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Maudits chevreuils ravageurs


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« Qu’ils mettent leurs culottes pour nous débarrasser des chevreuils »

Céline Fabriès Le Soleil

 

« Quand, on est revenu de Floride, je n’ai jamais vu mon mari avec autant de désespoir », raconte Margaret Thibaudeau.

Des résidents de Saint-Georges n’en peuvent plus. Depuis plus de 10 ans, ils subissent de nombreux dommages sur leur terrain à cause des chevreuils.

« Qu’ils ne viennent pas nous dire que le cheptel n’a pas augmenté. C’est faux. Il n’y a aucun contrôle. Hier matin, ils étaient sept en arrière », s’exclame Robert Thibaudeau, qui dénonce depuis plusieurs années l’inaction des autorités.

Selon Robert Thibaudeau et Jean-Guy Jacques — un de ses voisins —, les chevreuils sont présents seulement depuis quelques années. « Ils passent la frontière américaine. Le Québec est devenu un élevage de chevreuils », ironise M. Jacques.

À son retour de voyage, M. Thibaudeau a pleuré en voyant l’état de son terrain, raconte-t-il au Soleil en faisant le tour de la propriété située sur la 138e rue.

« Les bras m’en sont tombés. J’ai travaillé comme un fou et dépensé des milliers de dollars et regardez le résultat. »

Les haies de cèdres sont dévorées, laissant des trous béants, les clôtures protectrices sont arrachées. De nombreux excréments jonchent le terrain. L’état des lieux est le même chez les voisins de M. Thibaudeau, a constaté Le Soleil.

Envahis toute l’année

Selon des citoyens, les chevreuils ne viennent pas seulement l’hiver à cause de la neige abondante qui limite la nourriture en pleine nature.

« C’est à longueur d’année. Au printemps, ils mangent mes fleurs, qui commencent à pousser. Je mets du répulsif. J’arrive à en avoir quelques-unes, mais je dois mettre beaucoup d’effort. Ce n’est pas normal à mon âge, de devoir arroser chaque jour au printemps et l’automne pour protéger mes plantations », se désole Mme Thibaudeau.

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L’été, les animaux se servent allègrement dans les potagers. « On a décidé de ne plus mettre de carottes et salades. Ils mangent tout. On a remplacé par des tomates et des patates. Notre fils met une clôture autour de son jardin », confie Mme Thibaudeau.

Interdiction de nourrir les chevreuils

En 2017, au terme d’une étude qui avait couté 60 000 $ au gouvernement provincial et à la Ville, le ministère de la Faune et des Parcs avait recommandé de ne pas nourrir les cerfs de Virginie.

En 2020, Saint-Georges a adopté un règlement interdisant de nourrir les animaux sauvages à moins de 50 mètres d’un chemin public. « On peut distribuer des amendes, mais il faut des preuves », mentionne le maire de Saint-Georges, Claude Morin.

Le maire de Saint-Georges estime ne pas pouvoir en faire plus. « Cela doit être une volonté gouvernementale », soutient-il.

Pour le député caquiste de Beauce-Sud, Samuel Poulin, la responsabilité est partagée entre la Ville et le gouvernement. « La Ville de Saint-Georges doit nous émettre des avis sur l’enjeu. J’ai eu des rencontres avec eux la semaine dernière. Cela ne faisait pas partie de leur liste des priorités. C’est correct d’interpeler le député, mais c’est un travail de collaboration que l’on fait avec la Ville de Saint-Georges », souligne-t-il.

« Qu’il [Samuel Poulin] vienne me parler. On fait le maximum. Je vais lui demander ce qu’il recommande. »

« Qu’est-ce que je peux dire aux citoyens ? De ne pas planter des haies de cèdres ? De mettre plus de clôtures ? » rétorque M. Morin au député de Beauce-Sud, lorsque mis au courant de ses propos par Le Soleil.

«Qu’ils fassent leur travail»

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a annoncé, mercredi, l’interdiction de nourrir les cerfs de Virginie, entre 1er décembre au 31 août, partout au Québec, excepté l’île d’Anticosti. Les amendes pour une première infraction s’élèveront entre 1000 et 5000 $. Une récidive pourrait couter entre 3000 et 15 000 $.

