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Petit gibier à la Mastigouche


J-B

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Vous m'excuserez pour les fautes, je rédige sur mon téléphone.

Après notre dédale de l'an dernier à la réserve de St-Maurice (vous vous souviendrez que nous avons échappé un VUS dans un lac) mon petit groupe et moi même avions choisit la réserve mastigouche pour notre chasse annuelle de petit gibier. J'étais fébrile. Jeudi après midi au bureau s'éternisait, je pensais à la pluie diluvienne de l'an dernier, mais la météo nous annonçait du bon temps cette année. Vendredi matin, 9:00, je dépose mon épouse et la petite pour qu'ils prennent une voiture de location, et je décolle! Direction: St-Anselme, chez le paternel. J'y rejoignait un ami que j'allais initier à se merveilleux sport qu'est la chasse à la gélinotte.

Je vous épargne les détails, nous sommes arrivés à la réserve vers 16:30. Nous nous sommes enregistrés, avons enfilés nos dossards et j'expliquais à mon chum comment se passait une chasse habituellement oendant que nous prenions la route. Nous étions responsable du souper du vendredi (chaque personne est responsable d'un repas pour le groupe), alors ce serait une chasse en voiture en route vers le chalet. Nous avons aperçu, en roulant lentement, notre première gélinotte qui déguerpit aussitôt. Impossible de la retrouver.

Arrivé au chalet, tous les autres avaient déjà déposé leurs stocks, et étaient repartis. Nous nous sommes donc ouvert une 'tite frette, avons mit le repas au four pour réchauffer (lapin dans une sauce de vin rouge, servit sur pâte fraiches au lardons, un délice). Souper, anecdotes amicales auprès du feu, puis dodo.

Samedi matin, je partais le premier avec mon novice. J'avais pour mission de lui faire tirer une gélinotte. Il avait le permis d'apprentis, alors nous partagions une arme, spécifiquement mon petit calibre 20 superposé. Une fois sa première récoltée, nous nous passerions le fusil à chaque opportunité de récolte.

La réserve est drôlement organisée. Pour le petit gibier, il y a un territoire exclusif pour les gens qui séjournent en chalet, sauf que ce territoire est loin (très loin) des chalets. En fait, il nous a fallu 1:30 le premier matin pour y arriver. Rendu sur les lieux, nous avons fait aller les bottes. Rien. Zero. Pas un oiseau. Éventuellement, nous reprenions la route pour le chalet pour le lunch, et c'est sur le chemin du retour (je roulais vite, j'avais faim) que j'ai failli frappé deux perdrix qui se pavanaient dans le milieu du chemin. Mon camarade aggripa le fusil et tenta de sortir du véhicule mais, sous l'émotion, oublia de se détacher. Une des perdrix en avait assez vu et foutais le camp. Je débouclais la ceinture de mon passager et, malheur, il échappa les cartouches par terre! Il eu tout de même le temps de les ramasser, de charger, épauler et tirer son orenier oiseau dans le cul. La bonne huneur reignait au camp pendant le lunch. Le groupe avait récolté un total de 3 oiseaux pour 7 chasseurs. Pour diner, le traditionsl bacon, saucisses, oeufs, ponmes de terres risolées, fromages et craquelins.

Pour l'après-midi, le paternel décidais qu'il avait envie de bonbons et annonçait qu'il ne chasserait pas, qu'il irait plutôt en ville. J'offrais donc a son passager, mon frero (qui en était aussi à sa première chasse, mais avait un permis en bonne et dû forme donc pouvait chasser seul) d'embarquer avec nous. Il serait premier tireur, je ferais office de backup s'il manquait son tir, et nous alternerions à trois par la suite. 
 

Pour l'après-midi, nous prenions deux grandes marches dans le territoire ouvert. Nous apercevions quelques oiseaux, mais pas d'opportunités de tir.

Retour au chalet pour le souper, tout le monde était bredouille. Au menu: jerk chicken sur le BBQ avec un riz à la coriandre. Vraiment succulent. Par la suite, scotch, feu de camp pour se raconter nos journées et dodo!

Dimanche matin, j'étais le deuxième debout. Un de mes camarades était assis à table à préparer un lunch pour trois personnes. De superbes sandwichs, une bouteille de vin, des fromages fins, le tout dans un joli panier d'osier. Il avait décidé que le terrain exclusif était trop loin, que lui et ses deux passagers ne biendraient pas diner. Le paternel décida de faire la grasse mat, alors le frero embarqua de nouveau avec nous. Nous décidions d'aller explorer de  ouveau le territoire exclusif. Nous étions le premier groupe partit.

