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Le système InReach (GPS) de Garmin.


Carpediem

Publications recommandés

Bonjour !

Comment communiqué sur le réseau Iridium avec l’appareil InReach-Mini.

https://youtu.be/k1btYthO150

Voici un vidéo de la chaîne YouTube de La-Tanière-de-JR sur l’utilisation de l’appareil InReach-Mini de la compagnie Garmin.

 

https://youtu.be/FO2U5Qm_kAA

Voici un vidéo de la chaîne YouTube de Nakan-CH-Sport & Technologies sur la description du InReach-Mini de Garmin.

 

https://youtu.be/4xQgQd4Q3-A

Voici un vidéo de la chaîne YouTube de Dose-of-Dirt sur les comparatifs et évaluation de 4 appareils de communication et sauvetage fonctionnant avec le réseau satellitaires Iridium.

 

https://youtu.be/lG6Dauk6upo

Dernière nouveauté chez Garmin.

Voici un vidéo de la chaîne YouTube de Justin-Outdoors sur un comparatif entre l’ancienne version et le nouveau modèle de InReach-Mini 2 (2022) de la compagnie Garmin.

 

- Bon, à quoi ça sert ?

L’appareil InReach Mini sert essentiellement à garder le contact avec ses proches. Ça prévient les problèmes que vivent souvent les familles quand un voyageur ou un groupe s’aventure en région éloigné, loin d’un réseau cellulaire. C’est par messages SMS que cela se passe, le inReach Mini ne permet pas de passer d’appels vocaux. On se contentera donc de messages textes, limités à 160 caractères par message.

Le InReach Mini (1-2) est un émetteur/récepteur Iridium (réseau mondial de téléphone et services par satellites), muni d’un capteur GPS. Un peu comme un téléphone portable, il contient un équivalent de carte SIM pour se connecter au réseau de téléphonie par satellite. Et comme pour un téléphone portable, on ne pourra pas passer d’appels (SMS) ou envoyer de messages (SMS) sans avoir souscrit un abonnement de service auprès de l’opérateur.

Cet appareil permet de lire et d’écrire ses messages sur son téléphone portable, et n’utiliser le InReach que comme une passerelle pour le réseau satellitaire Iridium. Cela permet donc, même lorsque hors de portée de réseau mobile conventionnelle, d’utiliser son téléphone pour écrire et lire des SMS.

L’appareil inReach offre la possibilité de partager sa position régulièrement avec des contacts ou via les réseaux sociaux. Cela permet à des personnes, virtuellement à des milliers de kilomètres de là, de voir régulièrement des mises à jour de points GPS sur une carte. Ont peux choisir les contacts à qui envoyer le suivi, par courriel ou SMS. Le message contient alors un lien web qui mène à une carte qui sera mise à jour automatiquement à chaque nouveau point enregistré.

Un service météo. Il est possible sur cet appareil d’avoir les prévisions météo pour l’endroit où l’on se trouve.

L’appareil permet de marquer des waypoints et de naviguer (navigation rudimentaire exclusivement à vol d’oiseau) vers eux, ainsi que de suivre des tracés GPS.

Le mode SOS. Dans la pire des situation, lorsque ça tourne mal, l’appareil offre un bouton dédié au sauvetage d’urgence, un bouton bien logé sous un capuchon rigide.

Que ce soit par un téléphone portable, par l’appareil lui-même ou via des messages pré-définis, les SMS sont acheminés par le réseau satellite Iridium. Lors de la souscription d’un abonnement, Garmin attribue un numéro de téléphone mobile au InReach. Cela permet donc aux contacts, qui ont été informés du numéro attribué au système InReach, d’y répondre gratuitement.

Au Québec, 75 % du territoire n’est pas desservi par le service d’urgence 9-1-1. En complément de l’abonnement au réseau InReach de Garmin, il serait très sage de souscrire d’avance à une assurance d’assistance médicale et de transport aéroporté. 

 

https://www.nakan.ch/wp/2020/04/21/le-garmin-inreach-mini-teste-de-fond-en-comble/

https://www.airmedic.net/accueil

 

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Bonjour !  Rameur.

