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Abattage de la majorité des cerfs dans le parc de Longueuil


Mouche001

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Stéphanie Vadnais, Directrice générale adjointe, Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs et Héritage faune

Lundi, 13 décembre 2021 05:00 MISE À JOUR Lundi, 13 décembre 2021 05:00

La nouvelle de l’abattage à venir des cerfs en surpopulation dans le parc Michel-Chartrand de Longueuil fait ressortir l’importance cruciale d’une gestion adéquate des espèces fauniques.  

La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) demande que les chasseurs soient mieux intégrés dans la gestion des populations de gibier et qu’ils fassent partie des solutions envisagées pour prévenir une surpopulation, non seulement dans le parc dont il est question depuis un an, mais dans l’ensemble des milieux périurbains de la province.  

La chasse est un outil de gestion qui aurait pu prévenir ce genre de situation et qui sensibilise les utilisateurs aux enjeux de conservation. 

Déséquilibre

Selon le rapport de la Table de concertation, la situation du parc Michel-Chartrand est arrivée à un point tel que seul l’abattage d’un grand nombre de cerfs peut donner le souffle nécessaire à l’écosystème pour qu’il puisse enfin se régénérer. Il est malheureux d’en arriver à un tel déséquilibre et à une solution aussi onéreuse et drastique alors que la chasse est reconnue comme un outil de gestion des populations fiable, en plus d’être peu couteuse et d’être un atout pour l’économie de la région. 

La chasse est une façon de réguler une population en prélevant les spécimens en trop, de manière à respecter la capacité de support d’un habitat. En laissant suffisamment d’espace et de nourriture aux animaux, ils se développent normalement et sainement.  

Dans le cas des cerfs, un trop grand nombre d’individus est non seulement dangereux pour leur espèce, mais pour celles qui subissent leur présence. Les cerfs en surnombre sont vecteurs de maladies comme la maladie de Lyme, véritable fléau en progression, puisqu’ils transportent la tique à pattes noires qui en est porteuse. Ils détruisent aussi la flore indigène et accentuent les problèmes liés à la prolifération d’espèces exotiques envahissantes. 

Concrètement

La FédéCP est d’avis que les chasseurs, encadrés par des mesures adaptées à la chasse dans un milieu hautement fréquenté, font partie d’une solution durable. Par exemple, la chasse à l’arc ou à l’arbalète est appropriée dans un contexte de chasse où la distance de tir est réduite. Notons tout de même que, à l’arme à feu, à l’arc ou à l’arbalète, aucun accident de chasse entre chasseur et non-chasseur n’est survenu au Québec. 

 

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il y a 9 minutes, mini pro 165 a dit :

bon, c'est rendu qu'ils veulent tuer les chevreuils dans les iles de boucherville....😖

«250 cerfs de trop au parc des Îles-de-Boucherville»

Je pensais que labas leur population etait stable

J'en voie meme de moins en moins .... il y a une dizaine d'année, je pouvait encore les voir assez régulierement et meme les nourrir a la main 

mais ca fait un bout que je les appercois plus sauf quelques uns morts au abords de la route

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Le parc national des Îles-de-Boucherville est confronté à un sérieux problème de surpopulation de cerfs de Virginie, a appris Le Devoir. Les données officielles démontrent qu’il y a au moins 250 cerfs de trop, ce qui a des conséquences importantes sur cet écosystème protégé. Mais même si le gouvernement est au fait du problème depuis plusieurs années, il n’a toujours pas trouvé de solution pour régler la situation.

© Alexandre Shields Le Devoir Le gouvernement du Québec connaît le problème depuis plusieurs années, mais il n’a toujours pas trouvé de solution.

Selon le plus récent inventaire disponible auprès du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), soit celui de 2021, on retrouve 299 cerfs dans le parc national des Îles-de-Boucherville, un milieu protégé constitué de cinq petites îles situées sur le cours du fleuve Saint-Laurent, entre Montréal et Boucherville. Concrètement, la densité de cervidés y est de 30 bêtes par kilomètre carré (km2). À titre de comparaison, au plus fort de l’abondance de cerfs sur l’île d’Anticosti, on comptait 20 bêtes au km2.

