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Je pense qu'une fois la saison de l'achigan ouverte, on peut dire que le début de la saison est pas mal fini et que celle-ci est pleinement en branle, mais je vais me permettre de poster mes récentes sorties ici.
Je suis allé dans la Magog à trois reprises. À la première sortie, de toute évidence les ensemencements furent effectués récement. J'attrapai un grande quantité de mouchetées, brunes et AEC, et ce, de belle taille, belle qualité d'ensemencement cette année. Bien que ce fut facile d'attraper ces truites un peu "nounounes", j'eu bien du plaisir. J'en conservai quelques unes pour un bon souper en famille. Elle ne furent pas aussi goûteuses que des truites "sauvages", qui ont passé plus de temps dans la rivière ou mieux, qui y sont nées. J'y retournai le lendemain, remise à l'eau cette fois. Bien que je n'en n'attrapai pas autant, ce fut surtout de la mouchetée, pas d'AEC, mais deux brunes, dont une belle de plus de 30cm à la toute fin, laquelle combatit vaillament. Ces sorties furent durant la 2e semaine de juin.
J'y suis retourné le weekend dernier, en soirée. L'eau avait baissée et réchauffée. J'ai attrapé plusieures perches blances, crapets de roche et soleil et petits achigans. J'ai manqué une touche que je suspecte était une truite. Finalement, dans une section calme, je lance un Muddler blanc flotant près d'un petit rocher. Un tout petit bouillon se forme sur la mouche. Je décide presque de ne pas ferrer, suspectant un micro-achigan, nombreux dans cette zone, mais le fit quand même et pu immédiatement sentir que c'est de plus belle taille que le bouillon laissa présumer. Une belle truite brune d'environ 27cm, enfin ce pourquoi je suis venu! Je conservai cette dernière. Arrivé à la fin du parcours, sous le viaduc de la 410, un autre moucheur me rejoint, il pêchait avec sa fille. Il avait pas mal de jasette et nous avons parlé un peu en lancant sans résultat sur des bouillons de truites brunes dans la fosse entre nous. Je manquai une belle touche, lui plusieurs. Il fini par attraper une brune, mais ce fut tout pour moi, sauf pour quelques crapets de roches une fois la noirceur tombée.
J'en ai aussi profité pour faire ma première sortie sur la St-François à l'achigan à petite bouche. L'eau était un peu plus haute que j'y suis habitué, mais c'était tout de même très pêchable grâce à la façon dont la rivière est faite dans ce coin. Rien de bien spécial à raconter, j'attrapai plusieurs achigans, rien de bien gros par contre, peut-être deux de 25-30cm, mais de beaux combats tout de même. Quelques ouitouches se laissèrent déjouer, mais pas encore de monstre de 40cm.
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Le 2022-06-17 à 21:53, neo a dit :
Tiens j’en profite pour vous partager mon truc d’explorateur de rivière: la meilleure place pour se déplacer en rivière, c’est où l’eau est juste par-dessus tes genoux. Moins creux que ça, si tu perds pied, tu tombe en pleine face. Plus creux que ça, c’est pénible avancer et le courant a beaucoup d’effet sur toi. Avec de l’eau aux genoux, l’eau t’aide à garder l’équilibre (elle te stabilise) et ce n’est pas très creux donc facile de voir le fond et y marcher. Faire ça est un game-changer pour se déplacer en rivière! Vraiment!
Je suis tout à fait d'accord avec ce passage. Je vais parfois m'aventurer jusqu'à la taille, mais en zone calme. Je fais habituellement plus attention en eau très basse pour justement pas me casser la gueule si je chute. Le meilleur est la profondeur où à genou dans le fond, il reste un bon 25-30cm de waders en dehors de l'eau.
J'avoue ne pas toujours trainer mon bâton, aimant pêcher "léger", mais ne manque pas de l'amener en conditions d'eau haute ou si j'explore un nouvel endroit. Je le traine plus souvent qu'il y a quelques années de ça.
