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Il y a 13 heures, EL Protector a dit :

...

Pour changer mon nick et d'enlever le EL , en effet  je trouve que ca fait mafioso mexicain.. Vais y réfléchir

EL moppeux? OU el MOPPO  ou le mopologue ?? avez vous des idées aussi farfelues que celui qui devra changer son nick, afin de calmer la tension entre membre..

je me risque YVAN LE TERRRRRRRRRRIBLE

Update : un peu de auto chop chop - pour permettre aux paresseux en lecture de se détendre avec une petite lecture.

Qu'est qu'une mope, qu'est qu'un mopologue ?

 

*** Tiré du doc La mope dans tous ses usages par Ludmila Bovet, Québec français, (165), 89–91 ***

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La mope 

Selon le Petit Robert, la serpillière moderne, à savoir une « pièce de toile épaisse à tissage gaufré servant à laver les sols » date de 1934. 

Passer la mop

L’expression le gars qui passe la mop désigne l’homme à tout faire et, dans d’autres contextes, celui qui est à disposition pour effectuer n’importe quelle tâche, autrement dit le bouche-trou

Passer la mop est une activité qui se pratique aussi en politique quand il est nécessaire de faire le ménage : « Le nouveau chef aurait peut-être intérêt à attendre que Gilles Taillon et la direction du parti passent la “mop” avant de prendre la relève. Cela, par contre, ne ferait que prolonger une situation invivable avec M. Taillon à la tête de l’ADQ » (Vincent Marissal, La Presse, 11 novembre 2009).

Le style moppe

Le terme peu flatteur de vieille moppe désigne une vieille femme qu’on n’aime pas et aussi « la vieille moppe qui tient salon à Drapoville, depuis des temps immémoriaux » (Jean Côté, On va les avoir les Anglais!, 1973). Il s’agit d’une tenancière de bordel ; le même sens péjoratif s’applique au mot vadrouille en France : « femme de mauvaise vie, prosti- tuée » (Petit Robert ; depuis 1867, terme maintenant vieilli). « Le garde-chasse, c’est rien qu’une moppe. Il a peur de son ombre » (Claude-Henri Grignon, Le déserteur, radio- roman, 13 février 1939). C’est la même image que dans l’expression familière c’est une vraie lavette, qui s’applique à un homme mou, lâche, ainsi que c’est une chiffe molle.

Mopper « battre, frapper » a été relevé par les glossaires québécois, et aussi au sens moins violent de « rabrouer, réprimander ».

Mop(p)ologiste et mop(p)ologue : diplômé en mop(p)ologie

« Les “moppologistes”, comme ils se désignent eux-mêmes, sont ces gens, ces hommes, ces femmes surtout, qui, tous les autres jours de l’année, astiquent le parlement. C’est le personnel préposé à l’entretien » (Le Soleil, 31 décembre 1975, p. D-17, col. 3). Dans les hôpitaux, les moppologues tiennent souvent un rôle de psychologue : « Les préposés n’ont aucune spécialité, sauf celle de la tendresse. Un peu d’eau de cologne sur des joues desséchées, nettoyer le plancher des chambres en perdant du temps à parler avec les occupants. Ce sont, dit-on, des “moppologues”, leurs diplômes de patience et de gentillesse sont parmi les plus difficiles à obtenir » (Cyberpresse, 30 avril 2007.)

C’est un sujet qui se prête bien à l’ironie : « Dans L’Osservatore Romano, le père Georges Cottier, le théologue personnel du pape (le théologue est au théologien ce que le “mopologue” est au concierge : un diplômé en orgueil et un spécialiste ès prétentions) qualifie de péchés les actes homosexuels » (Le Nouvelliste, 14 juillet 2000, p. 6). « Étant donné que j’ai travaillé à plusieurs reprises dans l’entretien ménager, je suis beaucoup plus cultivé que je ne le croyais. Je pourrais même [...] m’inscrire éventuellement à des cours de moppologie avancée. À la fin du programme, j’aurais peut-être droit à une belle moppe neuve à encadrer avec mon diplôme ! » (Le Soleil, 21 août 1993, p. A-12).