La progression du cheptel dans le parc national des Îles-de-Boucherville a d’ailleurs été très rapide, puisque leur nombre a plus que doublé en six ans. En 2015, le MFFP recensait 142 individus, soit une densité de 15 cerfs par km2. Or, « selon la littérature scientifique, la densité de cerfs dans son habitat optimal devrait être de 5 cerfs au km2 d’habitat afin de respecter la capacité de support du milieu », précise le ministère dans une réponse écrite.

Cela signifie qu’il y a six fois trop de cerfs de Virginie dans le parc, soit 250 bêtes en trop. En comparaison, au parc Michel-Chartrand, à Longueuil, la saga de l’abattage des cerfs en surnombre concerne entre 55 et 60 bêtes en trop, sur un cheptel d’environ 70 cervidés.

La surpopulation de cerfs du parc national a des conséquences négatives sur cet habitat naturel protégé par le gouvernement du Québec depuis 1984. « Cette surpopulation de cerfs a des impacts sur la flore et la régénération de la forêt, la santé des populations de cerfs; elle contribue à augmenter les risques de transmission de maladies et de pathogènes (dont la maladie de Lyme) et de collisions routières », explique la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ), dans une réponse écrite.

Selon les informations obtenues auprès d’une personne bien au fait du dossier, une douzaine de jeunes cerfs de Virginie seraient par ailleurs décédés l’hiver dernier, possiblement en raison du manque de nourriture s’offrant à eux.

Cette situation n’étonne pas Martin-Hugues St-Laurent, professeur au Département de biologie de l’Université du Québec à Rimouski. « Si on ne contrôle pas leur nombre, les animaux vont brouter tout ce qu’il y a de disponible dans l’écosystème. On peut alors voir des mortalités de jeunes en hiver, parce qu’ils sont plus vulnérables. Les mortalités risquent d’augmenter dans les prochains hivers. On peut même craindre des mortalités massives », fait-il valoir.

Décision à venir

Après la controverse suscitée à Longueuil, le sujet semble pour le moins sensible au MFFP. Le ministère n’a pas donné suite à nos demandes répétées, depuis le 9 décembre, pour obtenir une entrevue avec un porte-parole. Quant à la SEPAQ, elle a refusé de nous accorder une entrevue.

Est-ce que vous comptez réduire le nombre de cerfs dans le parc national des Îles-de-Boucherville ? « Aucune décision n’a été prise pour le moment en ce qui a trait à cette question », précise la SEPAQ, par courriel. L’organisme gouvernemental dit « collaborer » avec les membres du « comité » mis en place par le MFFP pour « trouver une solution régionale à la problématique » de surpopulation de cerfs de Virginie.

Le ministère indique pour sa part qu’il « coordonne ce comité qui accompagne les municipalités et organisations aux prises avec des enjeux comparables et accompagne ceux-ci dans le diagnostic de leur situation, l’analyse des outils et pistes d’action en fonction des expériences similaires et documentées dans la littérature scientifique ».

Dans le cas du parc national, la SEPAQ rappelle par ailleurs que, depuis 2017, quelque 17 000 arbres ont été plantés dans des zones clôturées, à l’abri du broutage des cervidés. Ce sont 21 de ces « exclos » qui ont été aménagés dans le parc pour favoriser la croissance de la végétation.

Opinion publique

Ces solutions ne seront pas suffisantes pour éviter une dégradation de l’écosystème et une hausse de la mortalité des cerfs de Virginie. « La chasse est le meilleur moyen pour rétablir la situation », insiste M. St-Laurent. « La mise à mort peut être faite de façon éthique et responsable », ajoute-t-il, en précisant que toute cette viande pourrait être distribuée aux banques alimentaires. Il serait ensuite possible d’intervenir pour « stériliser » les femelles restantes, mais cette opération serait à refaire dans quelques années.

M. St-Laurent souligne que le déménagement des animaux dans un autre milieu naturel est une mauvaise idée. « Si on fait cela, on déplace les animaux dans des secteurs qu’ils ne connaissent pas. Ils tombent plus facilement entre les griffes d’un prédateur, ils sont plus facilement frappés par des voitures et ils ont de la difficulté à trouver leur nourriture. Ils sont aussi en compétition avec les cerfs de Virginie déjà présents dans le milieu et ils peuvent transporter des parasites ou des maladies qui n’étaient pas présents dans le milieu. »

