_Albert_ Posté(e) Février 23, 2018 Signaler Share Posté(e) Février 23, 2018 Tout indique que la carpe asiatique est là pour de bon au Québec. Les informations obtenues par Le Devoir indiquent que cette espèce envahissante dévastatrice a été détectée à 12 endroits en 2017, le long du fleuve Saint-Laurent. Le gouvernement Couillard promet d’ailleurs des « actions prioritaires » pour lutter contre l’invasion, mais il refuse de dire s’il y consacrera davantage de ressources. Après avoir détecté la présence de la carpe de roseau à 16 endroits à la suite des suivis réalisés en 2015 et 2016, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a retrouvé la trace de cette espèce à 12 endroits pour la seule année 2017. Essentiellement, l’ADN de la carpe de roseau a été repérée aux mêmes endroits que les années précédentes. Selon ce qu’a expliqué le biologiste du MFFP Olivier Morissette, des carpes auraient adopté certains secteurs, dont le tronçon du Saint-Laurent entre Boucherville et Sorel, mais aussi l’embouchure de la rivière Saint-François, qui se déverse à la tête du lac Saint-Pierre. L’équipe du Programme québécois de lutte contre les carpes asiatiques a en outre reçu 46 signalements de la part de citoyens qui croyaient avoir vu ou capturé une carpe asiatique. Mais aucun signalement en milieu naturel n’a été confirmé. « Des investigations sont toujours en cours », a toutefois précisé M. Morissette. Photo: USACE/CC La carpe de roseau peut atteindre une taille impressionnante, comme celle-ci, pêchée en Allemagne, mesurant 97 centimètres. Jusqu’à présent, une seule carpe de roseau a été capturée dans un cours d’eau du Québec. En mai 2016, une femelle fertile de 64 livres a été pêchée dans le fleuve dans le secteur de Contrecoeur. Preuve du sérieux de la menace pour les cours d’eau du sud du Québec, le ministère a augmenté substantiellement l’aire couverte par le programme de détection de la présence de l’espèce en 2017. En tout, 323 sites ont été testés, contre un total de 110 pour 2015 et 2016. En plus du fleuve, entre la frontière ontarienne et l’aval de Trois-Rivières, une carte consultée par Le Devoir indique que des échantillons ont été recueillis à plusieurs endroits dans la rivière des Outaouais, dans le lac Champlain, dans la rivière Richelieu, dans la rivière Yamaska et dans la rivière Saint-François. La carpe de roseau, qui peut atteindre une longueur de 1,8 mètre et peser plus de 100 livres, peut en effet bénéficier de plusieurs habitats propices au Québec, selon le biologiste Olivier Morissette. Non seulement elle ne redoute pas les températures froides, mais cette espèce herbivore peut aisément se nourrir dans le fleuve et dans plusieurs rivières de la province. En dévorant les herbiers, elle risque même de représenter une menace pour le chevalier cuivré, une espèce menacée et endémique au Québec. En fait, la carpe de roseau pourrait menacer toute la faune aquatique indigène. Dans certaines rivières aux États-Unis, où l’espèce a été introduite accidentellement dans les années 1970, elle constitue aujourd’hui 90 % de la biomasse animale. Reproduction La carpe asiatique pourrait-elle se reproduire ici ? Oui, répond M. Morissette. Il cite comme exemple la reproduction confirmée dans la rivière Sandusky, qui se jette dans le lac Érié, de carpes introduites d’abord dans les Grands Lacs. Pour faire face à l’invasion redoutée, le MFFP a obtenu en 2016 un budget de 1,7 million de dollars sur trois ans. Ce financement doit servir à l’élaboration d’un « plan d’action », mais aussi à sa mise en oeuvre. Puisque les données du ministère semblent indiquer que la carpe de roseau est là pour de bon au Québec, Le Devoir a demandé au cabinet du ministre de la Faune, Luc Blanchette, s’il compte bonifier le financement ou encore mettre en place des mesures supplémentaires. « Le gouvernement du Québec surveille de près la situation de la carpe asiatique dans le fleuve Saint-Laurent. Qui plus est, le Programme québécois de lutte contre les carpes asiatiques suit son cours à l’heure actuelle. Notre gouvernement est très préoccupé par leur présence dans les eaux québécoises, c’est pourquoi il continuera d’agir sur plusieurs fronts afin de limiter leur propagation ailleurs au Québec, en ciblant des actions prioritaires », a répondu son attaché de presse, Youann Blouin, par courriel. La carpe, poisson comestible Est-ce qu’il est possible de manger de la carpe asiatique ? La question risque de se poser de plus en plus. Après tout, si l’espèce en venait à abonder dans les cours d’eau de la province, pourquoi ne pas tenter de lui trouver une utilité culinaire ? Aux États-Unis, des chefs ont trouvé des façons d’apprêter ce poisson. Même que des tests à l’aveugle menés par une équipe de recherche de l’Université du Missouri ont démontré que les consommateurs aimaient la chair de la carpe. Mais encore faut-il qu’ils ignorent qu’ils mangent de la carpe. Ironie du sort, en Chine, d’où la carpe asiatique est originaire et où elle est consommée depuis des siècles, on ne boude pas la carpe en provenance des États-Unis. Des entreprises américaines en exportent donc plusieurs milliers de tonnes chaque année, non seulement vers la Chine, mais vers d’autres marchés ailleurs dans le monde. 4 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
