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Alberta : les éleveurs de cervidés réclament la légalisation de la chasse en enclos


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Un lobby albertain fait pression pour légaliser la chasse en enclos

 Par Bob Weber - La Presse Canadienne - Dimanche 3 octobre 2022

 

Les éleveurs de gibiers de l'Alberta exercent des pressions sur le gouvernement provincial et les municipalités rurales pour la légalisation de la chasse en enclos.Selon eux, cette pratique pourrait rapporter des millions de dollars aux collectivités rurales, mais des scientifiques spécialisés dans la faune et des groupes de chasse et pêche y sont fortement opposés.L'Alberta Elk Commission (AEC) demande aux autorités provinciales et municipales de r permettre ce qu'elle appelle des «réserves de récolte de cervidés», soit des zones clôturées pour élever des animaux tels des wapitis, des cerfs ou des bisons et où les clients peuvent payer pour les chasser.L'organisme fait cette demande alors que le gouvernement conservateur entame un vaste examen de la législation sur la faune qui promet, selon des documents gouvernementaux, «d'explorer des options d'outils innovants pour offrir de meilleures occasions de chasse récréative sur les terres publiques et privées».«Les réserves donneraient aux éleveurs la possibilité de vendre au public des animaux qui sont actuellement exportés vers d'autres juridictions, offrant une occasion de développement économique en Alberta», a écrit dans un courriel le président de l'AEC, John Cameron. Il a affirmé que les fermes de chasse en enclos doubleraient les revenus du secteur pour atteindre environ 500 millions $ et créeraient plus de 300 emplois.Interrogé sur ce qu'il pense des demandes de l'AEC, le ministère albertain de l'Agriculture et des Forêts a répondu dans un courriel que «le gouvernement de l'Alberta s'est engagé à soutenir les entrepreneurs albertains et à travailler avec les collectivités et les organisations pour stimuler la croissance et la création d'emplois, en particulier dans les régions rurales de notre province». Cette réponse inquiète Delinda Ryerson, de l'Alberta Fish and Game Association. «Il y a toute une série de raisons écologiques, économiques et patrimoniales pour lesquelles nous nous y opposons catégoriquement», a-t-elle déclaré.Les fermes de chasse – et les fermes de gibier – nuisent à la faune indigène par l'hybridation et la propagation de maladies, a-t-elle expliqué. Elle craint qu'elles n'encouragent également une mentalité où l'on doit payer pour chasser, ce qui finirait par étouffer un passe-temps apprécié par des milliers d'Albertains.«Il n'y a aucune inquiétude quant à la propagation à la population sauvage de maladies provenant d'animaux dans les réserves de chasse close, réplique M. Cameron. (Tous) les animaux chassés dans les réserves sont testés.»Mais il est difficile de garder les animaux sauvages loin des enclos, s'est inquiété Ryan Brook, biologiste de la faune à l'Université de la Saskatchewan. «Le contact de wapitis sauvages et de wapitis domestiques à travers une clôture a été documenté, a-t-il écrit dans un courriel. C'est une voie importante pour la potentielle transmission de maladies.»Mark Boyce, biologiste à l'Université de l'Alberta et lui-même chasseur, a expliqué que la maladie débilitante chronique, une maladie mortelle de la faune qui se propage rapidement dans les Prairies, est probablement arrivée au Canada par le biais d'une ferme de gibier.L'Alberta autorise les fermes de chasse au sanglier, une espèce non indigène. M. Boyce a prévenu que les résultats de cette expérience devraient être un avertissement: «Nous avons des centaines de sangliers en liberté en Alberta à cause d'une douzaine de fermes de chasse. Ils s'échappent.»

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P.S.— Ça rappellera à certains d'entre vous que la même situation est survenue au Québec, voilà environ deux décennies : les propriétaires de « parcs à chevreuils » du Québec utilisaient alors les mêmes arguments que ceux de la province d'Alberta... et ils promettaient également des revenus de plusieurs millions de dollars pour les localités où étaient situées les « fermes de chasse ». Les préductiuins ne se sont jamais matérialisées...

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Ils permettent les enclos à sangliers... Non-indigènes... Et certains s'échappent...

 

Ils interdisent les enclos d'espèces indigènes... Qui ne feraient aucun trouble s'ils s'échappaient...

 

Il y a un bout qui m'échappe.

 

Ça sent l'anti-chasseur à plein nez... Non?  Ou je fabule???

 

Ou bien ça sent le fonctionnaire dénué de tout gros bon sens, comme d'habitude???

 

Ouais, c'est plutôt ça... Leur employeur, avec le temps, finit par leur enlever tout sens commun de décision.

 

Éric

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