L’abattage de 250 cerfs serait toutefois très difficile à faire passer dans l’opinion publique, selon Marco Festa-Bianchet, professeur titulaire au Département de biologie de l’Université de Sherbrooke. « Ce n’est pas un problème de gestion de la faune. C’est un problème de gestion de l’opinion publique. C’est d’ailleurs un problème que nous voyons de plus en plus en milieu urbain. Il faudrait faire une campagne d’information et prévoir des mesures, pour que les gens comprennent les impacts de la surpopulation de cerfs. »

Que ce soit à Longueuil, à Montréal ou au parc national des Îles-de-Boucherville, il semble toutefois plus simple de ne pas agir, malgré les conséquences, déplore Marco Festa-Bianchet. « C’est souvent plus facile pour un politicien de ne rien faire et d’éviter la controverse, même si la surpopulation détruit des habitats naturels et que des cerfs vont mourir de faim. »

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Il y a 1 heure, Le Protecteur a dit :

« C’est souvent plus facile pour un politicien de ne rien faire et d’éviter la controverse, même si la surpopulation détruit des habitats naturels et que des cerfs vont mourir de faim. »

C'est exactement ici que la question ethique entre en jeux. Est-ce qu'on intervient on non. 
D'un côté, c'est la nature et la nature s'auto-régule bien, mais cruellement. 
D'un autre côté, c'est nous qui avons causés le problème en réduisant d'une part la superficie d'habitat ainsi que la population de prédateurs.

Mon opinion est que nous devrions prendre une décision informée basé sur des faits et non sur des émotions. La réalité est que l'étalement urbain continue sans ralentir et les prédateurs sont rares. Nous pouvons donc regarder les cerfs crever de faim, malades et endurer les tiques, ou réguler la population à la place des prédateurs. La deuxième option me semble la meilleure et la moins cruelle d'une bonne marge. 
 

J'aime les animaux. Si c'était mon chien, j'aimerais bien mieux le voir mourir rapidement par balle ou flèche que tranquillement par la faim, la maladie et le froid.

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Il y a 11 heures, J-B a dit :

C'est exactement ici que la question ethique entre en jeux. Est-ce qu'on intervient on non. 
D'un côté, c'est la nature et la nature s'auto-régule bien, mais cruellement. 
D'un autre côté, c'est nous qui avons causés le problème en réduisant d'une part la superficie d'habitat ainsi que la population de prédateurs.

Mon opinion est que nous devrions prendre une décision informée basé sur des faits et non sur des émotions. La réalité est que l'étalement urbain continue sans ralentir et les prédateurs sont rares. Nous pouvons donc regarder les cerfs crever de faim, malades et endurer les tiques, ou réguler la population à la place des prédateurs. La deuxième option me semble la meilleure et la moins cruelle d'une bonne marge. 
 

J'aime les animaux. Si c'était mon chien, j'aimerais bien mieux le voir mourir rapidement par balle ou flèche que tranquillement par la faim, la maladie et le froid.

Malheureusement... Essaie de faire entrer ton discours, plus que logique, sensé et humain... Dans la gueule d'un politicien qui ne cherche que des votes...... La majorité des votants étant des incultes qui n'ont aucune idée de quoi il retourne en réalité.  Et qui sont en prime faussement aiguilés par les TVA et autres ''m'as-tu-vu'' de ce monde... Du genre la pseudo ''Maître'' Anne-France Gros-Washers, et les autres enverdeurs et adorateurs de Bambi.........

Éric 

Modifié par LacAlbanel
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Salut!

Pour votre information :

Une cinquantaine de cerfs à abattre dans l’est de Montréal

LE DEVOIR - Par Jeanne Corriveau - Le 18 décembre 2021

Les cerfs sont abondants à Longueuil et au parc national des Îles-de-Boucherville, mais ils le sont aussi à Montréal. Un rapport d’experts déposé à la Ville de Montréal en mars dernier fait état de la présence de 64 cerfs au parc nature de la Pointe-aux-Prairies et recommande une réduction de la population de 70 à 80 %, ce qui équivaut à l’élimination d’une cinquantaine de cerfs.

Un rapport recommande une réduction importante de la population de cervidés au parc nature de la Pointe-aux-Prairies.

Le rapport remis par le Centre d’étude de la forêt en mars 2021 au Service des parcs de la Ville de Montréal, que Le Devoir a obtenu en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics, mentionne que deux décennies de broutement des cerfs ont causé des dommages importants à la végétation du parc nature et ont favorisé les espèces envahissantes telles que le nerprun.

