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Joel-Gh

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Messages posté(e)s par Joel-Gh

  1. Ok. Ça nous situe un peu mieux. 

    Le parc regional de Gentilly/Becancour ensemence à chaque année. À l'entrée, ils me disaient en mars qu'ils ne le feraient pas en 2017. Appelle-donc à l'accueil pour vérifier. 

    Il y a plein de beaux petits endroits répertoriés à Daveluyville, St-Louis-de-Blanfort, Victo, etc. 

    Je te recommande de commencer avec la carte 

    http://carte.allonspecher.com

    Tu as la possibilité de préciser les espèces que tu vises (truites, perchaudes, etc). C'est un excellent point de départ.

     

  2. Il y a 2 heures, Bergeron56 a dit :

    Bonjour,

                  je suis nouveau sur ce forum et habite la région de Trois-Rivières. Je pêche beaucoup d"espèces un peu partout au Québec. Échanger des informations avec des passionnés est ma motivation d'adhérer a ce groupe.

    Merci

    1469751755938.jpg

    Je suis aussi de Trois-Rivières. Fais-moi signe un de ces quatre. 

  3. L'achigan se prend de bien des manières, selon le moment, selon la température de l'eau. Il aime la chaleur, c'est là qu'il est le plus actif (lire "chasseur"). 

    À l'ouverture, à la mi-juin, j'ai habituellement beaucoup de succès au spinnerbait. De même, un poisson-nageur fonctionne aussi très bien à cette période-là. J'aime beaucoup un "lipless", mais c'est plus complexe comme technique. Apprends à maîtriser la profondeur et tu auras un leurre quasi-universel quand le poisson est actif. 

    Quand il est plus paresseux ou plus tranquille, deux techniques se démarquent complètement. La première: le wacky rig ou une de ses variantes, le niko.  Ça, c'est de la dynamite. Admettons qu'il fait chaud l'été ou qu'à l'automne, tu sais que le poisson est là mais qu'il ne mord pas : c'est ça que tu veux envoyer.  

    Deuxièmement, admettons que tu n'as pas beaucoup de sous et que tu veux une technique efficace en toute circonstance. Pour le doré ou l'achigan (ou bass), voici LE secret - hé! C'est juste mon avis, sans plus - c'est le dropshot. Un petit poids tout en bas de ta ligne et un, deux ou trois hameçons à différentes profondeurs. Dès que tu sais où se trouvent les poissons, tu te tiens là. Pour moi, la technique dropshot est la plus universelle de toute, pour l'achigan (bass) et doré. Toujours bon. Pas cher et extrêmement efficace.

     

    Au fait, bienvenue sur le forum!

     

     

     

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  4. Il y a 5 heures, buddy longway a dit :

    Je crois que la Suggestion de mini reste tout de même une bonne option... Il n'y a pas de lac à doré en Mauricie, aussi bien aller en Abitibi! 

    Euh, pas exact. Il y en a et d'excellents en Mauricie. La contrainte est liée à:

    - ponton

    - accès en ciment et route ultra-carrossable

    - si possible, terre de la couronne (ou accès public). 

     

    Même dans Lanaudière, ces contraintes coupent toutes les options. 

    • Like 1
  5. Comme dit Le Protecteur, pour le doré, en Mauricie, avec un ponton, je viserais le Fleuve et les grandes rivières. Il y en a et il est très beau. 

     

    La St-Maurice, sur toute la longueur, est accessible en asphalte. Là aussi, de très beaux endroits. Avec un ponton, je regarderais de Grandes-Piles à La Tuque. Les paysages sont magnifiques.  

     

    Du doré et du brochet, il y en a plein, plus haut, mais avec un ponton, j'hésiterais. La route de gravier jusqu'à Wemontachie est excellente, mais pour manœuvrer une remorque-ponton et des acces à l'eau: pas confiant du tout. Le camping à mi-chemin? Et même là, pas certain. 

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  6. La SEPAQ est gouvernementale, donc objectif de service et de mise-en-valeur. Il y a des normes à respecter, etc. C'est généralement très bien.

    J'aime comparer les pourvoiries à un restaurant familial. Ou une entreprise familiale. Ça dépend carrément de la famille. Quand tu en trouves une bonne, tu la gardes.

     

    Là comme ailleurs, il y a des profiteurs, des gens qui "sont à l'argent", mais aussi beaucoup de gens passionnés qui accueillent comme si nous étions de la famille.

     

     

     

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  7. Ce soir, mercredi, soirée absolument parfaite côté température. Ciel bleu, soleil couchant. Presque pas de vent. C'était très calme.