Moi, j’avais un vieux GPS Garmin   60 CX. Il fonctionnait bien jusqu’à je fasse une mise à jour. Et là, ça été l’enfer !  Tout mes cartes enregistrées ne pouvaient plus s’afficher sur l’écran du GPS. J’ai été voir pour résoudre ce problème chez le marchand d’électronique spécialisé dans la réparation de ces appareils. Le réparateur m’a dit que Garmin avait tout refait son système de navigation GPS et que mon appareil ne pouvait plus lire mes cartes topographiques installés sur mon vieux modèle GPS. J’ai dû me procuré un modèle neuf, plus récent. J’ai bien vue le modèle Montana 700 avec l’option Iridium de InReach. Bien que très intéressant du point vue sécurité, mais je l’ai jugé trop cher pour mon budget ou du moins pas assez utiles pour les endroits éloignés, sans couverture cellulaire, que je fréquente qu’à quelques occasions seulement. C’est alors que je me suis procuré le Garmin GPS 64S, dont je suis très content, car j’ai pu réutiliser toutes mes cartes topographiques de mon ancien GPS.

L’idée de la sécurité du système InReach me trottait toujours en tête. Je pratique souvent des activités de plein-air, pêche, canot kayak camping et la plupart du temps seul. C’est pourquoi que je pense aujourd’hui que pour certaines occasions, il est préférable de louer l’appareil et si le besoin l’est, de l’acheter. Si vos besoins sont plus grands, ils faut allez vers le téléphone satellitaire Iridium. Il y a pas grand chose en bas de 1000 $ cad. Mais je pense que la location est une alternative convenable. 

Intéressant. Il est possible d’obtenir 15% de rabais si vous êtes membre de la CAA sur les tarifs courants des forfaits de location de téléphones satellites de marque Iridium et Iridium Go et également un autre 15% de rabais sur le temps d’antenne à la minute.

https://raytech.ca/fr/recherche/?keywords=InReach

https://www.caaquebec.com/fr/rabais-et-dollars-caa/trouver-des-rabais/tel-loc/

https://www.canadasatellite.ca/fr/Iridium-Satellite-Phones-For-Sale-s/719.htm

 

Pour la location InReach :

https://tel-loc.com/garmin-inreach-location/

 

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Bonjour !

 

Bon à savoir….

- Qui paye pour les sauvetages en forêt  ?

Tout dépend de l’endroit où vous vous trouvez et des services à proximité. Les services publics (police et pompiers) sont dans l’obligation de porter assistance aux gens en danger, mais ça ne veut pas dire que c’est gratuit. Dans certains cas, une partie de ceux-ci peut être refilée à la personne sauvée.

- Voici un exemple d’une situation d’urgence en forêt :

Sans s’en rendre compte, les deux randonneuses s’écartent du sentier sur le mont Dix, dans les Adirondacks (NY). Elles suivent une dalle rocheuse escarpée au lieu de bifurquer vers le bois où une balise marque l’entrée du sentier. La dalle est glacée, l’une des deux jeunes femmes glisse et se casse une jambe.

Toutefois, elle a de la chance dans son malheur. Si elle avait été dans les montagnes Blanches, au New Hampshire, plutôt que dans l’État de New York, elle aurait pu avoir à débourser une petite fortune pour l’hélicoptère venu la chercher sur place.

L’État de New York, comme le Vermont et la plupart des États américains, n’envoie pas de facture aux personnes que ses rangers doivent secourir. « La raison principale, c’est que ça pourrait inciter les gens à ne pas chercher de l’aide lorsqu’ils savent qu’ils sont dans une situation précaire », indique Benning DeLaMater, agent de relations avec les médias au Département de la conservation environnementale de l’État de New York.

La Mountain Rescue Association, une coalition de 90 équipes de recherche et de sauvetage en Amérique du Nord, s’oppose aussi à l’idée de facturer ces services. « Souvent, les gens vont retarder un appel à l’aide parce qu’ils craignent une telle facture.

Dans les montagnes, ce délai peut entraîner une augmentation des risques pour la personne et pour les secouristes. » — Charley Shimanski, président sortant de la Mountain Rescue Association, dans une prise de position publiée en 2009.