Autre situation où y faire attention: fort courant mais peu profond, même en bas des genoux, sur lit de gravier; votre remou va chasser le gravier en aval des pieds et vous allez vous enfoncer lentement ou perdre pied. La rivière vous fait pratiquement une jambette!
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Les truites ont le don de savoir quand ton attention est ailleurs pour attaquer la mouche... Et y laisser 2-3 mouches par sortie, c'est plutôt commun, dans mon cas du moins.
Je n'avais pas eu à entrer dans l'eau pour pêcher car le débit devait être à son minimum estival, mais j'étais plus haut dans la rivière où elle est un peu moins large et plus rapide. J'imagine qu'elle doit être belle à 7m2/s, mais doit en effet mieux se faire en waders. Le secteur où j'y eu le plus de succès est dans et après la courbe de 90 degrés collée sur la rue du Sault, où un ruisseau s'y jette.
Tiens nous au courant si tu y retourne, bonne chance et continue tes efforts, on ne finit jamais d'apprendre et de s'améliorer à la mouche!
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J'avais attrapé mes truites avec une mouche style Muddler l'été dernier dans la Trois-Pistole. Les autres mouches nommées devraient être pas mal aussi je pense. J'utilisais une canne #6, ta 5/6 va faire la job. Ça prend un peu de "back-bone" si tu en pique une belle grosse dans le courant. J'avais pêché le secteur en aval du Sault-McKenzie.
Bonne chance et n'oublie pas de conserver les AEC, d'ailleurs, je t'en souhaite une belle grosse! Tu vas voir, aussi bagareur qu'est l'achigan à petite bouche, l'AEC ne se laisse pas plus avoir.
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Une simple idée à laquelle je n'aurais surement jamais pensée, merci!
Je possède aussi quelques queues de veau pas ma frisées, c'est justement ce qu'il me faut! Quand ma conjointe me demandera où son fer plat est rendu et pourquoi il est taché et sent la teinture, je dirigerai le blame sur Hameçon.
Je viens d'acheter des Daiichi 2117 #10 "Bomber Hook" pas chers chez Sail, ça va m'aider à construite des bombers classiques de ces queues pour m'essayer à la brune la nuit venue.
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Les Mepps furent tout de même efficaces pour moi lorsque je pêchait plus au spinning. J'en trouve bien 2-3 par saison en relativement bon état, accrochées dans le milieu des rivières que j'arpente en waders - à la mouche bien entendu!
J'aime bien trainer le moins de matériel possible lorsque je sors en rivière. Mes mouches sont dans une variété de petites boîtes format poche, dont une petite Perrine et des boîtes de menthes Altoids, réparties dans les poches de ma chemise et waders. Je sais généralement ce que je vais utiliser 80% du temps de toute façon. Au pire, j'ai une boîte Plano moyen format que je met dans mon sac à dos. Je n'aime particulièrement pas les chose accrochées à la ceinture ou qui pendent, genre épuisette, sac glacière, bâton de marche, mais j'en traine un ou deux au besoin. Je peux souvent me passer de l'épuisette; le sac glacière + ice-pack est nécéssaire si je prévois conserver des poisson, mais je le fourre dans mon sac à dos, c'est un sac mou; le bâton de marche est utile question sécurité et je l'apporte si j'explore un nouvel endroit, mais je peux m'en passer dans des endroits où je sais que je n'ai pas à aller creux ou dans un courant fort ou s'il n'y a pas de limon glissant.
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Ma pointure +1 a bien fonctionné pour moi, ayant tout de même eut la chance d'essayer plusieur combinaisons en magasin.
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- C’est un message populaire.
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NB - Je ne désire dénigrer aucun pêcheur ou style et esseya d'être également méchant avec tout le monde. Étant principalement moucheur, j'y consacra un peu plus d'efforts naturellement... Veuillez y ajouter à votre guise!
