COLAB Posté(e) Juillet 12, 2014 Signaler Share Posté(e) Juillet 12, 2014 Statut de l'espèce Espèce envahissante préoccupante, présente au Québec.Description Allure générale et principales caractéristiques pour identifier un gobie à taches, ©Donna Francis, Ministère du Développement Durable, de l'Environnement et des Parcs Le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus), ou gobie arrondi, appartient à l'une des familles de poissons les plus nombreuses sur la planète : les gobiidés.Comme son nom l'indique, cette espèce est caractérisée par une tache noire sur la première nageoire dorsale (dégradée de vert quelquefois) qui la distingue notamment d'une espèce proche, le gobie à nez tubulaire (Proterorhinus marmoratus). La coloration du gobie à taches noires est majoritairement gris ardoise et parsemée plus ou moins abondamment de taches grises ou brunes. L'espèce est aussi facilement identifiable par ses yeux globuleux et proéminents. Les nageoires pelviennes, soudées en forme de ventouse pour permettre au poisson de s'accrocher au fond, n'en forment qu'une seule, ce qui est représentatif de cette espèce. Les adultes mesurent généralement entre 8 et 15 cm, mais ils peuvent atteindre 25 cm.Les espèces similaires Les nageoires pelviennes soudées permettent de distinguer les gobies des espèces les plus semblables, les chabots. Bien que celui-ci ne soit pas présent dans nos eaux, le gobie à nez tubulaire, une autre espèce envahissante, peut aussi être confondu avec le gobie à taches noires, mais le nez tubulaire n'a pas de taches noires sur la première nageoire dorsale et, comme son nom l'indique, il possède des narines en forme de tube.HabitatLe gobie à taches noires est un poisson benthique, ce qui signifie qu'il se tient au fond des plans d'eau oû il se nourrit de larves d'insectes, d'œufs de poissons, de moules zébrées ou d'autres petits bivalves. Il tolère diverses profondeurs, mais il fréquente de préférence les berges. Ce poisson évolue surtout sur des substrats rocheux qui lui offrent de précieux abris, sans être pour autant restreint à ce type d'habitats. On le trouve dans les rivières et les lacs, supportant une eau douce et même légèrement salée.ReproductionLa maturité sexuelle des gobies survient après l'âge de 1 ou 2 ans chez les femelles, et vers 3 ou 4 ans chez les mâles. Les gobies mâles établissent un territoire au printemps qu'ils défendront activement pour attirer les femelles et frayer. Comme chez les autres gobies, les mâles à taches noires utilisent de nombreux signaux visuels (postures, changement de couleur) et acoustiques pendant la reproduction. Ils ont notamment développé un système très performant de « messages » à l'aide de phéromones (substances chimiques) afin de s'approprier les femelles gravides. Le gobie a la capacité de se reproduire plusieurs fois (jusqu'à 6 fois) pendant la saison de reproduction qui s'étend d'avril à septembre. De 500 à 3 000 œufs adhésifs par ponte sont alors déposés par la femelle sur un substrat dur et sont ensuite gardés par le mâle pendant 2 à 3 semaines jusqu'à l'éclosion.Historique de l'introduction et principaux vecteurs de propagation Un gobie à taches noires sur un lit de moules zébrées, une autre espèce introduite dont le gobie est un prédateur, ©Eric Engbretson, Service de la Faune des états-Unis Le gobie à taches noires a été introduit accidentellement par les eaux de lest des navires. Il s'agit d'une espèce originaire des mers d'Azov, d'Aral, Caspienne et Noire (Bassin Ponto-Caspien) et de l'Asie. Depuis sa découverte dans la rivière Sainte-Claire en 1990, ce poisson a rapidement colonisé les Grands Lacs et s'est répandu dans le fleuve Saint-Laurent, oû il a été découvert en 1997.Au Québec, on le trouve principalement dans le fleuve Saint-Laurent, à partir de la frontière de l'Ontario jusqu'à Québec. En 2009, un spécimen a été répertorié près de Rivière-Ouelle, alors que le gobie n'avait jamais été observé en aval de Montmagny auparavant. Jusqu'à présent, la présence du gobie à taches noires n'a pas été rapportée dans les eaux