le barrage gouin même en «personne», en photos.....

[mini pro 165]

salut, pour tous ceux et celles qui se demandent de quoi ca l'air  le barrage gouin même, le vrai barrage gouin en personne...., on en entend bien parler mais y doit avoir pas mal de monde qui ne savent pas a quoi ca ressemble........!

 

le voici en photos......

 

 

 

 pas plus gros que ca pour retenir autant d'eau........!

[DanToy]

On va etre la moi, mighty et pike-man le 16 mai !!!

 

On a pas hate pentoute !!!

[LeGuide]

hey hey cest la que je travaille!!!!!

[mini pro 165]

On va etre la moi, mighty et pike-man le 16 mai !!!

 

On a pas hate pentoute !!!

 

 

 surement pas...., aller pas la, ya pas d'poéssons......    

[mini pro 165]

hey hey cest la que je travaille!!!!!

 

 tu es a 85 milles du camp a manouane.....

 

 était au camp avec un de mes amis, on c'était dit, demain on fait du 4 roues,   yannonce beau...... ,  on voulait voir le barrage gouin..........

 

on part du camp pour se rendre au barrage gouin....., on avait arreté a la pourvoirie haltarpache en chemin pour  prendre une tite broue et relaxer pour se rendre ensuite au barrage gouin meme.....

 

rendu la bas, parle parle, jase jase, on mange avec tout ca il est 7:30 pm, on rempli nos vtt de gaz et on décolle pour le retour au camp...., mon cauchemar commence, on avait parti du camp vers 1:30 pm, y faisait beau, y faisait chaud c'était écoeurant, on était en juillet pendant la construction, pour le retour au camp j'ai eu frette en ta........, on était parti en short et en t-short, m'était emporté une paire de jeans et un chandail en cottons ouaté, une chance, j'srais mort gelé......    , quand on est parti de la  pour s'en r'venir au camp, le soleil c'était couché, c'était pas mal moin chaud qu'en apres midi, meme avec mes jeans et mon cottons ouaté j'ai eu frette en ta........, pas melant a un moment donné j'arrette pour me réchauffer un peu, les dents me claquais assez dans gueules que mon chum pensait que le moteur de son 4 roues claquait......     , me suis dit si jamais je retourne en 4 roues dans ce coin la, quand bien meme qui fait 40 degré dans le jour,  j'emmène mon manteau de ski-doo, ma tuque, ma cagoule et mes gants  et y vont suivre dans l'coffre........

 

 sur le chemin du retour, on c'était réchauffé un peu avec les ours dans le dépotoire de casey, il y avait 3 a 4 ours dans le dépotoire et il en a un qui nous a donné des chaleurs...... , yé parti pour foncer sur nous autres, nous autres on était sur nos 4 roues les moteurs et lumieres éteints, on t'as starter ca ca pas été long, pensait pas qu'un 4 roues ca roulait si vite du reculon......

 

 apres on est reparti pour le camp, y restait env 1 heure de route, host, rendu au camp j'étais frigorifié....., on a du fun fun, une mausus de belle ride quand meme......    

[B St-Hilaire]

Vue de l autre bord  cela donne ca ! 

 

 

 

 

A+

[mini pro 165]

merci pour les belles photos......  

[LeGuide]

Hey hey hey mes spots de peche denfance!!! Jai passer des tres beau voyages en camping avec mon pere ou ta pris les photos.

[Jean Narrache]

Hey hey hey mes spots de peche denfance!!! Jai passer des tres beau voyages en camping avec mon pere ou ta pris les photos.

Sapré chanceux !  Je suis presque jaloux !

 

Si on pouvait influencer le passé ou le modifier, je serais jaloux !

J'aurais dont voulu vivre des expériences familiales de ce type...

[B St-Hilaire]

Vue de l autre bord  cela donne ca ! 

 

 

 

 

A+

 

Ton post me fait penser que j'avais écrit un texte sur l'autre site de pêche sur l'expédition qui a fournis ces photos là.

 

je vous le met ici juste comme cela. Pis si vous pensez que des textes comme cela pourrait meublé notre futur revue web de pêcheQC ben dite le moi.