Pêcheur ...
... à la mouche:
Type A, l'Entomologiste:
Croit que ses connaissances des bibittes lui donne un avantage sur les autres pêcheurs. Se fait régulièrement faire la barbe par un kid avec un vieux spincast qui lance des vers de terre dans le pool.
Leurre préféfé: ce n'est pas un leurre mais une Chironomus nigrohalteralis taille #26, à son 3e stade de nymphe. Celle-ci n'est bonne qu'entre le 22 et 23 Mai, si l'eau est entre 8 et 12 degrés Celsius.
Type B, streamers et poppers:
Est jaloux des pêcheurs au baitcast et tente de les immiter tout en essayant d'avoir l'air classy avec sa moucheuse. Se consacre aux espèces d'eau chaude, n'était pas capable de figurer comment prendre une truite.
Leurre préféré: Spinner-Bait de 8oz, mais doit se contenter d'une grosse Mickey Finn montée avec le poil d'une queue de chevreuil au complet.
Type C, lancer Spey:
Ne possède pas encore assez de cannes et voit une occasion d'ajouter des kits Spey, Skagit et Scandi à son arsenal. Lance à 150 pieds, mais pêche tout de même ses rivière habituelles de 30 pieds de large.
Leurre préféré: patron de mouche Écossais obscure du 17e siècle, fabriqué avec des parties d'animaux illégales. Photographiée piquée dans un bouchon de Scotch Whisky Glen-quekchose.
Type D, lancer Tenkara:
Dit aimer la simplicité et le minimalisme, mais on peut voir qu'il possède du stock en masse sur son Pinterest ou Instagram. Déploit un éventail impressionnant de sacres lorsque la truite se nourrit en surface à plus de 20 pieds de lui.
Leurre préféré: mouche Sish-Kebab ou peu importe son nom pas prononceable.
... au Spinning:
Pêcheur "de base", le plus souvent à gué, dans un spot évident en ville. Traine régulièrement une chaudière pour soit s'asseoir, ou y mettre ses captures dans de l'eau de lac réchauffée pour des heures et des heures. Se demande pourquoi la chair de ses poissons est si pâteuse. S'aventure dans l'eau nud pieds ou en gougounes lorsqu'il remarque le moucheur en milieu de rivière en waders "en pogne"; y prend innévitablement une fouille.
Leurre préféré: Rapala ou Mepps (décrivant de façon générique n'importe quel poisson nageur ou cuillière tournante en solde au Canadian Tire)
... au Spincast:
A certainement moins de 12 ans d'âge. Utilise du mono de 8lb qui date de 10+ saisons (vieille canne de son grand-frère) et un hameçon émoussé et rouillé attachée par une série de noeuds simples ou au mieux, un Improved Clinch botché. Ne sait pas comment ajuster le frein, lequel est de qualité douteuse en partant. Ne se fait pas casser sa ligne sur la truite AEC de 24" qu'il sort devant un moucheur incrédule.
Leurre préféré: motte de vers du jardin, au plomb ou à la flotte.
... au Baitcast:
Utilise des leurres cruels à multiples trépieds et ramène ses poissons au treuil à une vitesse fulgurante. Peut remorquer une chaloupe avec sa canne au besoin. Son embarcation vaut plus chère que sa maison. Affectionne les lentilles de caméra grand-angle et les bras tendus au max.
Leurre préféré: peu importe ce que le dernier commanditaire de sa chaine YouTube vend.
... au Toc:
Espèce très rare en amérique du nord. A les jambes ravagées par les branches, ronces, l'ortie et l'herbe à puce, mais peut trouver une brune de 18" dans presque n'importe quel cours d'eau de moins de 10 pieds de large. La longueure de sa canne rend les types Spey et Tenkara jaloux, mais ceux-ci ne daigneront jamais se débaser en utilisant des appâts.
Leurre préféré: divers insectes dégoutants trouvés sur le site même.
