Au camp à Gilles

[buddy]

C'est dans ce sujet que je publierai les photos et les textes de mon voyage de pêche 2015 qui s'est déroulé du 28 juin au 3 juillet. Au lieu de vous faire un récit de 3 pages détaillé à n'en plus finir, je vais seulement vous publié quelques textes avec leur photos respective.

 

[buddy]

Notre voyage de pêche 2015 était prévu depuis bien longtemps. Après avoir eu une semaine de pêche difficile à la baie Pénicouane l’an passé, nous voulions un endroit où la pêche serait plus facile. C’est donc en parti pour faire plaisir à mon grand-père qui désirait revoir le coin où il a fait ses premiers voyages de pêche que nous avons choisi la zec de Labrieville comme destination. Des oncles ayant un chalet à cet endroit nous ont offert leur chalet pour la semaine, ce qui diminue fortement les coûts du voyage. Au départ, le voyage incluait Grand-père, son fils et son petit-fils, mais à force d’en parler dans les réunions de familles, quatre autres membres de la famille se sont intégrés à notre voyage. Le père de mes trois jeunes cousins allait donc leur faire vivre leur premier voyage de pêche. Dès le départ, je sentais que ce voyage allait être spécial.

 

Mes cousins ne pêchent pas souvent, alors ce voyage allait nous permettre de voir leur limite. Pour le plus jeune, William, la pêche, la chasse et les quatre-roues sont ses plus grandes passions. Son grand cousin, Jérémie, et son grand-père sont ses idoles. Pour Antoine, son idole est Sydney Crosby, vous voyez le genre. Pour lui, la pêche, ça ne bouge pas assez. Assez tolérant de caractère, il n’est pas du genre à se plaindre de l’inactivité du poisson, mais il déposera sa canne quand son temps d’attente sera fait. Olivier est l’aîné et sans que la pêche soit sa plus grande passion,  il semble plutôt aimer cette activité même qu’il a du talent! Il aime la pêche, en autant que son plus jeune frère ne prennent pas « la plus grosse »  ou en prennent plus que lui. Malheureusement pour lui, le jeune William a régulièrement pris « la plus grosse »!

 

Le voyage allait être d’une durée de 6 jours, incluant la journée d’arrivée et celle du départ. Les trois cousins, leur père et mon grand-père sont arrivés le dimanche durant l’après-midi et laissez-moi vous dire que ça pressait pour aller à la pêche... Leur pêche du soir s’est donc résumée à quelques heures sur le lac en face du camp. Rien de mieux qu’une dizaine de truites prises à deux chaloupes pour bien commencer le voyage. Ce soir, c’est Ti-Will qui a pris la plus grosse. Évidemment, ce n’est pas un réel monstre, mais si vous retombez en enfance et que vous vous mettez à sa place, assis dans la chaloupe avec votre père et votre frère, en compétition  contre l’autre chaloupe composé de votre frère ainé et votre grand-père qui a tout simplement dit : « Lui qui pogne la plus grosse a’soir fait pas la vaisselle  d’main matin! » et soudain, en trainant tranquillement  vous sentez un petit toc-toc sur votre ligne et là votre père vous dit : « Attend que ça donne trois petit coup et donne un coup avec ta canne» et que en donnant votre coup vous sentez une grosse pression sur la ligne ainsi que sur la canne et que votre père vous dit : « Ouin d’après moi tu n’as une belle » et que une fois dans le bateau, avec vos yeux d’enfant de 7 ans vous réalisez que votre truite est la plus grosse du panier, votre truite prend instantanément le titre de « la plus grosse » et votre sourire devient presque aussi long que votre truite. Je suis aussi persuadé que, une fois au camp,  vous ne pourrez pas vous empêcher d’aller voir votre grand cousin qui vient d’arriver avec son père pour lui dire :  

«  Eille, c’est moi qui a pogné à plus grosse!»

[l amateur]

ben la  encore .

[buddy]

Oui, il y en aura plus, mais je ne veux pas faire de long récit. Je oublierai seulement des textes qui m'ont été inspiré lors de mon voyage.

[Rameur]

J'aime te lire! 

[buddy]

Ben tu vas être gâté

[x-rap]

Bon récit, vite la suite.

[Rameur]

Ben tu vas être gâté

 

"Enweille-donc!  "

[neo]

Vivement la suite Buddy! 