En route vers le lieu de chasse, j'aperçu une perdrix dans un chemin de côté du coins de l'oeil. Nous stoppions, le frero chargea son 870 et je ramassais mon fusil. Il s'approcha doucement, fit feu et les branches partout autour de l'oiseau éclataient. L'oiseau n'avait rien, ouvrit la queue pour décoller mais n'eu pas le temps. Elle fut foudroyée par l'acier de mon fusil. Une de prise. Pour le groupe au complet, c'était la cinquième. Nous reprenions le chemin et tombions sur une paire de perdrix, quasiment un calque du scénario de la veille. Cette fois par contre, mes deux novices étaient à l'appel. Ils s'approchaient doucement, mais les perdrix décollaient et prenaient le bois avant qu'ils ne puissent tirer. Nous partions à leurs trousses et en levions trois autres juste à l'entrée du bois. Le frero en tenta une au vol, sans succès. Mon ami me donna le fusil puisque les tira au vol étaient au dela de ses compétences. Nous entrions dans le bois et nous plaçions environs ou nous croyons que les oiseaux s'étaient posés. J'expliquais à mes camarades que ma stratégie habituelle dans ce cas était d'attendre un bon 10 minutes en observant et que, souvent, les oiseaux se tralliraient en décollant ou en bougeant la tête. Nous attendions donc un 5 minutes, puis je repassais le fusil a mon ami et lui cedait ma position. 30 secondes plus tard, une perdrix bougea la tête et il l'aperçu. Je n'ai pas eu le temps de lui dire de ne pas tirer, elle était trois pieds devant lui. Je ne l'avais pas vu. Pow! Des plumes partout. Il bondissait de joie, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il ne lui restait que des miettes de perdrix. ''Pas grave, on la ramasse, on sauvera ce qu'on peut, on lui fera honneur quand même.'' Nous reprenions la route avec perdrix #5 1/2.

Pas deux minutes plus tard, nous n'étions toujours pas rendu ou nous voulions nous rendre qu'une autre gélinotte se pavane dans un chemin de côté. Même scénario, frero en tireur principal, moi en backup, nous l'approchions doucement. Mon frère monta son fusil à l'épaule et fit feu. La gélinotte fit une culbute, s'écroula mais se releva et décolla tout de suite après. Mes heures de tir au skeet ont payés car j'ai pu rapidement monter mon fusil et l'abattre d'un coup bien placé.

Finalement, nous ne nous sommes pas rendû ou nous voulions aller ce matin là. Plusieurs autres oiseaux furent aperçu mais décollaient aussitôt et nous ne les retrouverions jamais. Finalement, nous sommes rentrès au camp pour le lunch à 14:00. Imaginez ma surprise quand, en arrivant, j'aperçu un panier d'osier sur le balcon. L'autre groupe avaient oublié leurs lunch! 😂😂😂

J'ai ris tout le reste de l'après midi. Pour notre lunch, des sandwichs pulled pork maison (nous avons laissé le lunch de nos camarades tranquille, quand même).

Pour la chasse du soir, nous avons réussit à récolter une dernière gélinotte, et l'autre groupe en récoltèrent une seule dans la journée, portant le total à 7 1/2. 
 

C'est sur le chemin du retour que mon frère, mon ami et moi apercevions quelque chose d'étrange au loin. Je stoppais le véhicule, et nous nous approchions à pied. C'est quelques secondes plus tard que j'eu le bonheur de constater que nous venions d'apercevoir quelque chose que peu de gens peuvent se vanter de voir dans la nature: un carcajou. Un vrai de vrai carcajou qui se baladait dans le chemin. Nous n'avons eu que quelques secondes pour l'observer avant qu'il disparaisse dans le bois.

Pour souper, des raviolis au fromage avec champignons sauvages et sauce à la crème. Si je n'avais pas eu de témoins, personne ne m'aurait crû. Celle là, je ne l'oublierai jamais.

aujourd'hui, le frero a acheté quelques boites de cartouches target (elles sont en vente chez Latulippe d'ailleurs). Il viendra tirer du pigeon d'argile.

Pour la suite, je décolle dans quelques jours pour le Maroc, alors c'était fort probablement la fin de ma saison de chasse. Je vais la savourer, ma perdrix.

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