... Carpiste:
LOL, sérieux? C'est bien la seule chose sur laquelle s'entendent tous les pêcheurs décrits ci-haut!
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Je suis allé à une rivière que je n'avais pas vraiment pêchée depuis 2017, là où j'y avais attrapé de très jolies ombles de fontaine et truites brunes et arc-en-ciel. Je me souviens bien que les AEC de cette rivière combattaient comme des démons, plus que celles d'autres cours d'eau de la région.
J'ai pêché pendant un bon moment et manqué deux ou trois touches. Ma première prise se fit dans un petit rapide longeant la berge. Une petite mouchetée d'environ 20cm. Peu de temps après, dans le plus beau pool de la section, ma soie se raidit brutalement et une truite remonta le courant pour faire trois sauts de - sérieusement - presque un mètre chacun et ce, en l'espace de 10 secondes. De toute évidence une AEC. Je maîtrise celle-ci et la ramène au bord, elle fait environ 30cm et bien dodue. Toutes deux furent déjouées par une nymphe de plécoptère de ma création, hameçon #10.
Malheureusement pas de photo cette fois-ci. Je les conservai aussi toutes deux.
Autrement, une autre sortie à la Massawippi ne donna qu'une touche manquée, probablement une truite brune. Par contre, j'aurais pratiquement pu attraper un brochet de 50cm par la queue à la main, celui-ci se laissat approcher dans 30cm d'eau au point où j'étais au-dessus de lui, avant de partir de façon très nonchalante.
Petite note à-côté, je me souviens il y a plusieures années, il y avait plus d'activité sur internet pour la pêche à la mouche en Estrie, tel le forum du RPMS et divers blogues. Il y avait beaucoup de mention d'immitations de tricoptères, lequels sont en effet important dans la région, mais plus je pêche les cours d'eau du coin, plus je me rend compte que les plécoptères ne sont pas à négliger.
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- C’est un message populaire.
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Le mien s'améliore. À vrai dire, un achigan brisa la "malédiction" des dernières sorties, suivi de peu par cette belle truite brune de 32cm, laquelle je me permis de conserver. Elle combatit vaillament, mais me rendit la tâche facile en se dirigeant vers une grève calme au lieu du fort courant de l'autre côté de la fosse où celle-ci se laissa avoir par un Memphremagog Smelt #4. Je savais qu'un peu de persévérence porterait fruit.
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J-B,
Laisse-nous savoir ce qui en découle et bonne chance, je te souhaite de belles AEC!
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Le 2021-12-09 à 16:56, J-B a dit :
Super récit! Mais j'ai une question: pourquoi est-il préférable de sortir l'arc en ciel de la rivière?
Un peu en retard, car je fréquente PêcheQc surtour lors de la saison de pêche estivale, mais je vais faire écho à LacAlbanel, l'AEC étant considérée comme nuisible au saumon atlantique dans les rivières où ces derniers remontent frayer. L'AEC doit se délecter des oeufs et alevins de saumon. Je pense que c'est aussi la raison pour laquelle la limite fut augmentée à 10 il y a quelques années de cela et ce dans plusieur zones, tel qu'ici en Estrie. Je crois comprendre que l'AEC voyage beaucoup, aimant descendre les rivières et qu'ont ait déjà retrouvé des spécimens provenant d'ensemencements Estriens à des centaines de kilomètres, justement dans des rivière à Saumon.
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Après un peu plus d'un mois après l'ouverture de la saison d'été 2022, avez-vous des sorties, prises, histoires ou annecdotes à partager?
