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La complainte du cerf de Longueuil


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les 2 personnages ci-haut doivent en avoir joui un coup en lisant ceci. Il y a eu la chanson (( la complainte du fuck en Alaska) et maintenant la complainte des chevreux de longueil

Pourquoi cet entêtement à transformer en abattoir ce parc urbain que mes amis humains déserteront avec horreur après ma mort, alors que des experts s’offrent pour nous sauver, permettant aux contribuables d’économiser, de surcroît? 

Transpercé par une arbalète. Ainsi, c’est comme cela qu’ils vont m’abattre. Ainsi en ont-ils décidé, ces élus, ceux qui m’ont désigné comme indésirable, véritable vermine des bois, seul bouc (ou cerf)-émissaire de la déforestation.

Solution simple qui permet d’éviter de penser. Ces élus, qui pourtant sont les héritiers de générations d’élus avant eux à la tête de cette ville qui, si longtemps, nous bichonnait et nous nourrissait, voyant en nous un atout précieux d’un parc urbain fréquenté par cette minorité bruyante qui tient encore à nous et qui sait que c’est l’homme et non le cerf, par son appât du gain et sa gestion négligente des espaces naturels, qui nous a menés au point où nous en sommes. 

Espoir...

Mais qu’importe, quand on parle de nous, les sans-voix, les animaux, les plus vulnérables, les solutions les plus simplistes sont toujours les meilleures. Quoique certains leaders plus avant-gardistes, comme la mairesse de Montréal, me donnent de l’espoir. Elle, au moins, travaille main dans la main avec la SPCA et cherche à s’inspirer des meilleures pratiques, ouvrant son esprit, ses yeux et son cœur. Cet espoir, je le nourris, pas pour moi, il est trop tard, mais pour d’autres plus chanceux, chanceux d’être nés ailleurs qu’au parc Michel-Chartrand. Moi, je dois mourir, condamné par l’administration Fournier.

Ils ont décidé, c’est sans appel. Par un glorieux soir d’octobre, je m’effondrerai, mon grand corps terminant sa dernière course au milieu des feuillages incendiés par l’automne, le roux de mon pelage soyeux transpercé par des flèches expertes de spécialistes en chasse contrôlée. 

Oh bien sûr, ma mort et celle de mes semblables ne sera pas un drame national. On ne parle évidemment pas ici de guerre en Ukraine, d’enfants malades, ou de ces mille plaies qui affligent l’humanité. Mais quand mon œil vif gorgé de la beauté du sous-bois se fermera, happant au passage les formes allongées de mes compagnons abattus, mon incompréhension demeurera: pourquoi chez les élus de Longueuil cet acharnement à écarter les solutions non léthales qui sont offertes à coût nul pour me sauver tout en sauvant le parc? 

Abattoir

Pourquoi cet entêtement à transformer pour l’éternité en abattoir ce parc urbain que mes amis humains déserteront avec horreur après ma mort, alors que des experts s’offrent pour nous sauver, pour assurer une saine gestion de la population de cerfs, tout en permettant aux contribuables d’économiser de surcroît? 

On nous le martèle: des milliers de mes semblables sont abattus chaque année. C’est un fait. Mais pour moi et mes semblables du parc urbain de Longueuil, ces individus qui sont devenus des familiers des riverains et des visiteurs, ce n’est pas une fatalité. Pourquoi se faire une gloire de nous ajouter au palmarès des cadavres quand une autre avenue s’offre aux élus, grande comme les boulevards qui rongent nos espaces naturels? Une avenue qui contribuera en plus à nourrir la connaissance en matière de gestion de la faune.

On dit que l’intelligence est l’apanage de l’Homme. Pourtant, moi, le cerf, je sais bondir vers le passage vert qui m’ouvre un horizon nouveau quand mon espace pillé par les bipèdes est devenu stérile. Pourquoi donc alors les élus de Longueuil ne saisissent-ils pas la chance incroyable qui leur est offerte d’agir en leaders éthiques et modernes, plutôt que de s’enferrer dans des attitudes passéistes et étriquées qui ne recueillent pas l’acceptabilité sociale? Si aucune solution n’existait, cette attitude pourrait se justifier. Dans l’état des choses, elle est aussi incompréhensible que révoltante.

Un groupe de citoyens de Longueuil

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Si c'est le niveau d'intelligence de plusieurs a Longueuil, je suis découragé !! 

Je préfère vivre ''relativement''  a la campagne !!

Vivre  en campagne aide a comprendre la nature et les animaux sauvages😂

Certaines créatures de la ville me semble terriblement dépourvues d'intelligence ou même d'instinct !!   🤔

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N’empêche que ça prendrait des chiffres un peu.

 

Combien on à trouver de carcasse de cerf mort de faim cet hiver et à la fin de l’hiver? 
 

Combien il y a eu d’accident causant des dommages sérieux aux véhicules ou la blessure ou la mort de cerf? 
 

C’est quoi le ratio de naissance pour cet année? Combien de faon par biche, combien de biche ont mis bas par rapport à celle qui n’ont pas mis bas...

 

Je veux bien croire qu’un surnombre de chevreuil peut causer un problème, en théorie.

 

Mais en pratique, comment on s’en sort? 
 

Est-ce que ça nuit vraiment, concrètement? 
 

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Le 2022-07-27 à 06:39, buddy longway a dit :

N’empêche que ça prendrait des chiffres un peu.

 

Combien on à trouver de carcasse de cerf mort de faim cet hiver et à la fin de l’hiver? 
 

Combien il y a eu d’accident causant des dommages sérieux aux véhicules ou la blessure ou la mort de cerf? 
 

C’est quoi le ratio de naissance pour cet année? Combien de faon par biche, combien de biche ont mis bas par rapport à celle qui n’ont pas mis bas...

 

Je veux bien croire qu’un surnombre de chevreuil peut causer un problème, en théorie.

 

Mais en pratique, comment on s’en sort? 
 

Est-ce que ça nuit vraiment, concrètement? 
 

Ca dit tout 

 Les gens humanisent les animaux à outrance. Pour eux, l’abattage n’est pas une solution, alors que c’est tout à fait logique d’un point de vue de gestion de la faune.

— Stéphane Lair de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal

 

Il doit surement pas savoir de quoi il parle ... Merci Walt Disney ! 

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