ceci : Canne de 6 pieds 6 pouces action moyenne, moulinet de grosseur 2000 pour fil de 8 à 12 lbs, fil tressé de 10 lbs test, plomb keel d'une once, chapelet cuivré-argenté, un bas de ligne en fluocarbone de 8 lbs test, de 36 pouces de long, un hameçon slow death (#2), mais il était muni d'un bout de vers et d'un morceau de killer crawler orange. Elle avait alors déroulé 90 pieds de ligne. Nous redémarrons, il nous reste encore une truite à prendre afin de remplir notre limite. Afin de changer un peu nos présentations, j'attache à Carole un leurre plombé munie de plumes aux couleurs jaunes, orangées, noires et vertes, et qui imite une perchaude. Moi je conserve mon chapelet et mon killer crawler, mais je change la couleur, je mets du orangé! Dès que nos lignes sont déroulées, Carole a une attaque! Puis, quelques secondes après, j'en ai une! Je ferre! Oh! Je sens que c'est gros!! Un combat s'engage qui dure quelques minutes et wow! Pas aussi grosse que celle de Carole, mais comparable à celle d'hier! Une fois sur la terre ferme, devant deux témoins et munis d'une balance le poids de la mienne dépasse la barre du six livres, celle de Carole est de huit livres!! Croyez-moi, les photos donnent l'illusion que les poissons sont plus petits, sans doute à cause de l'angle. Mon record d'arc-en-ciel qui était de deux livres et trois quart, prise sur le lac Provision de cette même pourvoirie avait été battu la veille avec une prise de six livres et quelques onces. Carole venait de fracasser cette marque avec sa prise de 8 livres, puis une autre – un méné finalement – qui atteint la barre des six livres. Une fois au camps, alors que j'éviscérais nos prises, un copain est venu se présenter! Je l'ai surnommé Coco! Il a passé la soirée, pendant notre souper, ainsi qu'une une partie de la nuit sur le balcon, devant la porte patio du camps et semblait dire : « SVP, faites donc comme les autres clients et nourrissez-moi! » Mais même s'il avait l'air sympa, je suis du genre à être avare avec les animaux sauvages. Sans représenter un record à cette pourvoirie, la truite de Carole est qualifiée de prise exceptionnelle, et à la demande de l'administration de la pourvoirie, la photo sera encadrée et accrochée sur le mur du pavillon d'accueil! À ce propos, Suzanne à l'accueil a dit ceci : « Mirage va être jaloux ». Un séjour qui alimentera nos histoires pendant la prochaine année! Les grosses truites seront préparées et dégustées en famille, notamment durant le temps des fêtes! Si pendant cette dernière semaine d'août la mouchetée s'est avérée capricieuse, l'arc-en-ciel a brillé de toutes ses couleurs! À l'an prochain secteur Pointe-des-Pins de la pourvoirie Chevreuil blanc! 11 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
St-Louis Posté Septembre 2, 2018 Signaler Share Posté Septembre 2, 2018 Très bon récit et merci de partager. Belle photo. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fishermanne Posté Septembre 2, 2018 Signaler Share Posté Septembre 2, 2018 J’ai eu beaucoup de plaisir à te lire, par contre je dirais que c’est plus un roman qu’un récit de peche. Tu écris vraiment bien ce qui est rare de nos jours. Un grand bonheur de te lire. Sur le plan technique vous etes vraiment pro! Super intéressant et quelles belles photos. Un gros merci du fond du cœur. 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté Septembre 2, 2018 Signaler Share Posté Septembre 2, 2018 Merci Alain Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Blonde de fontaine Posté Septembre 2, 2018 Signaler Share Posté Septembre 2, 2018 Merci pour ce beau récit ou roman! Elles sont superbes vos truites...bravo! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
l'apprenti Posté Septembre 2, 2018 Signaler Share Posté Septembre 2, 2018 Merci Kazz de partager ton aventure avec nous . Wow Très très belle truite . 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
