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Expédition en autonomie complète, 5 jours de kayak-camping


GeekFisher

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Jour 1

 

Après une nuit blanche, je vais rejoindre mon ami au Normandin pour 5h pour un déjeuner bien gras et consistant. Le dit Normandin qui fut à une époque ouvert 24h ouvre désormais à 6h ! Je ne suis définitivement pas chanceux avec mes déjeuners pré-pêche ! On décide donc de monter chercher mon kayak, encore suspendu en mode hibernation, et d'aller direct à Shawi et déjeuner dans un restauration rapide (cf. les 2 Arches d'Or)

 

Après un déjeuner pas mangeable, direction parc National avec une foule d'autres pêcheurs venus profiter de l'ouverture. 7h sonne et on entre dans l'Accueil. L'agent de la Faune dehors nous avait dit que le parc avait un nouveau système informatique et que c'était super lent pour les canots-campeurs, on s'en foutait un peu, on partait 5 jours en "vacances". Après une bonne heure de remaniement de programme pour "fitter" avec les exigences du parc, nous sommes partis pour la mise à l'eau. Évidemment, étant donné l'achalandage, le parc avait pris soin d'envoyer des agents vérifier l'équipement nécessaire dans les embarcations. Dans notre cas, ce fût bref, tout était en règle (et même supérieur aux exigences). Nous mîmes donc nos embarcations à l'eau autour de 9h le matin. Nous avions un lac à traverser en entier avant d'arriver à notre site de camping. La traversé fût courte, presque aucun vent. Nous sommes arrivé à notre site de camping 1h plus tard pour constater que des campeurs y étaient déjà présent, un groupe relativement bruyant de 4 ou 5 personnes. Nous avons monté rapidement le campement, manger une croûte et sommes rapidement parti à la pêche. Mon co-aventurier eut l'honneur de prendre la première, une mouchetée dans les 11-12pces. Rapidement il enchaîna avec une 2e et moi ma première en même temps. Légèrement plus petites que la première. Nous nous sommes par la suite rendu dans un spot que j'avais étiqueté comme étant productif l'année précédente et il en a pris une autre et moi 2 autres, coup sur coup. Étant donné que nous devions consommer tout ce que nous pêchions, nous nous sommes arrêtés à 3 chacun, ce qui devrait nous assurer le repas du soir. Nous sommes revenu au camp, avons mangés nos truites en filets et pour ma part j'ai pris le chemin de ma tente, brûlé de la journée et de la nuit blanche précédente.

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Jour 2

 

Nous nous sommes levés tôt, avant nos voisins de tente et avons rapidement défait nos campements respectifs. Nous avons tout repacté sur nos kayak et sommes partis pour notre seconde destination qui nécessitait pratiquement 2km de portage pour s'y rendre. Nous avons donc traversé notre plan d'eau jusqu'au premier portage, d'environ 100 mètres. Nous avons fait le portage kayak par kayak avec tout notre stock dessus. en coupant par le bord du ruisseau pour sauver du temps. Nous sommes de sitôt repartis et j'ai eu un peu de difficulté à passer un haut-fond rocheux, il faut garder en tête que ma ligne de flottaison était beaucoup plus haute que d'habitude vu le poids considérable que je trimballais. Ensuite nous avons traversé le 2e plan d'eau rapidement, l'eau était très calme et le paysage magnifique. Ensuite, le bout difficile, un portage d'1km de long, assez accidenté. Les carts home-made par mes soins furent mis à rude épreuve et j'ai vu tout de suite l'avantage des roues de 13pces... En plus les ponceaux avaient juste 3 lattes de large et les carts ne pouvaient pas rouler dessus, donc nous devions lever l'ensemble et transporter ça à bras.

 

Je suis obligé d'admettre qu'on a fait ça en cabochons-colons, nous avons transporté ça AVEC les bagages dans le kayaks ce qui faisais plus que doubler le poids de l'ensemble, nous croyions stupidement que ça nous ferait sauver du temps. Grosse erreur de débutants. Nous avons mangés un brin au milieu du portage et des moustiques question de prendre une pause. 2 gars en canot nous ont dépassé comme si rien n'était, j'étais un peu découragé... Nous avons complété le portage et sommes arrivé à la descente vraiment escarpée... juste de mettre à l'eau fut un exercice périlleux.

 

Nous sommes ensuite reparti pour un coup de pagaie pour traverser le dernier lac avant notre dernier portage vers notre destination finale. Cette fois-ci nous avons eu la leçon et nous avons fait les bagages avant les kayaks. Le portage était court (environ 400 mètres) mais vraiment accidenté et avec de longs ponceaux donc plutôt chiant. Motivés par l'arrivée prochaine à notre destination finale, nous nous sommes empressés de couvrir la distance et avons utilisé un vieux truc: un bout de bois pour suspendre les sacs pour les transporter. En effet, comme nous avions prévus transporter les bagages dans les kayaks en roulant avec les carts (on est un peu cons faut l'avouer) je n'avais pas pris de sac à dos, mais uniquement des sacs étanches. Nous avons fini par faire le dernier 400 mètres et avons mis à l'eau sur notre lac final. Une bonne demie heure nous séparait de notre site de camping, mais j'aime 100 fois mieux pagayer que faire les os... de portage du cal...