    J'ai remonté trois petits dorés (aussitôt relâchés) et trois autres m'ont échappé. Un était à 6 pouces de ma main, les autres ont réussi à ce déprendre.

    À noter que j'avais écrasé l'ardillon, comme j'ai eu plus que ma ration de dorés, cette semaine ! :-) Juste pour le fun, juste pour le bonheur de passer 90 min sur le bord du fleuve.

    • Like 2
  8. IMG_1813.jpg

    Pour mon équipement de pêche, je suis très exigeant. Mes contraintes sont nombreuses et je cherche toujours le meilleur rapport qualité/prix en tout. J'ai essayé une trentaine de cannes de lancer léger depuis vingt ans. Parfois quelques mois, rarement quelques années. Au terme d'une très longue recherche, je pourrais avoir trouvé la canne idéale pour moi : la Daiwa Ardito Travel. Une pure merveille qui n'a cessé de m'impressionner depuis novembre dernier. Notre note : 5/5. Rien de moins que du bonheur.

    Durant ces vingt années, il m'est arrivé à quelques reprises d'avoir entre les mains une canne Daiwa. J'étais généralement surpris de la qualité et de l'accessibilité : de bons produits de GBS (Gros Bon sens), solides et bien finis. J'ai un souvenir ému d'un excellent petit moulinet et d'une canne medium qui étaient tout à fait abordables et que je n'ai pas réussis à user. Un autre pêcheur doit l'utiliser encore dans le village de l'Arctique où je les ai laissés.

    Je voyage beaucoup. Plus d'une fois, j'ai été encombré de cannes trop longues ou trop fragiles. Je ne suis pas particulièrement minutieux en voyage; j'en ai brisées plus d'une. D'autres ont tout simplement flanché après avoir subi un léger désagrément. Je suis toujours craintif quand vient le temps de dépenser des sous pour un équipement qui a mille qualités, mais pas la solidité.

    J'ai longuement "magasiné" (expression québécoise = comparé, visité des magasins, marchandé) une nouvelle canne de voyage pour finalement l'acheter via internet : une Daiwa Ardito Travel, une belle médium heavy de 7,5 pieds (un peu plus de 2,30 m). Ce calibre correspond parfaitement à la majorité des techniques que j'utilise (jig, dropshot, lipless crankbaits, etc.) et les espèces que je vise dans les belles grandes rivières et le fleuve que je fréquente. J'aime avoir de la distance, de la résistance et de la précision.

     

    Un packaging exceptionnel, une finition impeccable

    La canne nous est parvenue au mois de novembre dernier, depuis un site américain. Première impression : WOW, quel magnifique étui! Je n'avais pas remarqué que la canne, qui se détaillait à 119 $ US, arrivait avec son étui de toute première qualité. Comme la canne de voyage de détache en trois (3) sections, l'étui est petit, rigide, cylindrique et bien capitonné: parfaitement transportable et bien protegé. Ce n'était que le début.

    IMG_1817.jpg

    La Ardito Travel qui en sort me coupe le souffle. La finition de la poignée, placée en avant du moulinet, est exactement comme je la préfère (les cannes à moucher donnent une bonne indication, même si la comparaison est imparfaite). Les trois sections s'emboîtent avec précision et la jonction ne ressemble en rien à d'autres cannes que j'ai vues ou possédées. Le brevet que Daiwa a obtenu - V-Flex Ferrule -  témoigne d'un procédé unique qui permet à la canne d'être très naturellement souple, comme si elle était d'un seul morceau. Le vernis est extrêmement résistant et un petit côté rugueux est attrayant.

     

    Finesse et robustesse

    Je n'en pouvais plus d'attendre, il fallait la tester immédiatement. C'est dans le Nord de la Mauricie qu'elle connut l'action pour la première fois. Sur les grandes rivières (St-Maurice, Manouane, etc.) et leurs affluents, la canne fut mise à rude épreuve : dorés, bochets et plus tard achigans. Ma plus grande surprise fut sans contredit l'équilibre. J'ai choisi une médium heavy, et une ligne de 15 lbs, pour faire face à des prises et des conditions plus costaudes que la normale, capables d'un beau combat. Elle s'est acquitté de sa tâche de manière admirable. La robustesse de la première moitié de la canne fut sans faille - nos collègues anglophones parlent de "backbone". La prise en main est tout bonnement excellente.

    La surprise fut cependant ailleurs, soit la finesse. Encore récemment, je pêchais chez un ami qui me prêtait une Quantum de calibre médium. Ma Daiwa est plus souple et plus sensible. Il ne s'agit pas seulement d'une question de calibrage de l'action (fast, etc.), mais de la manière dont Daiwa a fabriqué sa canne. Une canne de voyage chez Fenwick ou St. Croix (même grandeur, même calibrage et même action) était plus rigide et ... beaucoup plus coûteuse. J'en suis resté estomaqué ! Serais-je tombé sur le gros lot?

