Diablo Posté(e) Août 10 Signaler Share Posté(e) Août 10 Voici un fil de discussion pour partager des faits historiques ou insolites. N'hésitez pas à partitiper! La mouche "Alexandre" La toute première mouche artificielle décrite fut la mouche Hippouros, aussi appellée mouche Alexandre ou Macedonian Fly. Vous l'avez probablement deviné, ce fut à l'époque d'Alexandre Le Grand. Sa description nous provient de Claudius Aelianus qui enseignait le grec, mais aussi la rhétorique et la zoologie à Rome au deuxième siècle de notre ère. Cette description est dans son livre XV de Natura Animalium. Cette mouche artificiel qui provient de la Macédonie était constituée d'un hameçon en bronze avec un bout de laine rouge et de deux plumes de couleur "cire" prise sur sur le cou d'un coq. Il faut savoir que la cire de nos jours n'a rien à voir avec celle de l'époque. On peut donc supposer que la couleur était brune ou brune-pâle. Beaucoup de gens se sont essayé à la reproduire de nos jours. Mais la vérité est que la description n'était pas assez précise pour que nous puissions la reproduire fidèlement. D'ailleurs, plus de 95% de ceux qui essayent n'utilisent même pas de plume de coq, alors... Apparement, cette mouche fut tellement efficace, qu'elle fut interdite pendant une période temps.... (source de ce fait: Jean Pagé) Aristote et les poissons C'est en 350/380 avant J.C. qu'Aristote écrit son livre "Histoire des Animaux" et y mentionne cent-dix espèces de poissons. La plus part provenant de la mer. Cléopatre et les poissons La plus vieille histoire de pêche récréative nous provient d'Egypte et décrit deux journées de pêche avec Cléopatre et Marc-Antoine. "Cléopâtre et Marc Antoine aimaient aller à la pêche, tout deux comme des amoureux, et surtout jouer a qui attraperait le plus gros poisson. Un jour de mauvais augure, comme nous en avons tous connu, Marc Antoine n'attrapait rien. Il eu l'idée, mais vous auriez fait pareil, de demander à un de ses serviteurs d'aller lui attacher de beaux poissons à sa ligne. Cléopâtre qui n'était pas née de la dernière pluie sur le Nil, avait tout vu, et demanda de revenir le lendemain pour jouer la revanche. Le lendemain, elle ordonna à un de ses esclaves d'aller attacher un poisson salé, ramassé sur le port, à la ligne de Marc Antoine. Le serviteur tire un petit coup sur la ligne, et Marc Antoine remonte sa prise. Ha! fit il, magnanime, je n'ai pas attrapé le plus gros, mais certainement le plus vieux!." La Perdrix d'eau douce Les Canadiens-Français persistent à appeller le perca flavescens "Perchaude". Alors qu'en fait sont vrai nom est Perche Jaune (Yellow Perch en anglais). Et saviez-vous que la perchaude et le doré sont de la même familles? On la retrouve un peu partout, y compris en Sibérie, Laponie, la mer d'Azof, mer Caspienne, mer Baltique, et même dans les alpes à plus de quatre mille pieds d'altitude! On a retrouvé des documents très vieux conservés dans les carrières d’Œningen qui parlent de la Perchaude, et qui donc, est bien antérieure l'époque des croisades. On la retrouve aussi à l’état fossile, parfaitement conservée en pierre, ce qui fait dater son existence d’avant le déluge. Les Romains l'appellaient "Perdix d'Eau douce (Perdrix Aquarum) et figurait dans les menus gastronomiques. Les chercheurs ne s'entendent pas sur le nombre d'oeufs qu'elle peut avoir. On en a déjà trouvé 25,000 dans une perchaude agée de deux ans, et plus de 250,000 dans une perchaude de deux livres! Le mâle est roi, car il compte jusqu'à 12-15 femmelles dans son "harem". La perchaude ne semble pas être menacée, cependant elle est en fort déclin dans le lac St-Pierre au point d'alarmer les pêcheurs. Maintenant à votre tour! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diablo Posté Août 10 Auteur Signaler Share Posté Août 10 (modifié) Parlant de Perdrix d'eau douce.... Saviez-vous que la Perchaude à fourrure existe bel et bien? C'est vrai! Je vous le jure! (tousse tousse). En mai 1955, Le journal Le Courrier de Ste-Rose-Du-Dégelé rapportait qu’au cours d’une partie de pêche sur la Madawaska, un pêcheur de Ste-Rose avait fait une prise insolite: une fameuse perchaude à fourrure! Issue des expérimentations de croisement entre perchaudes et lemmings de Norvège, on croyait qu’il ne restait plus de représentants de cette espèce créée par Richard Nettle, surintendant des pêcheries pour le Bas-Canada en 1857. Et, pour voir le fameux spécimen naturalisé, parce que oui, il y en a un… il faut passer par l’exposition Histoire de pêche présentée par la Sépaq et la Fondation de la faune du Québec. Vous nous direz ensuite s'il s'agit bien de la fameuse perchaude à fourrure. Modifié Août 10 par Diablo 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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