Ces termes sont de bons exemples de la créativité lexicale propre au français du Québec ; ils n’ont pas été relevés en français de Belgique, pas plus que ne l’ont été les emplois figurés du verbe mopper.

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https://www.erudit.org/fr/revues/qf/2012-n165-qf089/66474ac.pdf

 

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méchante pollution visuelle et je ne lirai pas ca, :ph34r: Et pour l'atmosphere ici dans ce sujet c'est tres détendu et cordial, alors nul besoin de le détendre plus.

laissons les belligérants s'essoufler, et de débuter 2024 avec de nouvelles guéguerre et chicanes :lol:

Modifié par EL Protector
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il y a 48 minutes, Bach a dit :

 

Pour détendre l'atmosphère je propose une bonne et grande lecture.

Qu'est une mop, mope ou moppe ?

Tiré du doc La mop dans tous ses usages par Ludmila Bovet, Québec français, (165), 89–91

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Moppe. Balai à franges. Il n’y a que chez nous qu’on utilise le / la moppe. Au bout de cette manière de balai : comme une chevelure de laine de la poupée de nos grands-mères. Et que ramas- sait bonne-maman sous le lit ? Des... minous, bien entendu.

Cette poétique description de la moppe figure, avec d’autres belgicismes, dans Le Soir (quotidien belge), en date du 17 février 2005. L’auteur ignorait qu’au Québec les minous1 se délogent aussi avec une mop(pe). Ce mot avait déjà fait l’objet d’un commentaire dans le même journal l’année précédente : « La mop est un balai à franges ou un balai laveur. Le mot est inconnu des dictionnaires fran- çais, mais on le retrouve au Québec avec les variantes orthographiques mope et moppe. Il s’agit d’un anglicisme que le Diction- naire québécois d’aujourd’hui glose, selon le cas, par vadrouille à franges ou vadrouille- éponge. L’emprunt de mop par le français de Belgique ne date pas d’hier, le dictionnaire de Christian Delcourt le relève déjà dans L’art culinaire et ménager d’Elen-Simon, paru en 1937 » (Le Soir, 25 février 2004).

L’usage de mop en Belgique est certaine- ment antérieur à 1937. Pour le Québec, les documents d’archives ont révélé que mop figure parmi les plus anciens anglicismes qui sont entrés dans le français du Québec à la faveur des échanges commerciaux qui se sont établis avec l’Angleterre au XVIIIe siècle, après la Conquête. Mop a été relevé dans un inventaire de biens rédigé par un notaire, à Québec, en 1792 : « une moppe et les brosses à plancher2 ». La première attestation du mot est, pour l’instant, celle de La Gazette de Québec : « balais et mopes, couperoses [?], savon [...] » (26 mai 1785, p. 4, col. 2). Au cours du XIXe siècle, on trouve les graphies mope et moppe. De nos jours, il semble que la graphie mop soit aussi fréquente que moppe ; le mot est féminin au Québec, alors qu’en Belgique les deux genres coexistent.

Les autres mots anglais qui étaient entrés dans l’usage d’ici autour de 1780 avaient tous régressé deux cents ans plus tard : ale, breeches, saucepan, mahogany, corduroy, thépot, barley, set, strap, canister . De nosjours, set de vaisselle est encore en usage, mais qu’en est-il des autres, à l’exception de mop ?

On peut se demander avec quoi on nettoyait les planchers en Nouvelle-France avant que les mops arrivent d’Angleterre... La vadrouille est aussi un balai ayant à son bout de vieux morceaux de cordages ; le mot est attesté depuis 1678. Le faubert est un instrument analogue « servant à sécher le pont des navires après le lavage ou la pluie » (Petit Robert) ; ce terme de marine est attesté depuis 1643 sous la forme fauber.