L’inventaire aérien réalisé en mars 2021 a permis de confirmer la présence de 64 cerfs dans le parc nature et les experts recommandent de limiter le nombre de cervidés à une population de 13 à 19 individus, afin d’atteindre une densité de 5 à 7,5 cerfs / km². Cette recommandation signifie donc qu’entre 45 et 51 cerfs devraient être éliminés. Les experts recommandent une « méthode de contrôle létale dont l’efficacité est démontrée » pour réduire la population de cervidés.

Les experts mentionnent « l’urgence d’agir », mais préviennent qu’une campagne de sensibilisation auprès du public sera nécessaire « en raison de la perception défavorable d’une partie du public à l’égard des méthodes de contrôle létales ». Ils signalent aussi qu’un contrôle de la population annuel sera requis compte tenu de la capacité de reproduction des cervidés et de l’arrivée possible de cerfs provenant des régions environnantes.

Différentes méthodes

Les experts décrivent les différentes méthodes qui pourraient être utilisées pour contrôler la population de cerfs, telles que la chasse contrôlée, l’abattage par des professionnels, la capture et l’euthanasie ainsi que la capture et la relocalisation. Cette dernière option ne présente aucun avantage et occasionne un stress important aux animaux en plus de faciliter la transmission de maladies et de parasites, souligne toutefois le rapport.

La section du rapport détaillant les moyens recommandés par les experts pour réduire la population de cerfs au parc nature de la Pointe-aux-Prairies est cependant caviardée.

La réduction de la population de cerfs ne sera pas suffisante pour réhabiliter le couvert forestier et la présence des espèces envahissantes, ajoutent les experts qui insistent donc sur la nécessité d’installer des clôtures et des « exclos » pour protéger certains secteurs du parc.

La présence du cerf dans l’Est de l’île de Montréal a été mentionnée pour la première fois en 1997. Si l’inventaire aérien du printemps a permis de dénombrer 64 individus dans le parc nature de la Pointe-aux-Prairies, cette évaluation pourrait être sous-estimée puisqu’il est impossible de survoler certains secteurs en raison de la présence de voies ferrées, note-t-on dans le rapport. Des cervidés ont aussi été observés dans des secteurs avoisinants, notamment au parc nature du Ruisseau-De-Montigny et à celui du Bois-d’Anjou.

La Ville de Montréal n’a toujours pas annoncé ses intentions concernant les cerfs du parc nature de la Pointe-aux Prairies. En mars dernier, la mairesse Valérie Plante avait affirmé qu’elle ne préconisait pas leur abattage, désireuse de ne pas créer de polémique comme celle vécue à Longueuil. Le mois dernier, la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a annoncé qu’une soixantaine de cerfs seraient abattus au parc Michel-Chartrand.

 

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C'est pour ca que les chevreuils sont plus rares en régions depuis quelques années 😂😂...les chasseurs commencent a se tanner de ne rien voir !!

Les gens de la ville les attirent avec de la bouffe facile 🙄 !!! 

 

Les animaux déménagent en ville ,  c'est tellement mieux pour eux !!

 

😉😁

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J'ai une question : Si on va reporter le problème chez les humains, c quoi la bonne action ?

Tout le monde sait que les humains sont beaucoup trop nombreux sur terre et que le système va collapser aussi un jour ou l'autre quand la population mondiale va dépasser les 12-15milliards. La déforestation ne peut continuer longtemps au rythme actuelle. Les océans sont vidés de 90% des grands poissons comme le thon ou l'espadon 

Donc pour revenir a la solution des cerfs ... il ne faut pas s'étonner que ne rien faire, reste pour la plupart de la population, la manière la plus acceptable .. parce qu'ils voient ca comme une 'selection naturelle' , comme une chance de survie, aussi infime soit-elle.

Le problème est que bien des instances ne font pas leur jobs ... et ils ont tendances a agir qu'en cas extreme - comme un pont qui s'écroule, un barrage qui cede, etc.

pour finir, je pense que la façon la plus efficace (et la plus sensée) est de tirer le surplus puis stériliser le restant

mais si je suis politicien, je les renverrai tous dans la nature au fin fond du bois ... et ca ne m'étonnerai pas du tout qu'on va finir par en venir a la solution de fin fond du bois

Modifié par Bach
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