De mon côté, c'est pas super, mais bon. Mes temps libres et la météo ne se sont pas trop accordés. Je dois mentionner que je pêche presque uniquement en rivière, par préférence, et naturellement essaye de cibler la truite ce temps-ci de l'année. Le débit de la Magog fut généralement élevé et je ne crois pas qu'aucun des quelques ensemencements de truite ne furent encore effectués lorsque j'y suis allé. En ce cas, je me retourne vers la perche blanche, mais n'ai pu les trouver en grand nombre ni de bonne taille, possiblement car toute l'eau passait par les vannes du barrage et presque rien par "l'overflow", limitant le courant dans la zone ou je les trouve habituellement.
J'ai donc tenté ma chance sur certaines rivières dont le débit ne sembla pas trop affecté par les pluies. J'ai essayé deux de nos trois "Rivière au Saumon" en plus de ruisseaux connectes, sans même une touche. Seul fait saillant, j'ai vu un ours noir lors d'un de ces sorties, première fois pour moi en Estrie, bien que ça ne doit pas être la première fois qu'un ours me voit et parte avant même que je le sache.
J'ai essayé la Massawippi et eu une touche à mon 3e ou 4e lancer, mais le poisson se décrocha après 10-15 secondes de bataille, c'est de ma faute par contre, j'étais occupé à essayer de prendre pied dans le courant jusqu'à la taille, détail tout de même non-négligeable. Je ne sais même pas de quelle espèce il s'agissait, mais c'était soit une truite brune ou un achigan, d'environ 30cm. Plus aucune touche du reste de la journée. Je suis pourtant content de savoir que la rivière est tout de même pêchable au débit de 15m^3/s, j'ai toujours hésité en haut de 10m^3/s auparavant. Bien que je ne pu accéder à toutes les structures, des sections normalement trop lentes ou basses en été étaient plus favorables à haut débit.
Une sortie à la rivière Coaticook ne donna pas de meilleurs résultats.
Je crois qu'il est aussi trop top pour que l'inévitable ouitouche se montre active. Celle-ci créer au moins un peu d'action, faute de l'espèce ciblée.
Je n'abandonne pas par contre! Peut-être devrais-je sortir mon canot est aller m'essayer au brochet maillé avec des grosses mouches de surface. Sinon, il reste environ deux semaines avant l'ouverture de l'achigan.
En fait, l'été dernier ne fut non plus des meilleurs côté salmonidés. Je pense que c'était à l'été 2017 où il semblait que je ne pouvais lancer une mouche dans une flaque d'eau sans sortir une belle brune ou AEC.
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Bienvenue!
Bien que je ne puisse te conseiller d'endroits spécifiques, ne connaissant la pêche à Montréal très bien, je peux au moins attirer ton attention sur l'achigan à petite bouche - un char et une barge de fun à la mouche!
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Excellent, j'ai justement l'impression que nous accumulons ces sacs plus rapidement que nous pouvons les refiler; peut-être que c'est pas trop grave si un ou deux disparaissent...
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Je suis retourné m'essayer au doré à quelques repirses dernièrement, sans succès, même pas de petits. J'ai par contre attrapé de beaux achigans à petite bouche lors de ces sorties.
J'y suis allé hier soir de 17h à 19h30, décidé à la dernière minute, et ai quand même attrapé 3 dorés, pas de keepers malheureusement. Ils étaient assez petits que je ne pris même pas la peine de les mesurer. J'ai aussi trouvé un leurre sur le cap de roche qui constitue la berge, poisson nageur à bille 6" Matzuo couleur or et rayé genre perchaude, il a l'air tout neuf! Ça compense un peu pour le Rapala et ThinFin que j'ai perdus la dernière fois. N'ayant attrapé qu'un petit doré à la dandinette, ce nouveau leurre m'aida à en attraper deux autres. J'ai aussi feré et combattu un gros brochet dans le noir, lequel se décrochat après 2 minutes. Il avait le leurre 'broadside' dans la gueule, je suis chanceux qu'il n'ait pas coupé ma ligne de mono 6lb. Ce dernier faisait au moins 24" et semblait particulièrement costaud pour la longueur.