Avant, le balai (mot attesté depuis le XIIe siècle) servait à évacuer la poussière et les détritus ; puis on lavait le plancher, à quatre pattes par terre, avec une brosse ou une serpillière, mot attesté depuis 1403 au sens de « grosse toile d’em- ballage ou à laver ». Selon le Petit Robert, la serpillière moderne, à savoir une « pièce de toile épaisse à tissage gaufré servant à laver les sols » date de 1934. C’est le terme le plus couramment utilisé en France de nos jours ; mais d’autres termes étaient et sont peut-être encore en usage dans les diverses régions de France, comme l’a révélé une enquête linguistique à la fin des années 1970.

Le mot wassingue était alors courant dans le Nord mais aussi connu un peu partout ; la cinse est un mot de l’Ouest qui est aussi usité en Acadie ; la loque ou loque à reloqueter est courant en Belgique et connu aussi dans le Nord de la France4. En Suisse romande, la panosse est le terme usuel, qui est aussi employé dans tout le domaine francoprovençal (Jura, Savoie, Bresse, Lyonnais, etc.). Il y a aussi le torchon, la guenille, le chiffon, la toile, la peille...5 On remarque que, dans beaucoup de régions, trois ou quatre mots sont en concurrence. Probablement que ces usages régionaux ont reculé face au mot serpillière, depuis quarante ans.

Passer la mop

« Rentrée chez moi, je m’attaquai à ce que je supposais être “la mop”. Mais l’usage de cet ustensile s’avéra plus difficile que je ne l’aurais cru. Tordre cette longue barbe de dix pouces de filasse que le savon rendait gluante me demanda un effort musculaire épuisant » (Nathalie Fontaine, Maudits Françaîs !, Éd. de l’Homme, 1964, p. 62). « À travail égal, le salaire devrait aussi l’être ? Allez dire cela au gars qui passe la moppe chez Wal-Mart. Lorsque ce dernier compare son salaire au syndiqué qui passe la vadrouille chez Abitibi- Bowater, il doit se dire qu’il n’est pas né sur la bonne planète » (Le Nouvelliste, 28 janvier 2010, p. 8).

Ce n’est pas un travail de tout repos, il faut le dire. L’expression le gars qui passe la mop désigne l’homme à tout faire et, dans d’autres contextes, celui qui est à disposition pour effectuer n’importe quelle tâche, autre- ment dit le bouche-trou : « En offrant un contrat à Jeremy Hunt, les Capitales s’assu- raient de compter sur un lanceur de réserve. Le joueur d’avant-champ [...] a offert ses services pour lancer quelques manches, ici et là, au cours de la saison. “[...] Il m’a demandé de l’utiliser un peu, pour passer la moppe, et je compte bien le faire [...]”, soulignait le gérant » (Le Soleil, 15 mai 2010, p. 78).

Passer la mop est une activité qui se pratique aussi en politique quand il est néces- saire de faire le ménage : « Le nouveau chef aurait peut-être intérêt à attendre que Gilles Taillon et la direction du parti passent la “mop” avant de prendre la relève. Cela, par contre, ne ferait que prolonger une situation invivable avec M. Taillon à la tête de l’ADQ » (Vincent Marissal, La Presse, 11 novembre 2009, p. A-5).

Le style moppe

L’allure de la mop se prête à toutes sortes de comparaisons, aussi bien au propre qu’au figuré : « C’était un de ces petits chiens à grands poils qui ont l’air d’une moppe à planchers qui a perdu son manche » (Émile

