Aller au contenu

le terrorisme n'a pas de couleur,religion ni pays.il térrorise tout simplement


moipaslautre

Publications recommandés

Il y a 3 heures, LacAlbanel a dit :

J'abonde dans le même sens.  Au fond, serait-ce son entourage, qui n'ont pas vu venir le coup, qui seraient les coupables?  Ou bien la société, pour ne pas l'avoir diagnostiqué et soigné plus tôt?

Éric :(

s'il est fou,moi je suis débile.comment a il fait pour avoir un ak 47,faut planifier pour la passer sous le nez de ses parents,amis etc........ceux qui sont aucourents sont aussi coupables.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ben.....faut pas que tu sois normal pour faire ce qu`il a fait....

moi,j`appel ca un fou fin.....

la plupart de ces personnes(tueur,terroriste,kamikaze etc) sont des personnes avec une intelligence au dessus de la moyenne,ce qui ne veut pas dire qu`ils sont rationnelles pour autant.....

pour ce qui est du ak-47,n`importe qui peut s`en procurer sur le marché noir avec des $$ puis il s` est surement pas vanté d`avoir ca en sa possession.....une personne taciturne n`a aucune difficulté a passer inapercu...

heureusement que son ak47 a jammé quand est venu le temps de tirer.....

Modifié par lerapala
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci @moipaslautre d'avoir commencé un sujet comme ça.
On a beau être un forum de pêche, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aborder ces questions-là.
Moi, depuis dimanche soir, je réfléchis en TA.

Je raconte une histoire.
Au mois de juin dernier, un beau matin de congé, je me suis rendu à pied au bord de la rivières du St-Maurice, un petit spot absolument magnifique, à quelques minutes de chez-nous. Les deux pieds dans l'eau, je lançais ma ligne. Ça ne mordait pas; je m'en foutais; c'était magnifique. J'étais heureux.

Arrive un gars sur son hors-bord, la musique dans le prélart. Les rives de la St-Maurice sont élevées : tout le monde, à un kilomètre à la ronde entend sa musique.

J'étais en furie. J'ai vu noir...

J'ai cherché une roche... heureusement, je n'en ai pas trouvé, sinon il l'avait par la tête.
Qu'est-ce qui serait arrivé si j'avais eu un arc, un fusil, une grenade?
Je ne sais pas. Je n'ose pas y penser.

Il y a en moi de la violence, quelque part.
Elle peut sortir aux moments les plus inattendus,
même quand je suis en train de pêcher dans un endroit magnifique.
Alors, elle peut sortir partout.

Quand j'étais scout, à 12 ans, Bagéla (un certain Jean Houle, si je ne me trompe pas) m'a donné une des plus importantes leçons de vie. Après m'être battu avec un autre, il m'avait pris à part puis il m'avait dit : "Quand tu sens de la colère, va varger dans un tas de foin, engueule un bouleau, charrie du bois, mais ne t'attaque JAMAIS à quelqu'un. JAMAIS."
Ce que j'ai écrit en majuscules, il l'a dit à 6 pouces de ma face. Tranquillement, mais clairement.

Je suis resté là, trois heures, sans bouger. Assis par terre.

Pour moi, dans un acte comme celui de Québec, il y a deux choses que l'on doit distinguer. Il y a d'abord la colère, l'indignation d'un gars devant quelque chose qui peut être légitime (je ne dis pas que c'est le cas dans la situation d'Alexandre Bissonnette, je parle en général), mais c'est autre chose que de devenir soudainement un agresseur, un meurtrier. Il y a des barrières, des gardes-fous qui n'ont pas "marché", qui ne se sont pas activés dans sa tête. Il a posé un geste irréparable. Il a ruiné la vie de six familles et atteint psychologiquement des gens pour le reste de leurs jours. Il a meurtri une ville, une province, un pays. Il a bouleversé le monde.

Il y a des expressions comme "péter sa coche" ou "voir bleu" qui parlent de cette perte de contrôle qui nous fait faire des choses qu'on ne ferait pas en temps normal. À Drummond, on disait: il décolle !