Toutefois, en 2008, le New Hampshire a décidé de facturer les services aux personnes secourues si les autorités estiment qu’elles ont été négligentes. Par exemple, si elles sont parties en montagne sans l’équipement approprié, sans carte, sans lampe de poche, sans l’expérience nécessaire. En moyenne, une facture pour une mission de recherche et de sauvetage se situe autour de 2830$ "2100$ US" (2007).

Dans les faits, le New Hampshire ne facture qu’une petite proportion des missions de recherche et de sauvetage : entre 2008 et 2015, une soixantaine de missions ont donné lieu à l’envoi d’une facture, sur un peu plus d’un millier de missions. Mais depuis 2014, les adeptes de plein air, qu’ils soient résidants ou non, peuvent se procurer une carte Hike Safe auprès du département de la chasse et de la pêche du New Hampshire, au coût de 33$ "25$ US" par personne ou 47$ "35$ US" (2007) par famille. Cette carte, d’une validité d’un an, permet d’éviter les frais de recherche et de sauvetage, même si on est négligent. Toutefois, si on agit de façon vraiment téméraire (bref, si on s’attire volontairement des ennuis), il faudra payer.

 

- Qu’en est-il au Canada et au Québec ?

Dans les parcs nationaux fédéraux du Canada, les personnes secourues n’ont pas à rembourser le coût des opérations. Parcs-Canada rappelle cependant que les visiteurs ont une responsabilité quant à leur propre sécurité : ils doivent bien planifier leur excursion.

Par contre, dans les parcs nationaux québécois et les réserves faunique de la Société des établissements de pleins airs du Québec (SEPAQ), les personnes secourues doivent assumer les coûts des missions de recherche et de sauvetage.

Certaines assurances privées peuvent rembourser les frais d’évacuation au Canada et ailleurs s’il s’agit d’une urgence médicale, comme une jambe fracturée. Il faut toutefois vérifier auprès de son assureur avant de partir dans le fin fond des bois.

Il existe une autre solution pour l’aspect « évacuation médicale » de l’équation. Il est possible de s’abonner à AirMedic et d’ainsi profiter d’un service gratuit d’évacuation médicale au Québec en cas de pépin. L’entreprise possède deux avions et trois hélicoptères spécialement aménagés. Elle opère à partir de trois bases, soit Saint-Hubert, Saint-Honoré (au Saguenay) et Chibougamau. Ses clients sont surtout des chasseurs, des pêcheurs, des motoneigistes, mais aussi des randonneurs.

« Dès qu’une personne sort des grands centres urbains, ça devient intéressant. On s’adresse à ceux qui vont dans des régions où le système ambulancier québécois pourrait ne pas être en mesure de faire un sauvetage dans un délai raisonnable, par exemple, un secteur où les routes ne sont pas carrossables. » — Genevière David, responsable des communications chez AirMedic.

Elle fait valoir que l’équipage comprend une infirmière et un technicien ambulancier paramédical, ce qui permet de commencer à prodiguer des soins. L’abonnement annuel est de 120 $ (2007) pour une personne, mais il est possible de se procurer un abonnement familial ou une protection temporaire de 7 ou 14 jours.

 

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« C’est notamment pour les mordus de la chasse, qui font une seule grande expédition par année », note Mme David. Il y a toutefois un hic : contrairement aux forfaits individuel et familial, la protection temporaire n’est valide qu’au sud du 51e parallèle.

 Les randonneurs qui veulent explorer les monts Groulx, à environ 300 km au nord de Baie-Comeau, devront se procurer un forfait individuel annuel… ou une bonne assurance. Le service AirMedic a également moins d’intérêt pour ceux qui fréquentent assidûment les montagnes du Nord-Est américain.

Pour l’instant, l’entreprise n’entend pas étendre ses services au sud de la frontière québécoise au Canada ou conclure des ententes avec des firmes américaines, mais il y a quand même un début de réflexion à ce sujet. « Dans la mesure où on voit le développement d’un marché, où on voit que nos membres sont très intéressés à avoir ce genre de couverture-là, on est ouverts aux suggestions, note Mme David. On évolue beaucoup au rythme des besoins de notre clientèle. »

- Marie Tison, avril 2007,  La Presse.