[buddy]

LA journée de pêche

Pour la deuxième journée voyage, nous avions prévu de faire une journée sur le réservoir Pipmuacan. Pour moi, c’était LA journée de pêche. Ce réservoir, selon mes recherches, a la réputation de fournir des pêches  miraculeuses aux pêcheurs qui s’y aventure... En plus, au petit matin le soleil rayonnait à travers la porte patio du camp. Vraiment, j’étais très excité!

 

Le réservoir se situe tout au nord de la zec et notre chalet se situe tout au sud, alors la route pour se rendre est longue, mais rouler dans le bois en délogeant quelques tétras de savane et leurs poussins, c’est pas mal plus plaisant que de rouler dans le trafic de la ville. Nous avons derrière nous la chaloupe de 14 pieds que les oncles nous ont laissés pour explorer les lacs sur lesquels ils n’ont pas déjà de chaloupe et aujourd’hui, la chaloupe voguera en terrain tout nouveau. C’est donc pour cette raison que nous sommes seulement deux aujourd’hui, nous préférons explorer ce grand réservoir sans devoir se préoccuper des « autres ».

 

 Ne sachant pas vraiment où étais la mise à l’eau, je n’avais pas fait de prospection internet, c’est-à-dire de trouver des baies intéressante via  Google Earth. Donc la première chose à faire est de regarder sur le GPS pour en trouver et c’est aussi simplement que ça que nous avons pêché tout au long de la journée. Avec une application GPS sur mon cellulaire, je trouvais les baies intéressantes et on y allait. Et miracle, la première baie trouvée nous fournit en brochet! J’étais tellement content de prendre le premier brochet de la journée dans la première baie de la journée. Ça méritait bien un deuxième tour de baie ça... En refaisant un tour de baie, nous avons délogé encore plus de brochet que la première fois, cependant, peu de brochet furent rapporté au bateau, les émotions fortes qu’apportent la pêche à vue nous fait parfois raté les ferrages, vous savez sûrement de quoi je parle.

 

Avec mon père, on aime prendre un break pour le midi. Notre spécialité, les hot-dog sur le « ptit poêle au butane ». Ça goute tellement meilleur dans le bois. D’habitude, les hot-dogs se font dans la chaloupe, car les petits amis ailés se font un plaisir de venir gâcher notre shore lunch, mais cette fois-ci, nous avons trouvé une belle pointe de roche balayé par un petit vent léger, juste confortable et parfait pour faire fuir les maringouins!

 

Nous avons terminé la journée avec une vingtaine de brochets, ce qui pour moi est très très bon, c’est même ma meilleur pêche de brochet à ce jour. Je crois cependant que pour le pipmuacan, c’est une petite pêche, bof...

Le plus gros brochet a été pris par mon père et faisait 6 livres. Il m’a aussi fait trois coupures sur la main droite lors d’une mauvaise idée de ma part, c’est-à-dire d’essayer de se dépêcher pour prendre un brochet au bord du bateau. Nous avons vu plus que 20 brochets. Je me rappelle bien d’une baie où nous croyions qu’il n’y avait pas de brochet et en allant déprendre mon leurre pris dans 1 pied d’eau, nous avons «levé »  plusieurs brochets qui était dans moins de 1 pied d’eau. Magique!

 

J’aime tellement ça ce genre de pêche là. Le plaisir de la pêche au brochet, pour moi, se trouve dans l’exploration et l’aventure. J’aime entrer dans une petite baie herbeuse et me faufiler à travers les jonc sans bruit en observant attentivement pour voir des brochets ou pour observer les obstacles pouvant en abriter. C’est vraiment ce sentiment de traque et d’exploration que j’aime. Que dire du contact avec la nature! Entendre les oiseaux dans la forêt, déloger les canards de cacher ou même se faire « splacher » par un gros castor bougon.

Il y a aussi les émotions plus vives, comme quand notre cœur saute un battement au moment où un beau brochet sort de sous l’arbre pour venir saisir notre leurre ou encore quand on fait un doublé de «gros brochet»...

 

 Et puis la pêche au brochet, c’est beaucoup moins dur que la pêche à plusieurs espèces. Quelques leurres varié (poisson nageur, cuillères, spinnerbait), une baie et on lance.  Vraiment, je ne sais pas comment on peut ne pas aimer la pêche au brochet.

 

Plus les années passent, plus je découvre mon style de pêche. Mon style de pêche, c’est ça! Même que, je ferais bien un séjour plus long sur ce plan d’eau...