Coderrre, Rêveries de Jean Narrache, mono- logue diffusé à la radio, 20 novembre 1940)6. La même image s’applique à des cheveux ébouriffés : tête de moppe. C’est un calque de l’anglais mop-head « a person having a “mop” of hair » ; en anglais, un des sens de mop est celui de « masse épaisse de cheveux (ou de feuillage) », par exemple : « A little boy [...] with a splendid mop of bright waving hair », emploi standard et non pas familier, de même que mop-haired. Avoir une moppe sur la tête peut aussi signifier « avoir une bosse » : « des loups marins [...], des têtes de joual là. Ça l’a eune bosse, eune moppe su la tête, là » (Les Escoumins, attes- tation orale, sans date). Le terme peu flat- teur de vieille moppe désigne une vieille femme qu’on n’aime pas et aussi « la vieille moppe qui tient salon à Drapoville, depuis des temps immémoriaux » (Jean Côté, On va les avoir les Anglais!, 1973, p. 46). Il s’agit d’une tenancière de bordel ; le même sens péjoratif s’applique au mot vadrouille en France : « femme de mauvaise vie, prosti- tuée » (Petit Robert ; depuis 1867, terme maintenant vieilli). « Le garde-chasse, c’est rien qu’une moppe. Il a peur de son ombre » (Claude-Henri Grignon, Le déserteur, radio- roman, 13 février 1939). C’est la même image que dans l’expression familière c’est une vraie lavette, qui s’applique à un homme mou, lâche, ainsi que c’est une chiffe molle.

Avoir la moppe, mopper

Il est plus difficile de comprendre les expressions avoir la moppe, qui signifie « bouder, être triste », et se lever avec la moppe « se lever de mauvaise humeur » : « c’est de même depuis que Gisèle a la moppe » (Jean Desprez, Docteur Claudine,

radioroman, 10 juillet 1958). « Je sais pour- quoi il a la mop ; il s’est chicané avec sa femme encore une fois » (Sainte-Angèle, enquête effectuée en 19717). Ce sens a bel et bien une origine anglaise, mais n’a rien à voir avec un balai à franges. Le Oxford English Dictionary relève l’expression the mopes (depuis 1825) au sens de « depres- sion of spirits » : « I have got the mopes ». C’est l’équivalent de avoir les bleus, bien connu au Québec, qui est un calque de l’an- glais to have the blues « avoir le cafard ». En anglais, a mope désigne aussi une personne déprimée (depuis 1693). Les mots mope et mopes dérivent du verbe to mope, dont l’origine est obscure et qui, selon le diction- naire Oxford, n’a probablement aucun lien avecleverbetomop«torubwithamop » (depuis 1755). To mope signifie 1 : « être dans un état d’inconscience », d’où « se comporter sans réfléchir » (depuis 1568) et 2 : « céder à l’ennui, rester apathique » (depuis 1590).

C’est bien de là que vient le verbe mop(p) er au sens de « faire la tête, bouder » en fran- çais québécois : « Seulement, si tu veux lui faire une bonne impression, t’es mieux d’arrêter de “mopper” » (Gratien Gélinas, Les Fridolinades 1945 et 1946, Montréal, Quinze, 1980, p. 99.) Dans un monologue d’Yvon Deschamps, en attendant la parade de la Saint-Jean : « [...] le p’tit était toute [sic] excité, y dit : aye, popa, popa, m’a tu voir le père Noël ? Ben non, ben non [...]. Fait que là, y a mopé un p’tit peu, mais après ça, y s’est arrêté » (Yvon Deschamps, Monologues, Leméac, 1973, p. 26-27).

Mopper, passer à la moppe, se faire mopper

Il y a mopper le plancher « le frotter avec une mop », mais aussi mopper quelque chose, au sens de « ramasser quelque chose avec la vadrouille à franges », que ce soit un liquide : mopper l’eau dans le sous-sol (lors d’une inondation) et « On n’arrêtait pas de moppper le sang. Je n’avais même pas fermé le thorax qu’on a paqueté de compresses » (lors d’une opération ; Le Soleil, 8 avril 2006, p. A-3) ; ou toute chose qui traîne par terre : « en passant sous l’lit, j’ai moppé cte morceau d’papier-là » (Laval Goupil, Le djibou, pièce en deux actes, Éditions d’Acadie, 1975, p. 23). Aussi en emploi intransitif : « On moppe ! Depuis ce matin, on essaie de limiter les dégâts. On a placé des chaudières partout » (Le Nouvelliste, 18 avril 2007, p. 4).