- CAA-Québec.

 

https://plus.lapresse.ca/screens/e54e12d7-65dc-47e8-aa00-4766d2dcf0e0__7C___0.html

https://www.caaquebec.com/fr/pour-vos-assurances/conseils/conseil/sujet/sauvetage-en-foret-comment-se-proteger-dune-facture-salee/

https://www.sq.gouv.qc.ca/services/services-specialises/recherche-et-sauvetage-surete-qubec/

 

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Bonjour !

Les limites du réseau cellulaire.

Quand la faible couverture du réseau cellulaire crée de l’inquiétude en région.

 

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- Juillet 2019

Lorsqu’on arrive dans la municipalité de Clayton, située dans l’Est de l’Ontario, un panneau indique que « le 911 sauve des vies ». Certes, mais il faut avant tout avoir accès à un réseau cellulaire pour contacter les services d'urgence. Des résidents de la communauté qui borde le lac Clayton affirment que de nombreux incidents ont requis des appels aux services d’urgence. Toutefois, ces appels ne se sont pas rendus au 911, faute de couverture cellulaire suffisante.

Or, ces personnes n’habitent qu’à 20 km de la frontière ouest de la ville d’Ottawa et à quelques minutes par la route de la municipalité d’Almonte.

«Il faut habiter ici longtemps avant de comprendre où se trouvent les meilleurs endroits pour avoir du réseau”, explique Paul Watters, un résident de l’endroit. Il sait de quoi il parle.

- En novembre dernier, une dame de 87 ans s’est effondrée lors d’une cérémonie de commémoration du jour du Souvenir à la salle municipale. M. Watters est aussitôt intervenu. Aucune ligne terrestre n’était disponible au centre communautaire. M. Watters s’est alors rendu dans une section du bâtiment où il savait que le réseau lui permettrait de contacter les services d’urgence. Les ambulanciers paramédicaux sont arrivés sur les lieux, mais ils n’ont pas été en mesure de sauver la vie de la dame.

Si une telle situation survenait de nouveau, Paul Watters craint que personne ne puisse contacter le 911. «Ce qu’on dit ici, c’est : ''Amenez-les en voiture et espérez être en mesure de rejoindre une ambulance en route vers l’hôpital''”, lance-t-il. Pourtant, les cartes de la couverture réseau de Rogers et de Bell montrent que Clayton et ses environs se situent dans la zone couverte par le réseau LTE. Mais Paul Watters estime, par expérience, que ce n’est pas le cas.

- En février, l'instructrice d’équitation Susan Harrington s'est blessée lorsque le cheval qu’elle brossait a été effrayé et l’a percutée. Elle a eu quatre côtes cassées et un poumon perforé. Après être restée allongée pendant une trentaine de minutes, sans que personne ne vienne à son secours, elle a réussi à se traîner jusqu’à l'appartement où elle avait laissé son téléphone. Mais elle n'a pas réussi à rejoindre le 911.

Aucun réseau non plus dans l'écurie. Ce n'est qu'en rampant une centaine de mètres plus loin que Mme Harrington a pu enfin contacter les services d’urgence. Elle est restée hospitalisée pendant trois jours.

- 152 M$ pour améliorer la couverture cellulaire.

La semaine dernière, les trois ordres de gouvernement ont annoncé un investissement de 152 millions de dollars pour améliorer le réseau cellulaire de l’Est de l'Ontario, de Hawkesbury à Peterborough. Infrastructure-Canada a soutenu que ces fonds seront consacrés à la construction de 317 nouvelles tours de communication et de 32 points d’accès à Internet pour améliorer la couverture mobile.

De son côté, Howard Robinson, un résident de Clayton et ingénieur retraité de Nortel, estime qu'il faudra plus de deux ans avant que sa communauté ne bénéficie des fonds annoncés. L'application mobile dont il se sert pour évaluer la force du réseau montre que peu d’endroits dans la municipalité sont couverts de façon fiable.

M. Robinson craint que d’autres situations comme celle vécue par Mme Harrington ne surviennent. Bell et Rogers répliquent “La force du signal peut varier et la couverture optimale peut ne pas être disponible en tout temps”, précise par courriel la porte-parole de Bell Canada, Jaqueline Michelis.