 

Le pendule

ou le retour du balancier

 

Nous sommes à la fin du moi de juin dernier et la semaine de pêche au nouveau camp de pêche est déjà bien entamé car rappelons-le, nous avons subit une perte total de notre camp lors des grands incendies qui ont sévis au nord de la municipalité de La Tuque en été 2010. Déjà là que pour nous il s’agit d’un évènement particulier, la toute première semaine de pêche dans notre nouvelle installation flambet. J’évolue donc dans mon nouvel environnement allègrement en y découvrant les biens faits cependant ma tête ne cesse de me rappeler d’anciens souvenirs, d’anecdotes et de paysages immuables, bon ok on ne peut pas effacer 25 années de vies en seulement deux étés. Même si les nouvelles installations nous apportent plus de facilités, il y a comme dans l’air une nostalgie qui se mélange, je croix avec l’immense sentiment de bonheur d’être à nouveau sur le Chauvette. La pêche est bonne et la température on ne peut mieux après avoir évacué les appréhensions à savoir si la pêche va être changé sur le lac, ben non cela n’a rien changé !

 

Plus encore, il y a au-dessus de tout ça quelque choses de magnifique, de sur naturel, d’exceptionnelle qui se passe  l’effervescence  du moment transporte littéralement mon père. Je m’explique, depuis la nouvelle de la destruction du vieux camp il y avait comme une étincelle dans le regard de mon père qui s’était éteinte et la certitude de celui-ci d’avoir fait sa dernière visite sans avoir pris le temps de quitter l’âme en paix pesait lourdement sur ses épaules. Juste de le voir de à nouveau évoluer sur place regaillardie du haut de ses 75 ans, l’homme qui est là devant moi n’est tout simplement plus reconnaissable, je revois assurément l’homme d’autre fois solide aguerrie, le Raftman qu’il a toujours personnifié en ces lieux qui son sien.  Si le bonheur existe et qu’il prenait forme devant moi, ben je l’ai ici avec moi.

 

Nous sommes ici comme dans un espace temps particulier là où la lassitude, la maladie, les courbatures et l’usure du temps n’ont pas d’emprise sur cet homme totalement transformé. Cette atmosphère si particulier deviens tangible et habite chaque’ un de nous autant que nous sommes, je souhaiterais que ses moments deviennent perpétuelles, que jamais cela ne cesse ! Je rétiaire alors la chance que j’ai de partager avec mon père ses instants si précieux. Alors que chaque mouvement, évènement, pend une signification pour le veille homme, lui il savoure chaque moments présent et quelle beauté de la voir partager ses multiples connaissances du bois avec son petit fils Simon-Pierre, a-t-il vraiment pris le temps de faire cela avec moi, certes oui mais je ne le voyais tout simplement pas trop préoccupé par le désir de ne point le décevoir. Au moment que je croyais avoir atteint un niveau d’émotion inégalé en c’est lieux mythiques, une surprise aussi intense qu’inattendus était sur le point de survenir.

 

Le jeudi représentait pour nous une sortie de pêche hors du secteur Chauvette et la pêche aux dorés en rivière devenait notre nouvelle quête du jour. Ben voyons y a rien là de particulier, pourtant cette journée représentait aux yeux de mon père une signification bien particulière car jamais en 40 ans de voyage dans le secteur, il n’avait passé le cap de Windigo ou le camp des bûcherons comme il le nomme si bien. Hey oui sur tout cette période de temps, mon père rêvait du Réservoir Gouin sans toutefois ne le divulguer à personne. Comme j’avais eu des infos à savoir que le niveau d’eau sur la rivière au barrage Gouin était très propice à la pêche du doré à gué, j’avais pris sur moi l’initiative de proposer une petite aventure quelques 80km plus au nord de notre position actuelle sans toutefois savoir les effets que cela allait provoquer. Une simple balade de près d’une heure sur la 10 qui s’avéra l’évènement de la semaine de par l’engouement du membre le plus intéressé mon père.  Jamais je n’aurais crue que cette journée dédié à la pêche à gué en rivière au bas du barrage Gouin aurait l’effet du cadeau des Dieux. Autant que je me surprenais de voir l’énergie et l’enthousiasme de mon père depuis notre arrivé au camp, autant ses réactions de petit garçon curieux d’exploré de nouveaux horizons était omni présent, chaque côte avait un aspect particulier, chaque ponceaux devenait la traversé d’un fleuve.  Wow je me revoyais comme la première fois là où un jour mon père m’avait fait la faveur de me monté à son camp de pêche comme un membre à part entière d’une expédition qui ne sait  jamais terminé. Pour la première fois je vous le jure, les rôles étaient inversés je devenais le poteau de l’expédition et lui le green, l’apprenti, ses moments si savoureux furent couronné par une très belle partie de pêche car les dorés étaient comme supposé au rendez-vous. Alors que les années s’écoulent et que le temps laisse des marques de son passage sur nous, au moment précis là où vous vous y attendez le moins, ben le temps viendra parfois vous surprendre avec des tranches de vie qui façonnerons à jamais le reste de votre existence. A ce moment vous saurez que le pendule à fait son œuvre et que le retour du balancier est bien arrivé. A+