Les exemples écrits n’abondent pas lorsqu’il s’agit d’un mot du registre familier. Heureusement, il a aussi fait carrière dans le domaine politique, où l’image du balayage et du nettoyage est suggestive. Dans le journal satirique des années 1930, Le Goglu, figure ce texte sous une caricature : « On peut voir Édouard Perron moppant le pont à l’amié- site » (19 septembre 1930, p. 5). La même image de bateau se retrouve dans ces propos de Jean-Guy Moreau : « Pour moi, l’humour c’est une façon de cicatriser, mais les gens ont peut-être trouvé difficile tout de suite après le référendum de voir René Lévesque en train de “mopper” la cale du bateau qui prenait l’eau » (Dans Au Masculin, novembre 1983, p. 6).

Il s’agit de limiter les dégâts, mais le coup de balai peut aussi être violent et radical pour éliminer ceux qui nous gênent : « [S’il vient quelqu’un pour me faire sortir (d’une salle de réunion)], je le passerai à la moppe d’une si belle manière qu’il s’en souviendra le reste de ses jours » (Le Vrai Canard, Montréal, 20 décembre 1879, p. 2, col. 2). Se faire mopper, c’est se faire battre aux élections, se faire éliminer, se faire régler son compte : « Testateurs qui avez longtemps craint pour vos droits, héritiers qu’agite la malaise, vous allez avoir le show de votre vie. [...] Pensez donc, Pamphile va se faire mopper. Non, mopper n’est pas le mot, nous devrions dire “brosser”, “masser”, avec une vitesse et une raideur épouvantables. [...] La volonté outragée du beau-père va se matérialiser en un cyclone furieux qui va balayer l’autre sur le plancher et le sortir par un châssis » (Le Goglu, 14 octobre 1932, p. 3, col. 2-3).

Ce sens découle aussi de l’anglais to mop up et to mop the floor with somebody, expres- sion familière signifiant « battre quelqu’un à plate couture ». Cette image où l’on frotte le plancher avec quelqu’un fait penser à l’expression « faire mordre la poussière à quelqu’un ».

Mopper « battre, frapper » a été relevé par les glossaires québécois, et aussi au sens moins violent de « rabrouer, réprimander8 ».

Mop(p)ologiste et mop(p)ologue : diplômé en mop(p)ologie

« Les “moppologistes”, comme ils se désignent eux-mêmes, sont ces gens, ces hommes, ces femmes surtout, qui, tous les autres jours de l’année, astiquent le parle- ment. C’est le personnel préposé à l’entre- tien » (Le Soleil, 31 décembre 1975, p. D-17, col. 3). Dans les hôpitaux, les moppologues tiennent souvent un rôle de psychologue : « Les préposés n’ont aucune spécialité, sauf celle de la tendresse. Un peu d’eau de cologne sur des joues desséchées, nettoyer le plancher des chambres en perdant du temps à parler avec les occupants. Ce sont, dit-on, des “moppologues”, leurs diplômes de patience et de gentillesse sont parmi les plus difficiles à obtenir » (Cyberpresse, 30 avril 2007.)

C’est un sujet qui se prête bien à l’ironie : « Dans L’Osservatore Romano, le père Georges Cottier, le théologue personnel du pape (le théologue est au théologien ce que le “mopologue” est au concierge : un diplômé en orgueil et un spécialiste ès prétentions) qualifie de péchés les actes homosexuels » (Le Nouvelliste, 14 juillet 2000, p. 6). « Étant donné que j’ai travaillé à plusieurs reprises dans l’entretien ménager, je suis beaucoup plus cultivé que je ne le croyais. Je pourrais même [...] m’inscrire éventuellement à des cours de moppologie avancée. À la fin du programme, j’aurais peut-être droit à une belle moppe neuve à encadrer avec mon diplôme ! » (Le Soleil, 21 août 1993, p. A-12).

Ces termes sont de bons exemples de la créativité lexicale propre au français du Québec ; ils n’ont pas été relevés en français de Belgique, pas plus que ne l’ont été les emplois figurés du verbe mopper.

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https://www.erudit.org/fr/revues/qf/2012-n165-qf089/66474ac.pdf

 

Manque d'images. Trop de mots.

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