Elle reconnaît que rendre le réseau disponible dans les secteurs ruraux moins densément peuplés représente un défi. Mais Bell est “toujours ouverte à collaborer avec les gouvernements et les communautés pour trouver des solutions”, soutient-elle. Dans une déclaration à CBC, l’entreprise Rogers indique pour sa part qu’elle possède plusieurs tours dans la municipalité de Mississippi-Mills, qui inclut Clayton, et qu’elle continue d’évaluer l’étendue de sa couverture réseau dans la région.

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Couverture du réseau cellulaire de l’Est du Canada.

 

- Novembre 2019

George He, qui était porté disparu dans le Nord-du-Québec, a été retrouvé sans vie dans la forêt par une équipe de recherche en fin d'après-midi jeudi.

George He, un infirmier de 29 ans et résidant de Brossard, devait se rendre dans le Nord pour un troisième contrat dans les communautés cries. Selon la Sûreté du Québec, le corps de George He a été retrouvé à une quinzaine de kilomètres de son véhicule retrouvé au bord d'une route secondaire au cours des derniers jours.

La Sûreté du Québec croit qu'après s'être enlisé, M. He a marché, à la recherche de secours. Même s'il a neigé après que son véhicule se soit immobilisé, des sauveteurs sont parvenus à retracer des pas, à les suivre et à faire la macabre découverte. Le décès de George He a été constaté en centre hospitalier.

Des équipes de recherches composées de policiers, mais aussi des Services préhospitaliers et des mesures d’urgence pour le Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James s'étaient mobilisés pour retrouver l'homme disparu pendant plus d'une semaine.

La SQ avait signalé lundi dernier qu'il avait été aperçu pour la dernière fois le 20 novembre en après-midi à une station-service située sur la route 117 à Louvicourt, à une trentaine de kilomètres à l'est de Val-d'Or.

La mort de l'infirmier George He qui se rendait travailler à Nemaska, une communauté Crie du Nord-du-Québec, ravive le débat sur l'absence de couverture cellulaire adéquate le long des routes isolées. Élus, citoyens et intervenants du secteur de la santé sont d'avis que ce décès aurait pu être évité si le réseau cellulaire avait été disponible à cet endroit. Éviter de telles situations.

Le maire de Matagami, René Dubé, affirme que ce décès doit être le dernier. « De Matagami et à Chisasibi, c'est plus de 600 kilomètres”, dit le maire à propos de la dernière municipalité avant la route de la Baie-James. « Imaginez partir de Val-d'Or et aller à Montréal sans desserte de cellulaire. Il faut faire en sorte que les gens qui habitent le territoire ont la même préoccupation [pour la sécurité] que ceux qui habitent dans les grands centres. » Jason Coonishish, le coordonnateur des Services préhospitaliers et des mesures d’urgence du Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James (CCSSSBJ), affirme que ces situations surviennent assez souvent chez les employés.

“Premièrement, ils ne viennent pas toujours avec des camions, ils viennent avec des petits chars des fois puis ils se perdent. Une chance que, des fois, ils se font trouver par les gros camions qui travaillent dans ces endroits”, souligne-t-il.

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Couverture du réseau cellulaire 5G au Québec.

 

- Juillet 2021

Une couverture cellulaire toujours incomplète sur les routes du nordiques du Québec.

Un malheureux incident survenu sur la route 113 en début de semaine au nord de Lebel-sur-Quévillon relance le débat de la couverture cellulaire dans le Nord-du-Québec.

Le conducteur d'une camionnette qui venait de heurter un piéton a d'abord été soupçonné de délit de fuite, mais les policiers ont finalement conclu qu'il avait quitté les lieux de l'accident pour appeler les secours, étant donné qu’il n'y avait pas de réseau cellulaire à cet endroit. Il existe encore plusieurs centaines de kilomètres de route qui ne sont pas desservis par un réseau cellulaire dans le Nord-du-Québec.

“Anciennement, il y avait des cabines téléphoniques le long de la route, maintenant il n'y en a plus. Quand on parle de développement, il faut qu'on soit en mesure de donner des milieux sécuritaires aux visiteurs et aux gens qui habitent le territoire”, estime René Dubé, président de l’Administration régionale Baie-James et maire de Matagami.