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Inspiré par mon petit doré de la page 91, j'ai pour la première fois cette saison mis de côté ma moucheuse et dépoussiéré mon lancer léger, ayant le goût de manger un bon filet de doré. Ça sonne pas mal confiant, mais je sais plus ou moins ce que je fais rendu ici!
Ce matin même, la pluie menaçant, je me dirige vers une section de la St-François où j'ai déjà attrapé des dorés il y a plusieurs années de ça. J'ai commencé par voir quelques 'suiveux' qui refusaient de mordre, de belle taille en plus, certainement des 'keepers'. J'ai réussi à attrapper deux dorés en fin de compte, le plus grand manquant à peine 2cm pour pouvoir le conserver, donc pas de doré pour le souper aujourd'hui. J'ai tout de même attrapé mon plus gros achigan de la saison, peut-être 16" ou un peu plus. Il ne combatit pas si vigoureusement, tant bien que je pensais avoir mon keeper au bout de la ligne. Une grosse ouitouche se laissa aussi leurrer.
La plus grande partie de ma sortie se fit sous une bonne pluie, je ne pris donc aucune photo et tout détrempé, je retournai à la maison bredouille, mais avec espoir de pouvoir y retourner et attraper un ou deux keepers. Mes deux petites prises m'ont au moins mis en confiance que je ne suis pas totalement dans le champs côté technique et approche!
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il y a 1 minute, x-rap a dit :
C'est en effet un doré tout court.
Ouais!
Je suis quand même content de celui-ci, ça brise ma routine d'achigan et ouitouche, ma fin de saison à la truite ayant pas été bien forte cette année.
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Ça faisait longtemps que j'avais attrapé un doré tout court, encore plus longtemps à la mouche. J'aurais bien aimé un keeper, peut-être la prochaine fois, dans 5 à 10 ans!
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Je regarde ce sujet de temps à autres afin de voir ce que les autres membre pêchent, mais y ai jamais contribué, je vais y remédier aujourd'hui!
Sans m'étirer comme je le fais dans mes propres sujets, voici simplement quelques photos de mes prises récentes. Non-photographiés: de nombreux mini et micro achigans et ouitouches et même des beaux lorsque ça ne me tentais tout simplement pas de sortir mon téléphone! Toutes ces prises furent effectuées à la mouche, en waders, dans les rivières St-François et Magog à Sherbrooke même et dans les environs.
Ok - je vais juste me permettre de mentionner le fait cocasse suivant non-rellié à la pêche même. Je garde toujours les yeux ouverts pour des fruits et plantes sauvages comestibles quand je pêche. Lors de la prise de ce dernier achigan ci-haut, de toute évidance dans la Magog au centre-ville de Sherbrooke, un îlot sous le pont fermé et la rive sud de la Magog étaient pleins de plants de cerises de terre et de tomates cerises. Je ne sais pas si quelqun a perdu des semence dans la rivière et elles ont dérivé jusqu'ici, échapé son lunch contenant des fruits frais ou si c'est du "guerilla gardening", mais ça fait changement des framboises et du raisin sauvage! J'ai trouvé deux petite tomates cerises mûres et les ai conservées pour les semences, lesquelles j'incluerai dans mon potager l'été prochain.
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Ça m'intrigue depuis quelques années, ayant lu des commentaires comme quoi c'est pas très bon et d'autre disant que c'est délicieux. Comme ma section préférée de la rivière St-François en produit des spécimens de belle taille, j'ai décidé d'en garder quelques-uns pour la table. La plus grosse ci-dessous mesure 15 pouces et j'en ai attrapé de plus grosses cet été. Une troisième de taille intermédiaire fut aussi conservée pour la recette ci-bas.
