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Abattage de la majorité des cerfs dans le parc de Longueuil


Mouche001

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Il y a 5 heures, Mouche001 a dit :

Salut!

Pour votre information :

Une cinquantaine de cerfs à abattre dans l’est de Montréal

LE DEVOIR - Par Jeanne Corriveau - Le 18 décembre 2021

Les cerfs sont abondants à Longueuil et au parc national des Îles-de-Boucherville, mais ils le sont aussi à Montréal. Un rapport d’experts déposé à la Ville de Montréal en mars dernier fait état de la présence de 64 cerfs au parc nature de la Pointe-aux-Prairies et recommande une réduction de la population de 70 à 80 %, ce qui équivaut à l’élimination d’une cinquantaine de cerfs.

Un rapport recommande une réduction importante de la population de cervidés au parc nature de la Pointe-aux-Prairies.

Le rapport remis par le Centre d’étude de la forêt en mars 2021 au Service des parcs de la Ville de Montréal, que Le Devoir a obtenu en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics, mentionne que deux décennies de broutement des cerfs ont causé des dommages importants à la végétation du parc nature et ont favorisé les espèces envahissantes telles que le nerprun.

L’inventaire aérien réalisé en mars 2021 a permis de confirmer la présence de 64 cerfs dans le parc nature et les experts recommandent de limiter le nombre de cervidés à une population de 13 à 19 individus, afin d’atteindre une densité de 5 à 7,5 cerfs / km². Cette recommandation signifie donc qu’entre 45 et 51 cerfs devraient être éliminés. Les experts recommandent une « méthode de contrôle létale dont l’efficacité est démontrée » pour réduire la population de cervidés.

Les experts mentionnent « l’urgence d’agir », mais préviennent qu’une campagne de sensibilisation auprès du public sera nécessaire « en raison de la perception défavorable d’une partie du public à l’égard des méthodes de contrôle létales ». Ils signalent aussi qu’un contrôle de la population annuel sera requis compte tenu de la capacité de reproduction des cervidés et de l’arrivée possible de cerfs provenant des régions environnantes.

Différentes méthodes

Les experts décrivent les différentes méthodes qui pourraient être utilisées pour contrôler la population de cerfs, telles que la chasse contrôlée, l’abattage par des professionnels, la capture et l’euthanasie ainsi que la capture et la relocalisation. Cette dernière option ne présente aucun avantage et occasionne un stress important aux animaux en plus de faciliter la transmission de maladies et de parasites, souligne toutefois le rapport.

La section du rapport détaillant les moyens recommandés par les experts pour réduire la population de cerfs au parc nature de la Pointe-aux-Prairies est cependant caviardée.

La réduction de la population de cerfs ne sera pas suffisante pour réhabiliter le couvert forestier et la présence des espèces envahissantes, ajoutent les experts qui insistent donc sur la nécessité d’installer des clôtures et des « exclos » pour protéger certains secteurs du parc.

La présence du cerf dans l’Est de l’île de Montréal a été mentionnée pour la première fois en 1997. Si l’inventaire aérien du printemps a permis de dénombrer 64 individus dans le parc nature de la Pointe-aux-Prairies, cette évaluation pourrait être sous-estimée puisqu’il est impossible de survoler certains secteurs en raison de la présence de voies ferrées, note-t-on dans le rapport. Des cervidés ont aussi été observés dans des secteurs avoisinants, notamment au parc nature du Ruisseau-De-Montigny et à celui du Bois-d’Anjou.

La Ville de Montréal n’a toujours pas annoncé ses intentions concernant les cerfs du parc nature de la Pointe-aux Prairies. En mars dernier, la mairesse Valérie Plante avait affirmé qu’elle ne préconisait pas leur abattage, désireuse de ne pas créer de polémique comme celle vécue à Longueuil. Le mois dernier, la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a annoncé qu’une soixantaine de cerfs seraient abattus au parc Michel-Chartrand.

 

Ca dérange tellement pas des chevreux près des autoroutes ..laissez les donc tranquille .

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Pour ceux qui ont aucune idée de la grandeur du parc a Longueuil , 1.5 Km par 500 M , placé 70 chevreuils la dedans de la verdure il en resteras plus bientôt .

De la Chasse ? ... même une flèche perdu serait un danger pour les habitant au alentours . Go on pousse ca dans un coin pis on euthanasie ca en catimini .

Pas de journalistes , pas de cameras , pas de senteux pis on passe a l'action ...that's it . 

 

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Une flèche perdue serait dangereuse ??? Combien de gens ont reçu une flèche perdue ?? La chasse a l'arc se pratique a très courte distance , généralement moins de 30 mètres !

Il faut toujours utiliser une arme a feu , un arc ou arbalète avec prudence.

Oui ce sont des armes qui tuent, mais faut pas exagérer non plus🤔 Probablement plus dangereux de rencontrer un membre de gang de rue avec une arme interdite venant du marché noir, eux ils ont déjà tués plusieurs fois !🤫

 

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Vous avez été nombreux à commenter l’éditorial de Philippe Mercure sur les cerfs de Virginie de Longueuil, une majorité appuyant la décision de la mairesse Catherine Fournier d’euthanasier une soixantaine de bêtes du parc Michel-Chartrand.