Faut pas attendre qu’il arrive des accidents pour réagir. Quand on parle d’occupation et d’habitation du territoire, ça fait partie des services minimaux que la population et les visiteurs doivent avoir, surtout quand on parle de développement du Nord. René Dubé, président de l’Administration régionale Baie-James.

Un meilleur accès au réseau cellulaire aiderait grandement les services d’urgence, admet le directeur adjoint du Centre d’appels d’urgence de l’Abitibi-Témiscamingue, Robert Fortin. “Plus le signal est fort, plus les informations qu’on va recevoir au 911 vont être précises, parce qu’avec le téléphone cellulaire, quand les gens nous appellent, on reçoit le positionnement géographique. Dans le fond, on a les coordonnées GPS de l’appelant, explique-t-il. Mais si le signal est faible, il va y avoir une plus grande incertitude par rapport à la localisation de l’appelant.”

Un vaste projet de mise en place du réseau cellulaire est en branle par Eeyou-Mobilité, une entreprise créée en 2019 par la Société Eeyou de la Baie-James, le Réseau de communication Eeyou et SSi-Canada. Eeyou-Mobilité se concentre présentement à fournir un service cellulaire aux communautés jamésiennes et cries, mais elle espère couvrir aussi les routes du territoire d'ici trois à cinq ans.

“On parle quand même de la construction d'une grande quantité de tours pour couvrir 1900 kilomètres de route dans l'ensemble de la région, donc un horizon de trois à cinq ans nous semble réaliste”, précise le directeur général de Réseau de communication Eeyou, Cédric Melançon.

 

- Novembre 2021

Couverture du réseau cellulaire satisfaisante mais le mode de transport d’urgence inefficace.

Richard Genest, un homme de Senneterre, âgé de 65 ans, a attendu plus d’une heure avant l’arrivée d’une ambulance après avoir contacté le 911. Richard Genest, aurait souffert d’un malaise abdominal dans la nuit du 30 novembre 2021.

Le patient à été pris en charge en ambulance qui a fait 70 kilomètres pour se rendre à la ville de Val-d’Or pour que le médecin le rencontre, le diagnostique et là, le médecin l’a renvoyé à la ville d’Amos parce que c’est là qu’il pouvait être traité par un chirurgien vasculaire. Et l’ambulance à dû faire un autre 70 kilomètres additionnels pour rejoindre le centre hospitalier d’Amos.

Deux heures après son appel au secours. Malheureusement, durant le transport, la condition de M. Genest se dégrade et finit par mourir dans l’ascenseur du centre de santé d’Amos.

Selon la p.-d.g. du CISSS local, Caroline Roy, « Les informations transmises concernant les services ambulanciers, les informations au dossier de l’usager et les échanges réalisés avec les équipes soignantes concernées ont permis de conclure que l’ensemble des protocoles en vigueur ont été respectés ».

« L’analyse des circonstances et de la séquence d’interventions réalisées auprès de la personne démontre que la fermeture du CLSC de Senneterre n’est pas un facteur ayant contribué au décès de la personne », a-t-elle spécifié.

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1214429/telephone-cellulaire-couverture-reseau-clayton-ontario

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1410513/linfirmier-disparu-dans-le-nord-retrouve-sans-vie

https://ici.radio-canada.ca/amp/1807069/reseau-cellulaire-nord-quebec-telephone-wifi-911

https://ici.radio-canada.ca/amp/1844370/clsc-fermeture-urgence-ambulances-senneterre

 

🎣📶📵📡🆘🛶🚁

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Bonjour !

Voici un vidéo très intéressant sur le sauvetage par hélicoptère en France.

 

https://youtu.be/ETGKvMa5bNQ

Voici un vidéo de la chaîne YouTube d’ Investigations et Enquêtes de France-3 sur la couverture d’une journée lors des opérations de secours (le SAMU) par vols aéroportés sur l’île de Corse en France. Chaque été, cette magnifique île montagneuse de la Méditerranée accueille plus de 3 millions de touristes. Et chaque été, le service de secours héliporté de la ville de Bastia effectue plus de 350 missions d’urgences en milieux isolés, autant en mer qu’en montagnes. 