luc pro Posté Février 23, 2018 Signaler Share Posté Février 23, 2018 Des carpes présentée comme herbivores sont même vendu dans les marchés asiatique Québecois et ceux de grande surface. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
luc pro Posté Février 23, 2018 Signaler Share Posté Février 23, 2018 Avec le changement climatique les OGM Les especes invasives Les polluants et pollueurs Nos gouv.passif Tout est en place pour que nous vivions une décadence biologique. Ce n'est qu'une question de temps. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mini pro 165 Posté Février 23, 2018 Signaler Share Posté Février 23, 2018 ADN a > arrêtter d > d'dire n > n'importe quoi 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté Février 23, 2018 Signaler Share Posté Février 23, 2018 On accepte n'importe qui au Canada et au Québec.., alors pourquoi les carpes asiatiques n'auraient pas le droit !! Gang de racistes !!! Le ''ministère '' les surveillent, inquiétez-vous pas !! Holiday Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mini pro 165 Posté Février 24, 2018 Signaler Share Posté Février 24, 2018 (modifié) «Le ''ministère '' les surveillent, inquiétez-vous pas !! » ah ben dans ce cas la on est en sécurité...... le ministère de «l'insécurité» publique.... Modifié Février 24, 2018 par mini pro 165 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mini pro 165 Posté Janvier 18, 2019 Signaler Share Posté Janvier 18, 2019 (modifié) est bonne celle la, ils pensent vraiment qu'il y a des carpes asiatiques dans l'fleuve..........., a leur place j'enleverais les menés morts l'hiver aussi..... ben oui ben oui, si je vois une carpe asiatique m'a la prendre en photo et les appeler........... ''vigilance carpes asiatiques'' celle la est forte en ta..... Au Québec, il est illégal de garder une carpe asiatique comme animal de compagnie (!) https://mffp.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/carpes-asiatiques-vigilance-depliant.pdf https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/especes/envahissantes/carpes-asiatiques/ l'heure juste au sujet de la carpe asiatique de la part d'un vrai de vrai biologiste ..... http://tele-mag.tv/emission/loisirs-chasse-et-peche/Visite-du-Ministre-Luc-Blanchette le biologiste Mr.Ramon Faucher, pas un deux de pique ce gars la, lui il connait son affaire et sait de quoi il parle......... RAYMOND FAUCHER, BIOLOGISTE 26.05.2017 Les experts Biologiste à la retraite après une carrière de 26 ans dans le privé principalement comme conseiller en matière d'ichtyologie auprès d'Hydro-Québec. On a notamment œuvré à évaluer les conséquences sur les poissons des rejets d'eau chaude (centrale nucléaire) et des rejets d'eau froide de projets de barrages avec prise d'eau en profondeur. On pêche aussi à différents endroits du fleuve St-Laurent depuis maintenant 42 ans. On n'a jamais manqué un hiver de pêche blanche au mené vivant. Durant toutes ces années il n'y a jamais eu d'introduction d'espèces problématiques dans le fleuve dont la source était la vente de poissons appâts. On a pêché en outre depuis 37 ans un grand nombre de lacs de lacs à omble de fontaine ce qui nous confère une connaissance profonde de ces écosystèmes d'eau froide et de leur sensibilité à des introductions d'espèces nuisibles. http://www.carpeasiatique.com/les-experts/141-raymond-faucher-biologiste.html Modifié Janvier 18, 2019 par mini pro 165 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté Janvier 18, 2019 Signaler Share Posté Janvier 18, 2019 Je croyais que les biologistes étaient tous des incompétents…???? Holiday Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mini pro 165 Posté Janvier 18, 2019 Signaler Share Posté Janvier 18, 2019 (modifié) il y a 6 minutes, Holiday a dit : Je croyais que les biologistes étaient tous des incompétents…???? Holiday Mr.Faucher n'est pas un bio du mffp............, si tu sais lire entre les lignes tu sais ce que je veux dire........ Modifié Janvier 18, 2019 par mini pro 165 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté Janvier 18, 2019 Signaler Share Posté Janvier 18, 2019 Hydro Québec mini...ou le gouvernement ?? pareil au même, suis certain que selon lui les barrages n'ont aucun impact sur les poissons ?????????????????? Holiday Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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