Sage décision

J’adore les animaux, j’ai horreur de la chasse, mais quand un cheptel menace l’environnement et même sa propre population qui sera incapable éventuellement de se nourrir, je peux tout à fait comprendre. C’est logique. Surtout qu’on n’annonce pas un carnage, mais l’euthanasie et, qu’en plus, des gens dans le besoin pourront profiter de la viande. Sage décision de Mme Fournier. Ça prend du courage et je l’en félicite.

Lisette David

Une présence qui dépasse les limites du parc

J’espère qu’elle pourra procéder, car je suis de Longueuil et je peux vous dire que ces cerfs viennent dans nos cours et mangent nos potagers, nos fleurs durant l’été et nos cèdres durant l’hiver.

Françoise Paquin, Longueuil

La seule solution pour l’écosystème

Tellement d’accord ! On a perdu trop de temps avec ce dossier. Si tous les opposants à l’abattage des cerfs étaient végétariens, je pourrais comprendre, mais je doute que ce soit le cas. En quoi un bambi a-t-il plus de valeur qu’un bœuf ou une poule ? Je suis allée au parc Michel Chartrand cet été et il est évident que l’écosystème est menacé. Vivement qu’on mette la seule solution viable en œuvre.

Julie Villeneuve, Verdun

Pas besoin d’être spécialiste

Je suis à 100 % d’accord avec l’éditorial de Philippe Mercure concernant les cerfs de Longueuil. J’habite tout près du parc Michel-Chartrand depuis plus de 30 ans. Il ne faut pas être spécialiste pour réaliser à quel point la végétation du parc s’est dégradée. Et il est complètement anormal de se promener dans nos rues et d’y rencontrer plusieurs cerfs (j’en ai déjà vu neuf, sur mon petit terrain) qui cherchent désespérément de la nourriture. J’admire la volonté de notre nouvelle mairesse de prendre les décisions qu’il faut pour régler ce problème. Et aussi de se préoccuper des mesures qu’il faudra mettre en place pour retrouver une belle biodiversité dans notre parc urbain.

Louise Côté, Longueuil

Le déménagement serait désormais trop risqué ?

Ce que je ne comprends pas dans ce débat, c’est qu’au début du siècle dernier on a déménagé des dizaines de cerfs de la Gaspésie pour peupler l’île d’Anticosti… avec succès ! Aujourd’hui, avec des moyens modernes, les scientifiques nous disent que ce n’est pas possible de les déplacer sans risque pour la survie de ces animaux ! Avouons que c’est discutable !

Jacques Turmel

Repenser l’aménagement

Au-delà des moyens qui devront être pris pour faire diminuer cette population incontrôlée de cerfs, c’est toute la question des passes migratoires en milieu périurbain qu’il faut promouvoir, car le problème ne date pas d’hier à Longueuil. En l’absence de prédateurs naturels en zone habitée, il faut créer les aménagements nécessaires afin de rediriger en continu les populations excédentaires vers les bois environnants, où les activités de chasse et de prédation naturelle seront présentes.

Pierre Walsh Lebel, ingénieur forestier, Sainte-Julie

La chasse existe toujours

Cessons l’hypocrisie et assumons. La chasse, d’abord de subsistance et plus récemment sportive, se pratique à la grandeur du territoire canadien et québécois depuis des centaines, voire des milliers d’années et elle est encore tout à fait légale. De plus, la majorité de la population consomme de la viande. Alors, si un milieu est menacé par une surpopulation de cerfs, nous n’avons pas à utiliser inefficacement l’argent de nos taxes pour faire plaisir à une infime minorité alors que d’autres besoins sont criants.

Pierre Lemelin

L’ironie de la situation

Bien que je sois d’accord avec la décision de la mairesse, vous auriez quand même pu souligner l’ironie de la situation. Soixante cerfs qui détruisent un parc, alors que l’humain est la principale cause de la destruction des écosystèmes. Et ne parlons surtout pas de la surpopulation humaine…

Martin Lavoie, biologiste

Le déménagement des bêtes se peut

Ce n’est pas courageux. Il est possible de déménager ces cerfs dans un rayon de 150 km. Il y a plusieurs propriétaires de terrains boisés qui auraient été enchantés de recevoir ces cerfs.

Robert Nault

Prévenir l’incontrôlable

Je fais partie de ceux qui aiment contempler les cerfs lorsque je vais marcher au parc régional. Toutefois, je suis totalement d’accord avec la décision de la mairesse. Si la Ville de Longueuil n’agit pas maintenant, le nombre de cerfs va encore doubler. L’an passé, on parlait de 30 cerfs dans le parc, l’an prochain ce sera 120. Ça deviendrait incontrôlable et il y aurait des accidents mettant en danger les automobilistes des alentours.

Claudette Béland

Les cerfs victimes de notre envahissement

J’habite à côté du parc Michel-Chartrand depuis 15 ans. Je le fréquente presque quotidiennement. J’ai pu voir les effets néfastes de la surpopulation de cerfs sur la flore du parc, mais aussi sur les cerfs eux-mêmes dont plusieurs présentent des signes de sous-alimentation. J’aime côtoyer ces belles bêtes, mais je suis consciente que nous sommes responsables des conditions de vie que l’envahissement et l’encerclement de leur territoire leur ont imposées. Je suis parfaitement d’accord avec la décision de leur imposer une fin sans souffrance. C’est notre responsabilité.

Diane Dulong

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