 

🌞🚁🆘🏝☀️

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  • Carpediem changed the title to Le InReach Mini (GPS) de Garmin.

Bonjour !

15-03-2022

Forte augmentation du nombre de sauvetage au Québec en 2021.

Le nombre de missions de sauvetage menées par les modules d’intervention d’urgence du corps policier pour retracer des personnes disparues en forêt ou ailleurs a fait un bond impressionnant en 2021. 

Une hausse que les policiers attribuent à la pandémie et au fait que bon nombre de personnes sont restées au Québec pour faire du pleins-airs pendant leurs congés. Alors qu’il y avait eu à peine 123 missions du genre en 2019, le nombre a atteint 428 l’année dernière, selon les chiffres fournis par la direction. 

La Sûreté du Québec dit avoir géré une véritable explosion du nombre de missions de sauvetage pour retrouver des personnes disparues l’an dernier, ce qui montre que sa structure des interventions d’urgence est adéquate, malgré les récentes critiques de policiers retraités qui craignent une perte d’expertise en la matière. 

 

- Voici le nombre de missions de sauvetage fait annuellement par la Sûreté du Québec :

- 2017 : 271

- 2018 : 180

- 2019 : 123

- 2020 : 373

- 2021 : 428

 

https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2022-03-15/le-nombre-de-missions-de-sauvetage-explose-a-la-surete-du-quebec.php

 

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Bonjour !

Qu’est-ce qui arrive quand la malchance vous frappes !

Voici une série de deux vidéos de la chaîne YouTube de The-Hiking Rev sur un accident vasculaire survenu lors d’une excursion en montagne. 

 

Avant….

https://youtu.be/7hzXAe1S8Jc

 

Et après….

https://youtu.be/7CxJelcGLVs


Michael Callaghan nous racontent tout les détails et sensations qu’il a éprouvées avant et après son attaque cardiaque. 

Étrangement, bien que l’accident est survenu pendant l’excursion du sentier La Quinta  (10,6 km, 279 m. déni +- ) situé au sud de la Californie. 

Ce qui a sauvé la vie de Michael, selon ses médecins. C’est justement la pratique de la randonnée en montagne. Par le passé, Michael avait fait le mythique sentier du PCT, un sentier de 4 240 km qui débute à la frontière du Mexique au sud de la Californie et se termine à la frontière sud du Canada dans l’état de Washington. Les médecins ont déterminer que l’accident était dû à un problème héréditaire. Et que l’activité physique que Michael pratiquais régulièrement a été salutaire pour sauver ses artères coronaires. Michael a reçu deux stents et des médicaments (statines). Bien que Michael voudrait bien continuer de faire de la longue randonnée, son médecin lui a dit continuer ses randonnées mais de réduire ses distances et ses dénivelés.

D’ailleurs, bien que Michael ayant sur lui le système InReach Mini de Garmin, il lui a été possible de contacter les services d’urgence (l’hélicoptère) avec son téléphone cellulaire. C’est possiblement dû au type de contrat qu’il a souscrit avec le service InReach.

Mise à part la couverture "très recommandée" additionnelle d’une assurance voyage-maladie-accident conventionnelle. Deux types de service sont disponible pour le service InReach. L’un avec un plan de couverture complète, le plus dispendieux et l’autre qui exige que le client soit éloigné de  x kilomètres de la couverture de tout réseau cellulaire terrestre. C’est le moins coûteux et le plus populaire des souscripteurs. C’est sans doutes celui-là que Michael avait choisi. 

 

Pour compléter sur le même sujet :

https://youtu.be/u49b-_cWlz8

Voici un vidéo de la chaîne YouTube de The-Retired-Hiker sur les étapes de fonctionnement du système InReach et des choix de la couverture du service de transport d’urgence.

 

https://youtu.be/Z2R10QjROSA

Voici un autre lien au sujet du service InReach de la chaîne YouTube de Keith Jobson sur les coûts et services de la compagnie Garmin. Les devises indiquées sont en dollars australiens et dollars américains.

 

https://youtu.be/rCYFy_IPSyc

Voici un vidéo de Garmin sur le tout nouveau modèle Garmin InReach-Mini-2.