Selon le ministère, « le nourrissage artificiel du cerf de Virginie, surtout en période hivernale, engendre plusieurs problématiques comme des problèmes de santé et de mortalité. Il peut également générer des problèmes de cohabitation en milieu urbain, par exemple, des problèmes de sécurité routière et des dommages causés à la propriété ».

Pour les citoyens rencontrés, la simple interdiction de nourrir les animaux ne règlera pas le problème. Et le nombre de fautifs est trop marginal pour que cela diminue les visites des chevreuils, entre la 82e et la 208e rue, à Saint-Georges.

« Ce n’est pas moi qui les nourris. Ils viennent manger mes carottes et mes pommes. Me semble qu’on a le droit d’avoir des fleurs dans notre jardin, un potager. Et pourquoi, je devrais mettre une clôture autour de mon jardin? »

« On leur demande de mettre leurs culottes et d’agir. Qu’ils prennent leurs responsabilités. C’est leur travail. Est-ce qu’il faut qu’on remplisse une chaudière d’excréments et qu’on l’apporte au bureau de la Faune pour qu’ils nous prennent au sérieux et trouvent une solution? » demande M. Thibaudeau.

Le procès à Longueuil

Pour les résidents et le maire, l’une des solutions serait d’augmenter le nombre de permis pendant la période de la chasse ou de permettre un abattage contrôlé des chevreuils avec des arbalètes.

« On pourrait les déplacer dans des parcs, également, il y en a plusieurs en Beauce », disent-ils, en prenant l’exemple des castors, déménagés du Parc Veilleux, en 2022.

En 2021, la Ville de Longueuil avait décidé de tuer avec des arbalètes une soixantaine de chevreuils au parc Michel-Chartrand. Cependant, cette décision est suspendue à la suite d’une contestation judiciaire.

« On attend avec impatience le verdict du tribunal pour évaluer nos possibilités », indique le maire de Saint-Georges.

Par contre, pas question « de jouer au cow-boy », prévient M. Morin.

La réglementation de Saint-Georges interdit l’utilisation d’une arme à feu à moins de 300 mètres de toute habitation et 100 mètres de toutes voies publiques. Les arbalètes sont également prohibées à moins de 100 mètres de toute habitation ou toutes voies publiques.

De l’avis des citoyens, le ministère de la Faune et des Parcs peut agir sans attendre la décision du tribunal. « Il faut agir et non réagir », conclut Robert Thibaudeau.

 

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Juste a garder son terrain a l’état sauvage, c’est un peu le rêve de plusieurs hommes que d’avoir 0 entretien à faire sur le terrain et ca justifiera a madame que les fleurs et autres activités esthétiques ne sont plus nécessaires. Mais ça, dépend toujours de quel bord vous êtes genrés LOL !!!!!!!!!!!!!!!   

Modifié par Fantome
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il y a 19 minutes, Fantome a dit :

Juste a garder son terrain a l’état sauvage, c’est un peu le rêve de plusieurs hommes que d’avoir 0 entretien à faire sur le terrain et ca justifiera a madame que les fleurs et autres activités esthétiques ne sont plus nécessaires. Mais ça, dépend toujours de quel bord vous êtes genrés LOL !!!!!!!!!!!!!!!   

on apelle ca des tondeuses «biologique» a crotins,.,.,.🤔ca fait dla marde en c***s,.,.,.,.🤣

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il y a 38 minutes, Stef1973 a dit :

Un petit village pres de Maniwaki ou je chassait le chevreuil avant. On etait arreter mettre du gaz au depanneur du village moi et mes 3 partners.  On avait recolter 3 chevreuils, deux monsieur d'un certains age pour rester polie 😂, s'approche de notre camion regarde les chevreuils dans la boite et nous disent belles jobs sont mort les osties 🤣🤣.

 

Tu aurais pu leurs répondre : sont pas morts, ils dorment…..😂

Moi aussi je chassait dans ce coin là, près de Aumond au lac Murry…un beau coin…

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Dans mon coin il y a beaucoup de chevreuil (trop habité pour avoir des prédateurs et pour permettre la chasse), mais les chevreuils ne me dérange pas. En général les chevreuils mangent la tête des plantes et l’énergie qui ne va pas dans la tête est retransmise au racine. Donc oui peut être que j'ai moins de fleurs sur les vivaces, mais l'année d'après le plan est plus gros et je fini par voir des fleurs.

Modifié par pechealabranche
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