Qu'ils désignent la ouitouche comme bonne à manger ou pas, les commentaires semblaient s'accorder sur le fait que c'est plein d'arêtes. Elles furent un peu plus difficile à fileter qu'un achigan ou perchaude, je ne suis pas certain pourquoi, mais la structure osseuse semble être la même. Il resta des petites arêtes dans le haut du filet comme pour l'achigan. La chair crue possède une texture semblable à l'achigan ou la perchaude, relativement ferme. Je ne peux pas commenter sur la texture du filet cuit ou sur la quantité d'arêtes que je n'aurais pas vues en filetant, car j'avais décidé auparavant de passer les filets au hachoir pour en faire des boulettes. Il n'y avait aucun parasite dans ces trois poissons de belle taille, ni vers blanc ni petit points noirs. Je n'ai jamais conservé d'achigan de cette section, mais de l'extérieur, ceux-ci semblent aussi pas ou peu affecté par les parasites. Petite note, leurs estomacs contenaient une bonne quantité de morceaux d'écrevisse.
À la chair de ouitouche, j'ai mélangé une pomme de terre cuite pilée, un petit onion râpé, un oeuf, sel, poivre et persil frais. J'ai fais cuire les boulettes enfarinées dans un peu d'huile.
Toutes arêtes présentes dans les filets furent suffisament broyées par le hachoir, les rendant imperceptibles. Pour ce qui est du goût, c'est plutôt doux, parfaitement mangeable sous cette forme sans toutefois être particulièrement délicieux. Les trois membres de ma famille aimèrent bien ces boulettes.
Pour ceux qui désirent goûter à la ouitouche, je recommenderais de conserver les poissons de 12 pouces minimum. Bien que de constitution forte, beaucoup de viande est située entre les côte et pénible à aller chercher. Mes trois poissons de 15", 13" et 11" ou 12" me donnèrent à peine plus d'une livre en filets. Si non, les écailler et cuir en entier comme des petites truites générerait moins de perte, mais je ne peux me porter garant du résultat.
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Joli patron, merci de partager!
J'ai récemment commencé à apprécier la qualité de flotaison apportée par les montages style parachute. Je vais perferctionner ma technique avant de me tenter sur un si petit hameçon par contre.
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J'ai récemment eu la chance de passer environ une semaine dans le Bas St-Laurent, ayant loué une maison à Trois-Pistoles, et me suis promené de Kamouraska à Sainte-Flavie. C'est vraiment un joli coin de la province et tout comme si l'on était sur le bord de la mer. Bien que ce furent des vacances en famille, j'ai tout de même eu un peu de temps pour fouetter les eaux de la rivière Trois-Pistoles. Les 2-3 kilomètre de son embouchure sont composés de hautes chutes, immenses pools rocheux et zones de cascades/run/riffle/pool plus standard entre ceux-ci. L'eau était tout de même fraiche. J'assume que sont niveau/débit est plus bas que normal pour le temps de l'année, comme par chez moi en Estrie cet été. J'avais apporté mes waders, mais il restèrent dans l'auto car les secteurs que j'ai pêchés n'étaient pas très larges et je pouvais lancer de l'autre côté de la rivière presque partout sinon sauter sur les nombreuses pierre au besoin.
Je m'attendais surtout à attraper de l'omble de fontaine. À ma première sortie, je commençai vers 7h et n'attrapai rien, même pas une touche avant environ 9h30. Une belle truite attaqua soudainement du fond d'un profond rapide. Le reflet argenté me dit que c'est une truite AEC. Celle-ci tomba pour un Muddler #10. Elle donna un assez bon combat avec quelques sauts. Elle fut facilement maîtrisée et je la conservai. Je crois comprendre que c'est bonne pratique dans cette région de retirer les AEC des rivières. La voici, à peine quelques cheuveux en bas de 13 pouces:
Poursuivant ma pêche, un rapide semblable environ 500m en aval produit la deuxième attaque de la journée. C'est drôle car je pensais à ce moment à aux histoires de mon grand-père qui 'callait' (prévoyait) ses prises et le réalisait étrangement souvent aux dires de mon père et moi-même décidai de 'caller' ma prochaine prise, ce qui arriva en effet à cet endroit même. Un flash argenté remontat sur ma petite Muddler, définitivement plus gros que la 13 pouces plus tôt. J'était par contre sur une roche au milieu de rivière et la truite fit immédiatement une course de 15-20 pieds vers l'aval, derrière un gros rocher. Je gardai ma canne haute et fit de mon mieux pour la suivre tandis qu'elle se débatait comme un diable. Je réussi à la rejoindre et pop! - elle se décrocha aussitôt. Je ne pu qu'en rire, mais aurait tout de même aimé ramener cette belle pièce qui faisait surement un bon 15-16 pouces. Ce fut tout pour cette sortie. La belle AEC de 13 pouces fut délicieuse sur le BBQ.
