les histoires de pêche fictives

819-proteck · Janvier 6

Et bien , voici la preuve que certain membre ici de ce merveilleux forum , beurrent épais lorsqu'ils reviennent du LSP, apres avoir gratter le fond du lac avec leurs marcheurs de fond . Dorénavant je vais en douter car la lecture de cet article du chroniqueur Patrick Campeau en dit tout simplement les dessous de leurs pêches.

Je ne nommerai pas le nom de ces 2 membres ici, afin qu'ils ne me boudent pas l'été prochain :lol:

Tout le monde y perd en bout de ligne...

Patrick Campeau Samedi, 6 janvier 2024 00:00

Lorsqu’on échange avec d’autres amateurs, on a vraiment intérêt à être aussi honnête avec eux qu’on aimerait qu’ils le soient avec nous.

À la pêche, lorsqu’on discute avec un autre adepte, si une personne conte des menteries, on perd tous notre temps. Imaginez maintenant si les deux se racontent des bobards.

Le lundi soir 13 novembre dernier, Colette annonce au bulletin de nouvelles de TVA qu’un redoux réchauffera la métropole le mercredi et le jeudi. Il n’en fallait pas plus pour que je procède à un désentreposage. Le jeudi, on se rend à la descente de l’île Charron, sur le fleuve Saint-Laurent. Notre destination est la pointe de La Ronde.

Un peu d’histoire

Pendant plus de deux décennies, ce spot automnal, qui se réveille quand les eaux descendent sous la barre des 9-10 °C, générait des achigans à petite bouche monstres. Ce n’était vraiment pas rare de capturer plus d’une cinquantaine de palettes et plusieurs dorés par surcroît. Malheureusement, je ne sais pourquoi, le site est devenu beaucoup moins productif et on n’y attrape désormais que des petits poissons, en moins grande quantité. Est-ce la combinaison des mots « réchauffement climatique », « pollution », « moules zébrées », « gobies à taches noires » et autres emmerdeurs de la sorte qui ont pu leur nuire ? La réponse est assurément oui.

Ça va mordre

Mon ami Pascal et moi sommes pompés à bloc. Nous sommes certains que nos tubes et nos montages drop shot vont déclencher un nombre incalculable d’attaques.

Eh bien, non ! La réalité nous a rattrapés assez rapidement. À deux, en 2 h 30, nous avons fait réagir 10 petites petites-bouches.

Pendant que nous pêchions, un copain de longue date, Gilles Beauchamps, de Longueuil, est arrivé avec un kayak à motorisation électrique. Ce pêcheur expérimenté de 76 ans a connu lui aussi des heures de gloire de ce site.

Il s’installe et se maintient dans le contre-courant et il alterne entre un tube et une de ses créations, qui ressemble à une cuillère Hopkins.

Vers 10 h 45, un gars arrive dans un rutilant bass boat Ranger blanc et bleu, équipé avec deux Power-Poles à l’arriè-re. Je ne le connais pas. Dans les 15 minutes qui suivent, je le vois capturer un poisson. À 11 h, nous changeons d’emplacement.

Tandis que nous pêchons dans un autre secteur, environ 90 minutes plus tard, je vois cette même personne arriver à proximité. Je lui demande si, dans les minutes qui ont suivi notre départ, il a fait une bonne pêche au bout de l’île.

D’un ton cavalier, il me répond : « J’en ai attrapé une cinquantaine. J’aurais pu en pogner 150, mais c’était toutes des petites. Je suis donc parti ». J’ai alors l’impression qu’il beurre très, très épais, pour ne pas dire qu’il exagère.

Démasqué

Le lendemain, j’appelle Gilles pour avoir des renseignements sur son embarcation. On jase un peu et je lui dis que le gars en Ranger a supposément fait toute une pêche à la suite de notre départ. Gilles s’esclaffe. Grâce à la façon dont il se maintenait dans le courant, il a vu toute la scène. Le prétentieux pêcheur a pris un total de quatre petits achigans.

Voyant que Gilles en prenait quelques-uns, il est venu lui parler et lui a même dit qu’il n’en avait pris que quatre. C’est vraiment pas fort, mon Gérard, pour reprendre l’expression populaire. Pour sa part, dans toute sa journée, Gilles a déjoué 30 achigans de petite taille et quatre dorés.

Modifié Janvier 6 par 819-proteck