 

🥾⛰ 🆘 🚁 🛌 

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Bonjour !

 

https://youtu.be/CkzdbAlgi54

Voici un vidéo de la chaîne YouTube de Hiking-Marc sur le fonctionnement de son InReach- Mini.

 

27-12-2017

Sauvetage de motoneigistes perdu en montagne.

Trois motoneigistes qui s’étaient égarés au mont Gosford près de Woburn en Estrie ont été contraints de passer une nuit en forêt, par un froid glacial, pendant que toute une équipée de secouristes et de citoyens s’efforçait de les localiser.

Trois motoneigistes originaire de la ville de Longueuil, selon ce qu’il a été permis d’apprendre, ont appelé leurs proches avec un cellulaire quand ils ont constaté qu’ils étaient perdus. Il était environ 15 h quand la Sûreté du Québec a été avisée.

« Ce signalement a donné lieu à un bon déploiement d’effectifs, autant du côté des policiers, des pompiers et des agents de la faune, afin de tenter de les localiser », précise l’agente d’information de la Sûreté du Québec en Estrie, Aurélie Guindon. L’hélicoptère de la Sûreté du Québec a fait un premier survol des lieux, du côté du secteur connu « Trou-du-Diable » où les motoneigistes pensaient être, relate le maire de Saint-Augustin-de-Woburn, Guy Brousseau, qui a passé la nuit au poste d’accueil du Mont-Gosford « Pour soutenir le moral des troupes de recherche terrestres ».

Malheureusement, la première tentative de recherche aérienne a été vaine, un deuxième plan de vol a été préparé mais, …l’hélicoptère n’a pu redécoller à cause d’un ennui mécanique. Le temps qu’un mécanicien se déplace au mont Gosford, les Forces armées étaient appelées en renfort à partir de la base de Trenton en Ontario.

Outre des policiers spécialisés en recherche et sauvetage et les patrouilleurs en véhicules tout-terrain, une dizaine de pompiers de Woburn et de Lac-Mégantic, ainsi que plusieurs citoyens avec leur motoneige étaient également déployés pour retrouver les malheureux, alors qu’on savait le froid glacial annoncé cette nuit-là.

« On était un peu découragés quand l’hélicoptère est revenu la première fois, vide,  sans les motoneigistes, raconte le maire Brousseau. Il faisait -23 degrés à la base du mont Gosford. On a craint le pire. »

Finalement l’hélicoptère de la SQ a pu redécoller, les Forces armées ont aidés à survolé le secteur. Finalement, les trois hommes ont été localisés et ont été ramenés au poste d’accueil. Un seul des trois a dû être transporté à l’hôpital pour y faire traiter des engelures, précise la SQ. « L’un d’eux était en légère hypothermie, dit M. Brousseau, mais les deux autres se portaient bien. Ç’a été toute une histoire ! ».

Selon M. Brousseau, ce n’est pas la première fois qu’on assiste à pareil sauvetage au mont Gosford. Le sommet atteint 1193 mètres. Il est situé dans le massif des montagnes Blanches, de la chaîne des Appalaches. C'est le 4ᵉ sommet le plus haut au sud du fleuve Saint-Laurent et le 21ᵉ plus haut au Québec. C’est un secteur qui est fréquenté été comme hiver par les amateurs de pleins-airs, de VTT et de motoneige. Ces derniers peuvent notamment circuler sur 47 km de chemins forestiers et rejoindre la frontière   du Nord de l’état du New Hampshire aux États-Unis. 

« C’est arrivé dans le passé que des motoneigistes se perdent. Il y a des zones très risquées où les motoneigistes peuvent descendre mais d’où ils n’arriveront pas à remonter. Ils sont avisés de ne pas s’aventurer à ces endroits-là, mais il y a toujours des gens plus téméraires », constate le maire Brousseau. Quant à savoir qui assumera les coûts de cette opération de sauvetage, cela est inclus dans le mandat de la SQ, des Forces armées et des pompiers, expliquent Aurélie Guindon et Guy Brousseau.

https://echodefrontenac.com/2017-12-28/5421-trois-motoneigistes-secourus-au-mont-gosford


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