La colère, le malaise, le mal de vivre, j'ai tenté parfois de le résoudre avec de l'alcool, des jeux vidéos, de la télé ou de l'internet. J'appelais ça "aller m'engourdir". Je me suis rendu compte que ça ne servait à rien. Rien de rien. Quand je reprenais conscience, ou revenais à mes affaires : le mal était encore là.
 

Je me suis mis à marcher, à courir, à faire de la randonnée... puis à pêcher.

Pour moi, il y a des fausses solutions : engueuler les autres, les battre, en abuser, boire ou je ne sais quoi. Et il y a les solutions qui marchent pour moi.
 

Je marche, une heure, deux heures. Je fais de la randonnée, une journée s'il le faut. Et puis je m'arrête là, sur la St-Maurice. Je regarde beaucoup, je pêche un peu. Je retrouve en moi cette part d'humanité qui n'aspire à rien d'autre que d'être heureux.

large.IMG_0977.JPG


Ceci dit, je ne me fais pas d'illusion.
Il suffit qu'un imbécile dans son bateau vienne mettre sa musique pour que la violence monte en moi.
Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de Bissonnette, mais je sais ce qui se passe quand on n'apprend pas à gérer sa colère ou quand on ne sait pas comment l'apaiser.

Nous, les pêcheurs, nous pourrions avoir trouvé la clé d'un trésor inestimable :
la nature, le bois, les rivières.
La sérénité.

Il ne faut juste pas l'oublier quand ça va mal.

  • Like 6
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Joel-Gh a dit :

Merci @moipaslautre d'avoir commencé un sujet comme ça.
On a beau être un forum de pêche, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aborder ces questions-là.
Moi, depuis dimanche soir, je réfléchis en TA.

Je raconte une histoire.
Au mois de juin dernier, un beau matin de congé, je me suis rendu à pied au bord de la rivières du St-Maurice, un petit spot absolument magnifique, à quelques minutes de chez-nous. Les deux pieds dans l'eau, je lançais ma ligne. Ça ne mordait pas; je m'en foutais; c'était magnifique. J'étais heureux.

Arrive un gars sur son hors-bord, la musique dans le prélart. Les rives de la St-Maurice sont élevées : tout le monde, à un kilomètre à la ronde entend sa musique.

J'étais en furie. J'ai vu noir...

J'ai cherché une roche... heureusement, je n'en ai pas trouvé, sinon il l'avait par la tête.
Qu'est-ce qui serait arrivé si j'avais eu un arc, un fusil, une grenade?
Je ne sais pas. Je n'ose pas y penser.

Il y a en moi de la violence, quelque part.
Elle peut sortir aux moments les plus inattendus,
même quand je suis en train de pêcher dans un endroit magnifique.
Alors, elle peut sortir partout.

Quand j'étais scout, à 12 ans, Bagéla (un certain Jean Houle, si je ne me trompe pas) m'a donné une des plus importantes leçons de vie. Après m'être battu avec un autre, il m'avait pris à part puis il m'avait dit : "Quand tu sens de la colère, va varger dans un tas de foin, engueule un bouleau, charrie du bois, mais ne t'attaque JAMAIS à quelqu'un. JAMAIS."
Ce que j'ai écrit en majuscules, il l'a dit à 6 pouces de ma face. Tranquillement, mais clairement.

Je suis resté là, trois heures, sans bouger. Assis par terre.

Pour moi, dans un acte comme celui de Québec, il y a deux choses que l'on doit distinguer. Il y a d'abord la colère, l'indignation d'un gars devant quelque chose qui peut être légitime (je ne dis pas que c'est le cas dans la situation d'Alexandre Bissonnette, je parle en général), mais c'est autre chose que de devenir soudainement un agresseur, un meurtrier. Il y a des barrières, des gardes-fous qui n'ont pas "marché", qui ne se sont pas activés dans sa tête. Il a posé un geste irréparable. Il a ruiné la vie de six familles et atteint psychologiquement des gens pour le reste de leurs jours. Il a meurtri une ville, une province, un pays. Il a bouleversé le monde.

