Ensemencer ou protéger?
La pêche n'est plus ce qu'elle était...
Avant...
Si tu avais vu les monstres du temps...
Combien de fois avons nous entendu ces phrases? Bien plus qu'il n'en devrait est ma réponse. La pêche a évolué et le nombre de pêcheurs aussi. Il y a eu un pas majeur qui a gravement changé le monde de la pêche; la remise à l'eau. On ne parle pas ici de remettre les poissons trop petits mais bien d'allé pêcher et de remettre les poissons à l'eau. Cette pratique déconcerte les gens qui ne connaissent pas la pêche ou qui ne connaissent pas la remise à l'eau, mais elle a un but bien important et c'est de garder une qualité de pêche acceptable.
Il y a déjà eu un très bon article d'écrit sur la remise à l'eau alors je saute certaines règles de la remise à l'eau qui sont, en majorité, connues de tous. Les plan de gestion du touladi et du doré misent sur un aspect que j'aime bien; protéger nos ressources avant d'être obliger d'ensemencer. Des études prouvent que les poissons née en dans un plan d'eau sont plus apte à survivre que ceux ensemencés. Les pêcheurs sont plus nombreux et la solution la plus simple serait d'ensemencer chaque année des spécimens dans les plans d'eau que l'on désire mais au Québec nous avons encore la possibilité de prendre des poissons indigènes alors pourquoi toujours chercher à en ensemencer?
Dans la majorité des cas, les poissons ensemencé ne sont pas fertile alors il faut perpétuellement en ensemencé pour garder une certaine qualité de pêche. On peut donc facilement en déduire que ça coûte plus chère. Nous sommes dans une société de consommation et les pêcheurs veulent du poisson. Il ne sont pas tous prêt à attendre un à deux ans pour pêcher leurs lacs sans être un danger pour la faune halieutique. Les pourvoiries utilisent souvent l'ensemencement pour avoir une bonne qualité de pêche. Si ils sont maintenant obligés d'utiliser l'ensemencement, c'est parce qu'il y a eu un abus un moment donné. Je ne critique pas à 100% l'ensemencement car ça permet de voir d'autres espèces de poissons comme la carpe, la truite arc-en-ciel, la truite brune et le crapet vert. Ça rend en même temps ces espèces plus accessible. Un pêcheur peut maintenant prendre de la truite rouge (omble chevalier) sans aller dans les rivières du nord Québécois. Des paradis on même été créer grâce à l'ensemencement comme le ac Memphrémagog, le lac Ontario, le lac Champlain et beaucoup d'autres.
Quand il y a une façon de protéger la ressource indigène, je préfère toujours me priver et attendre. C'est un plus que de garder nos ressources indigènes. Nos poissons indigènes connaissent déjà leurs lieux de frayère. Un peu d'huile de coude peut être parfois nécessaire pour améliorer les frayères mais se n'est pas un bien gros désavantage.
Il y a toujours eu un équilibre dans la nature. Si il est perturbé, c'est la faute de l'humain alors tentons de protéger nos ressources indigènes. Oui, nous aurons assurément à se priver. Je souhaite que les lacs du Nord n'aient jamais à se faire ensemencer pour garder une bonne qualité de pêche.
Ensemencer ou protéger? Les deux ont leur place selon le cas présenté.
Buddy---le jaseur pêcheur---
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