Deuxième sortie, aussi le matin. Je décidai de laisser faire les gros pools profond, n'étant équippé que d'une soie flotante et me conentrai sur les sections moins profondes. Les deux premières attaques furent manquée; la deuxième envoya un petit omble de fontaine dans les airs jusqu'à mes pieds lorsque je levai ma soie pour lancer, et il se décrochat. J'attrapai ensuite un autre omble, peut-être 7-8 pouces. Je l'aurais remis à l'eau si ce n'avait été que l'hameçcon le prit dans les branchis qui saignaient ensuite. Dans le même rapide où j'attrapai la AEC de 13 pouces, une autre se laissa avoir, cette fois sur un Muddler modifié hameçcon #6.
Juste un peu plus bas, une deuxième AEC bondit sur ma mouche et livra un solide combat avec haute voltige.
Pas longtemps après, pour finir cette journée, une petite AEC tanta sa chance et livra un bon combat malgré sa petite taille.
Ces 4 poissons allèrent tous aussi sur le BBQ pour un délicieux repas.
Pour la troisième sortie, encore matinale, je remarque que le niveau de la rivière avait baissé. De plus, la nuit précédente fut pas mal chaude. Cela résultat en un blanchissage complet, même pas une touche. Avoir eu une soie intermédiaire ou callante, peut-être aurais-je eu plus de succès dans les gros pools profond.
Autre la pêche, le séjour fut super! Beau temps mur à mur. Nous avons visité le sous-marin à Rimouski, le musée Empress of Ireland, le Bic où j'ai vu des phoques et où l'eau était mauditement frète, Sainte-Flavie, Kamouraska où il faut s'arrêter manger à la poissonnerie/fumerie/bistro pour de l'excellente bouffe. Je recommande aussi la fromagerie des Basques et le resto affilié en face pour une bonne poutine. Après les avant-midi de pêche, nous relaxions sur la grève à Trois-Pistoles avec quelqes bières et pouvions se saucer dans l'eau fraiche.
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Il y en a pour un bon petit goûter là-haut! Merci de partager ta pêche en photo.
Je n'ai jamais pêché la Stimulator avant, mais en ai monté quelques unes dernièrement, en #12, #8 et #5. Il faudra bien que je leur consacre un peu de temps au bout de ma ligne avant la fin de la saison à la truite, sinon à l'achigan par après. Dans mon cas, la #12 est la grosseur la plus appropriée pour les plécoptères de mon coin et encore là, les couleurs devraient être un peu plus "drab" pour une vraie immitation, mais ça va tout de même faire un bon attracteur j'ai l'impression.
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Demain, la trois pistoles
dans Bavardage général
Posté · Modifié par is_gen
Le bâton est bien pratique, mais il faut en effet le surveiller pour ne pas qu'il devienne nuisible si on le laisse simplement pendre à la ceinture. Il arrive que ce dernier se coince entre des pierres, se pique dans le fond et pousse le pêcheur en déplacement ou pire, se retrouve entre les jambes.
C'est certain qu'une fois qu'on perd pied, le bâton ne risque pas d'aider beaucoup, mais je trouve qu'il m'aide à prévenir cette situation du moins.