 

Nous sommes arrivé à notre site de camping, dieu merci, désert. Les canoteurs étaient sur un autre site. Nous avons monté le campement en fonction d'y rester 3 jours/2 nuits et en fonction de la pluie. (photos plus loin)

 

Ensuite, quelques noix plus tard, nous sommes à nouveau en train de monter notre équipement de pêche question d'essayer un spot conseillé par quelqu'un que nous avons croisé à l'accueil. C'était de la pêche plus que bien méritée, je peux vous l'assurer après le calvaire des portages...

 

Après une première demie-heure assez tranquille, ça s'est mis à mordre quand le soleil a commencé à baisser. Presque tous de petits spécimens qui étaient effectivement fort rougeoyants tel que décrit par le monsieur croisé à l'accueil. Nous en avons pris 3 chacun pour le repas du soir et nous sommes retournés au campement pour faire cuire le butin.

 

Constatation lors de l'éviscération, 2 sur les 6 étaient pleines de petits vers dans la chair, nous avons donc du nous contenter de 4 petites truites pour notre repas du soir. Une chance que nous avions de l'accompagnement en quantité suffisante. Je sais que les truites sont comestibles quand même malgré les vers, mais il faut qu'elles soient cuites à une certaine température pendant un certain nombre de temps, nous avons préférés laisser faire... On était quand même enfoncés dans le bois, c'était pas trop le temps d'être malade... Encore une fois, après le repas du soir, ce fut direction tente et dodo, crevé par la journée de portage éreintante.

 

Jour 3

 

Lendemain matin, presque à l'aube, on se lève en même temps, un bon déjeuner simple et nous sommes de retour sur le lac pour attraper notre pitance du soir. Ce ne fut pas très long que nous avons attrapés nos 3 prises chacun, légèrement plus grosses que la veille. Nous sommes retourné au campement pour diner et arranger nos prises, encore une fois 3 truites étaient pleines de vers dans la chair et les branchies. J'ai fileté les 3 autres et je les ai préservée avec une méthode simple: Les filets dans un ziplock, le ziplock dans un sac-filet et des roches dans le sac filet. Tu attaches une corde après le sac filet et lance celui-ci dans l'eau froide. Les roches évitent que le sac ziplock flotte à la surface et se fasse plomber au soleil...

 

Ensuite nous sommes partis pour une petite excursion sur notre lac pour aller voir de superbes chutes qui font la renommées du Parc National. Au retour, je repêcha nos filets pour le repas du soir, qui fut empreint par l'agression de fourmis volantes. Après le repas et pour échapper aux foutues fourmis, direction tente+dodo !

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Jour 3 (anecdote)

Petite anecdote lors de la visite de la chute, mon ami disait que selon la carte on arriverait en bas de la chute alors que je m'évertuais à lui dire qu'on était en haut de la chute... Mon ami fait une job qui demande de hautes études et associé à ça a une longue expérience de randonnée et canot-camping... Ça fait que rendu près des dites chutes je dis à mon ami de tenir le bord pour qu'on puisse débarquer... Il était en tab... de cal... que le parc n'ait pas mis de pancartes alors qu'ils placardent leur (trop) nombreuses règles partout même sur les murs de la toilette sèche mais sont pas cr.ssé de dire que y'a une chute de 300pi dans 100pi et que c'est dangereux ! Et moi j'en rajoutais en lui disant que si j'avais pas été là, la sélection naturelle aurait fait son oeuvre ;)

 

Jour 4 (première partie, LE portage !)

Après une bonne nuit de sommeil sous la pluie, on se lève et on défait notre campement pour tout ranger dans les kayaks... ensuite on repart sur le lac chargé et on retourne au premier portage... Celui-ci va plutôt bien, il n'a que 400 mètres et on a retenu la leçon (le stock D'ABORD et les kayaks ensuite)... nous traversons le second lac et là le merdier commence... une fois arrivé à l'avant dernier lac, on dépacte le stock et on l'installe sur la branche... Je fais p-e 50pi et PAF mon 2e plus gros sac étanche me pète dans face et en tombant à terre il déstabilise le poids sur la branche et j'me fais un bôôôô torcolis ... je ramasse les sacs restants et je les apporte à bras... et là PAF un autre sac me lâche dans la face ... je me tape donc la majeure partie de la route avec mes ost... de tab... de sacs pétés en crevant de chaleur, c'était chaud et humide que le cr..sse je sentais mes muscles surchauffer, il avait juste mouillé, on avait pas vraiment eu l'orage attendu...

 

Une fois rendu au bord avec mes sacs, on a pris un petit break et on a refait le km de portage pour retourner chercher le premier kayak ... Mes wadings shoes glissaient dans vase mais comme un épais, mes autres souliers étaient dans mes sacs fait que j'ai vécu avec... On a fait le kayak à mon chum, puis environ 5min après avoir commencé à faire le mien, il s'est mis à mouiller à siot, mon chum sacrait mais moi j'hurlais de bonheur, enfin de quoi me rafraichir et tenir un peu les moustiques à distance... Je faisais des jokes comme quoi j'étais comme un moteur de performance, le refroidissement à air n'était pas suffisant pour moi, ça prenait un refroidissement liquide ! Les kayaks étaient encore assez lourds puisqu'il restait encore un peu d'eau dedans mais ça quand même bien été une fois la pluie arrivée. On a été capable de faire ça pas mal plus vite tout en faisant attention parce que les ponceaux mouillés étaient pas mal glissants.

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