x-rap Posté Septembre 3, 2018 Signaler Share Posté Septembre 3, 2018 Quel récit et quelle aventure. Je te ''craillerais'' pas si il n'y avait pas de photos. Oui il y a de quoi rendre Mirage jaloux mais le connaissant il est sûrement très heureux pour vous. Un paragraphe m'interpelle cependant: ''Nous redémarrons, il nous reste encore une truite à prendre afin de remplir notre limite. Afin de changer un peu nos présentations, j'attache à Carole un leurre plombé munie de plumes aux couleurs jaunes, orangées, noires et vertes, et qui imite une perchaude. Moi je conserve mon chapelet et mon killer crawler, mais je change la couleur, je mets du orangé! Dès que nos lignes sont déroulées, Carole a une attaque! Puis, quelques secondes après, j'en ai une! Je ferre! Oh! Je sens que c'est gros!! Un combat s'engage qui dure quelques minutes et wow! Pas aussi grosse que celle de Carole, mais comparable à celle d'hier!'' Question en deux volets: Pourquoi avoir changé le montage de Carole, montage qui venait de lui rapporter la plus grosse ARC du voyage et pourquoi avoir conserver le tien, similaire, et copier les couleurs qui venaient de lui rapporter le jack pot? Serais-tu plus jaloux que Mirage? Merveilleux texte encore une fois, bravo et merci. PS: Devra-t-on te craindre le 8? 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michel1122 Posté Septembre 3, 2018 Signaler Share Posté Septembre 3, 2018 Super comme aventure et le récit quoi dire de plus 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
_Albert_ Posté Septembre 3, 2018 Signaler Share Posté Septembre 3, 2018 De la lecture bonbon! De belles photos, de belles descriptions, quelques conseils bien intégrés au texte. Que demander de mieux ! Merci ! 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kazz Posté Septembre 3, 2018 Auteur Signaler Share Posté Septembre 3, 2018 il y a 18 minutes, x-rap a dit : Quel récit et quelle aventure. Je te ''craillerais'' pas si il n'y avait pas de photos. Oui il y a de quoi rendre Mirage jaloux mais le connaissant il est sûrement très heureux pour vous. Un paragraphe m'interpelle cependant: ''Nous redémarrons, il nous reste encore une truite à prendre afin de remplir notre limite. Afin de changer un peu nos présentations, j'attache à Carole un leurre plombé munie de plumes aux couleurs jaunes, orangées, noires et vertes, et qui imite une perchaude. Moi je conserve mon chapelet et mon killer crawler, mais je change la couleur, je mets du orangé! Dès que nos lignes sont déroulées, Carole a une attaque! Puis, quelques secondes après, j'en ai une! Je ferre! Oh! Je sens que c'est gros!! Un combat s'engage qui dure quelques minutes et wow! Pas aussi grosse que celle de Carole, mais comparable à celle d'hier!'' Question en deux volets: Pourquoi avoir changé le montage de Carole, montage qui venait de lui rapporter la plus grosse ARC du voyage et pourquoi avoir conserver le tien, similaire, et copier les couleurs qui venaient de lui rapporter le jack pot? Serais-tu plus jaloux que Mirage? Merveilleux texte encore une fois, bravo et merci. PS: Devra-t-on te craindre le 8? C'est que je suis un gros vilain... Mais blague à part, comme il nous restait une seule place sur notre limite nous voulions essayer ce porte plume imitation de perchaude. C'est que la veille, une fois avoir pris ma première grosse de six livres, j'avais mis à Carole une imitation d'éperlan et elle avait pris une AEC d'une livre et trois quart. C'est elle qui a voulu que j'attache cette imitation de perchaude à sa ligne parce que ma première idée avait été de la mettre sur la mienne. Et pour me craindre le 8, vous savez que je laisse toujours les autres prendre les plus grosses! La preuve est là! Devant vos yeux! 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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