Il y a des expressions comme "péter sa coche" ou "voir bleu" qui parlent de cette perte de contrôle qui nous fait faire des choses qu'on ne ferait pas en temps normal. À Drummond, on disait: il décolle !

La colère, le malaise, le mal de vivre, j'ai tenté parfois de le résoudre avec de l'alcool, des jeux vidéos, de la télé ou de l'internet. J'appelais ça "aller m'engourdir". Je me suis rendu compte que ça ne servait à rien. Rien de rien. Quand je reprenais conscience, ou revenais à mes affaires : le mal était encore là.
 

Je me suis mis à marcher, à courir, à faire de la randonnée... puis à pêcher.

Pour moi, il y a des fausses solutions : engueuler les autres, les battre, en abuser, boire ou je ne sais quoi. Et il y a les solutions qui marchent pour moi.
 

Je marche, une heure, deux heures. Je fais de la randonnée, une journée s'il le faut. Et puis je m'arrête là, sur la St-Maurice. Je regarde beaucoup, je pêche un peu. Je retrouve en moi cette part d'humanité qui n'aspire à rien d'autre que d'être heureux.

large.IMG_0977.JPG


Ceci dit, je ne me fais pas d'illusion.
Il suffit qu'un imbécile dans son bateau vienne mettre sa musique pour que la violence monte en moi.
Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de Bissonnette, mais je sais ce qui se passe quand on n'apprend pas à gérer sa colère ou quand on ne sait pas comment l'apaiser.

Nous, les pêcheurs, nous pourrions avoir trouvé la clé d'un trésor inestimable :
la nature, le bois, les rivières.
La sérénité.

Il ne faut juste pas l'oublier quand ça va mal.

c vrai qu'on est chanceux de pouvoir profiter de ce trésor inestimable qui est la nature et c gratuit.Ma femme se demande souvent comment un gars paquet de nerf avec un p hamster sur le speed,peut rester a la pêche ou à la chasse cloitré dans un espace aussi restreint et pour une journée sans perdre patience.c ça le mystère de la nature.

Parlant de violance ,elle est en tous et chacun de nous .tant qu'on s'arrêtte pas pour l'analiser et  lui trouver des solutions ,on risque d'être dans le trouble.Pourquoi?voyez vous le cervaux fontionne de façon à trouver solution à tout problème en empruntant le chemin le plus court.Pour certain se défouler sur autrui .voici une experience interessante pour le prouver.

alors je te pose une question et je te donne la réponse une fois que tu as répondu en autant que tu réponds instinctivement et sans réflexion aprofondie.

mettant que tu partécipes à une course et que tu dépasse le deuzieme tu deviens donc ?..........

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Joel-Gh a dit :

Deuxième?

ok.t'es bon mais si tu pose la question a tes amis ils réponderont premier.parceque  leur cervaux va au plus court car il doit traiter plusieur informations a la fois.tu fera le test et tu nous donne des nouvelles.

tout ça pour dire que le cervaux prend toujours des racourcis et si on s'arrete pas assez pour analyser ,on risque de prendre les mauvaises décisions.Immagine maintenant ceux qui ne s'arrete pas du tout.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, moipaslautre a dit :

ok.t'es bon mais si tu pose la question a tes amis ils réponderont premier.parceque  leur cervaux va au plus court car il doit traiter plusieur informations a la fois.tu fera le test et tu nous donne des nouvelles.

tout ça pour dire que le cervaux prend toujours des racourcis et si on s'arrete pas assez pour analyser ,on risque de prendre les mauvaises décisions.Immagine maintenant ceux qui ne s'arrete pas du tout.

Ahhhh, je comprends l'allégorie, merci!!!

Tu as 100% raison.

Éric

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, LacAlbanel a dit :

Oui, deuxième.

Mais pourquoi cette question Moipaslautre???

Éric

je parlai du fait de prendre des décisions irrefléchies et du cervaux qui nous joue des tours.si je t'aurai posé la question et que tu soit devant moi t'aurais répondu premier .tu n'as qu'a faire le test avec du monde.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.




×
×
  • Créer...