intérieures, mais s'il s'y installait, les conséquences pourraient être désastreuses pour les populations de poissons indigènes.Distribution connueLe gobie à taches noires se trouve dans les cinq Grands Lacs et il a été signalé dans plusieurs états des États-Unis. Les résultats préliminaires d'un échantillonnage réalisé à l'été 2009 dans le fleuve Saint-Laurent démontrent que l'importance relative du gobie à taches noires a énormément progressé par rapport à 2007. L'évolution de la répartition de ce petit poisson sera suivie attentivement.Impacts de son introduction Le gobie à taches noires peut nuire considérablement aux écosystèmes aquatiques de l'Amérique du Nord, ainsi qu'aux pêches sportive et commerciale. Cette espèce très agressive peut évincer les poissons indigènes en mangeant leurs œufs et leurs jeunes, et contribue activement à la réintroduction, dans la chaîne alimentaire, de contaminants concentrés dans les moules zébrées (Dreissena polymorpha). En effet, l'abondance des moules zébrées et des moules quaggas (Dreissena bugensis), d'autres espèces aquatiques envahissantes, produit une grande quantité de nourriture pour les gobies à taches noires favorisant leur expansion. Finalement, ce petit envahisseur est susceptible d'être porteur de la septicémie hémorragique virale, une maladie infectieuse causée par un virus qui peut être transmise à d'autres espèces et entraîner la mort des poissons infectés. Le gobie à taches noires peut ainsi avoir des répercussions majeures sur le réseau alimentaire aquatique et la qualité de la pêche.Prévention et contrôleLe niveau de préoccupation du gobie à taches noires étant désormais élevé, il est essentiel que les pêcheurs sportifs et commerciaux, ainsi que les professionnels des pêcheries, apprennent à le reconnaître. Les pêcheurs à la ligne sont aussi concernés, car ils sont souvent les premiers à découvrir sa présence lorsque ce poisson vorace mord à leurs hameçons. Il est essentiel de poser des gestes préventifs et le Ministère sollicite l'aide des pêcheurs afin d'identifier les nouveaux sites de colonisation et d'empêcher l'expansion de cette espèce nuisible. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LacAlbanel Posté Juillet 12, 2014 Signaler Share Posté Juillet 12, 2014 J'ignore si l'espèce est en déclin dans la région de Québec mais, j'en ai pris pas mal moins l'an dernier, par rapport aux années précédentes, et pas encore un seul cette année... Éric 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stef le courtier. Posté Juillet 13, 2014 Signaler Share Posté Juillet 13, 2014 J'ignore si l'espèce est en déclin dans la région de Québec mais, j'en ai pris pas mal moins l'an dernier, par rapport aux années précédentes, et pas encore un seul cette année...ÉricUn des repas préférer du dore et achigan !!! 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pro-V Posté Juillet 13, 2014 Signaler Share Posté Juillet 13, 2014 moi les seuls que j ai vus cette année , c est en arrangeant des dorés. les bars rayés qui sont rendus pas mal abondant dans notre secteur .doivent en rafollés eux aussi. denis 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LacAlbanel Posté Juillet 13, 2014 Signaler Share Posté Juillet 13, 2014 moi les seuls que j ai vus cette année , c est en arrangeant des dorés. les bars rayés qui sont rendus pas mal abondant dans notre secteur .doivent en rafollés eux aussi. denis Et comme pour ces derniers, on ne peut les éviscérer, Berkley lancera bientôt une nouveauté pour vérifier ce qu'ils mangent: Un kit portatif pour gastroscopie!!! Éric Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dalomir Posté Juillet 14, 2014 Signaler Share Posté Juillet 14, 2014 Ouin, mais s'ils en raffolent....demande toi pas pourquoi ca mord pas. Je pense que tout les dorés ont le ventre plein et ont pas faim pour ton leurre. Ne pas oublier que les œufs des dorés sont mangés.... Vous en prenez un, pitcher-les dans les herbes. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Publications recommandés
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.