    IMG_1745.jpg

    Là où la canne s'est franchement démarquée, ce fut avec des petits dorés ou des perchaudes. Les familiers de ces espèces savent qu'un rien peu les faire abandonner leur proie. Le pêcheur doit être à l'affût du moindre mouvement, de la moindre secousse pour ferrer son butin. La sensibilité de cette medium heavy est éblouissante. Elle brille, littéralement. Coupler une telle canne avec un fil tressé et un leader de fluorocarbone et je pouvais sentir la plus fine des touches... de petits poissons. Or, on ne choisit pas une medium heavy pour pêcher ces petits poissons, mais il est facinant de constater que la Ardito Travel rend possible ce genre de détour. Je n'avais rien vu de pareil sur une canne d'un tel calibre. Officiellement, d'autres cannes sont des MH avec action rapide, mais l'équilibre atteint par Daiwa pour cette canne est — selon mon expérience — unique !

     

    La puissance et la distance

    Une telle canne m'est très précieuse à partir d'un quai (sur la fleuve ou à la mer) ou lorsque je me retrouve devant une grande rivière. Le poids des leurres recommandés est de 1/4 à 1,0 once (un peu plus que les cannes de même calibre chez les concurrents, qui se situent souvent de 3/8 à 3/4). À l'intérieur de ces balises, la charge de la canne est époustouflante; depuis une semaine, il n'est pas rare de voir s'attrouper des marcheurs derrière moi: je lance régulièrement une fois et demie, parfois deux fois plus loin que ceux qui m'entourent. Les jigs de 1/2 et 3/4 once coupent le vent et parcourent des distances hallucinantes.

    Je suis tombé en amour avec cette canne, rien de moins. Quand on pense qu'elle se détaille à une fraction du prix d'autres modèles comparables, qu'elle vient avec un étui qui vaut 20-25 $, et qu'elle laisse ses concurrents mordre la poussière, il se pourrait bien que nous soyons en face d'une merveille difficile à égaler sur le marché de 2017. Il y a, bien sûr, une part de subjectivité dans l'appréciation d'une canne (c'est tellement personnel) et, de même, tout dépend des besoins de l'un ou de l'autre. Quant à moi, après 20 ans de recherche d'une canne tout-terrain pleinement satisfaisante, je l'ai enfin trouvée. Désormais, celle que je transporte toujours avec moi, partout et tout le temps, ce n'est rien d'autre que cette Daiwa Ardito Travel. Et je suis au comble du bonheur, car en aucun temps, jusqu'à maintenant, j'ai eu l'impression d'avoir choisi une canne qui serait un compromis: "pas excellente en tout, et mauvaise en rien". Elle remplit parfaitement toutes les missions que je lui ai confiées, je ne peux dire cela d'aucune autre canne.

     

    Cet article a été publié simultanément sur le blogue de PêcheQC.ca à cette adresse :
    http://www.pecheqc.ca/review-daiwa-ardito-travel-le-bonheur-en-canne/

    • Like 5
  9. Il y a 4 heures, stevenature a dit :

    Oui pour Drummond eau trop haute,,,dans 2 semaines sa devrais être ok ...as tu une embarcation ???

    Je n'en possède pas une, mais mon oncle oui. Je suis plus kayak et randonnée. 

    Près du fleuve, pas de problème. Sinon, de St-Francois-du-Lac au barrage du centre-ville: jamais rien pogné. Entre les deux barrages, juste une couple de brochets. De la grève en face de l'aéroport: rien de rien. 

    C'est pourtant ma ville et ma rivière d'enfance. 

    J'ai beaucoup plus de succès en Mauricie et ça me déçoit en Ti-pépère.  La St-François est une si belle rivière!

  10. Il y a 5 heures, Le Protecteur a dit :

    Beau récit dans un francais impeccable qui décrit bien la région

    et ces fameuses truites brunes mythiques au pied du barrage de la Gabelle?? Vous avez été tenter votre chance?

    Pour être honnête, les deux brunes que j'ai capturées l'été dernier au Sud de la Gabelle, je ne les visais pas. Plus un coup de chance. Un z-hasard. 

     

    Ceux qui visent la truite au sud de la Gabelle sont des amis moucheurs.

     

    Perso, quand je vise la truite, je vais dans la Shawi ou sur un beau petit lac au nord de St-Alexis. 

     

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