Dragage de la rivière Montmorency.

[Carpediem]

Bonjour !

25-07-2021

https://youtu.be/hmJ8SW16CnY

Voici un vidéo de la chaîne YouTube de Radio-Canada, de la station Ici-Québec sur les inquiétudes des pêcheurs sur le dragage de la rivière Montmorency, en aval de la chute par le service touristique de la SEPAQ.

Des pêcheurs s’inquiètent des conséquences de la construction d’une passerelle d’observation au pied de la chute Montmorency. Ils craignent des effets irréversibles sur l’habitat des espèces de poissons, en particulier sur celui du saumon atlantique.

Voulant bonifier l’expérience des visiteurs de la chute Montmorency, la Société des établissements de plein-airs (SEPAQ) compte aménager quatre tronçons pour mettre en valeur les différents éléments naturels de la chute. “C’est pour que les gens puissent bien saisir tout le potentiel de cet environnement-là”, explique le porte-parole de la société, Simon Boivin.

La Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) travaille plus particulièrement sur un des éléments phares de ce réaménagement : la construction d’une passerelle semi-submersible près de la chute. Pour réaliser le projet d'un peu plus de 15 millions de dollars, les ouvriers doivent creuser dans le lit de la rivière.

La construction a officiellement commencé l’année dernière. La passerelle devrait être inaugurée à l’été 2022. Mais tous ne sont pas heureux de voir ces travaux être effectués. 

Plusieurs pêcheurs habitués de l’endroit s’inquiètent particulièrement pour l’habitat des saumons atlantiques qui sont nombreux à s’être installés au pied de la chute, même si la rivière Montmorency n’est pas officiellement considérée officiellement comme une rivière à saumons.

Christian Doiron est l’un d’eux. Il s’indigne de voir les modifications apportées au pied de la chute depuis l’an dernier. “Lorsque la rivière est à bas niveau, les saumons s’en vont là pour profiter de l’oxygène de la chute. Là, ils ont creusé exactement à cette place-là. Les poissons n’iront plus jamais là”, craint-il.

Selon la directrice générale de la Fédération québécoise pour le saumon Atlantique, Myriam Bergeron, des impacts sont inévitables lorsqu’une pelle mécanique vient modifier l’habitat d’un poisson. Toutefois, ceux-ci peuvent être limités si les travaux ont bien été réfléchis.

“Vous savez, la nature est forte. Si on fait juste penser aux crues printanières, imaginez le nombre de sédiments aussi que ça apporte dans le système. Il suffit de vraiment faire les travaux de la bonne façon, avec un bon suivi, et généralement, les choses se passent bien”, explique-t-elle.

Et c’est exactement ce que la Société des établissements de plein air du Québec, la SEPAQ, assure qu’elle fait. Les travaux ont été autorisés par les autorités environnementales compétentes, souligne Simon Boivin. “On fait des travaux qui s’inscrivent à l’intérieur non seulement des méthodes approuvées, mais aussi des calendriers qui font en sorte que l’impact est le plus petit possible”, ajoute-t-il.

L’an dernier, au début des travaux, le groupe de pêcheurs avait effectué une plainte similaire. Les travaux avaient été suspendus pour quelques jours, puis avaient repris après que les inspecteurs fédéraux de Pêches-&-Océans-Canada se sont assurées de leur légitimité.

- Ici-Québec, Kassandra Nadeau-Lamarche.

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1811721/travaux-passerelle-chute-montmorency-habitat-poisson-saumon

 

[Carpediem]

Bonjour !

Plutôt que de favoriser l’observation des touristes, les 15 millions aurait pu être utilisés pour faire une passe (ou un tunnel) migratoire pour que les saumons puissent franchir la haute chute de 83 mètres, infranchissable de cette rivière afin que les saumons atlantiques poursuivent leurs migrations plus en amont dans tout le réseau hydrologique de cette rivière, dont fait partie la rivière Jacques-Cartier, jusqu’aux eaux fraîches de la réserve faunique Des-Laurentides. 

Comme la fait précédemment le gouvernement québécois à la chute du Grand-Sault, sur la rivière Madeleine, en Gaspésie. Une chute haute de 25 mètres, qui empêchait les saumons de monter plus en amont, le gouvernement du Québec y a fait construire, en 1968, un tunnel migratoire. Depuis la construction de ce tunnel, unique au monde, long de 140 mètres, la population de saumon atlantique y a plus que triplées à cette rivière gaspésienne.

Voici ce qui a été fait comme aménagement pour la montaison du saumon atlantique à la rivière Madeleine en Gaspésie.

https://youtu.be/Si3A3sNdxxU

Un vidéo de la chaîne YouTube des Pourvoiries-du-Québec de la rivière Madeleine.

 

[LacAlbanel]

il y a une heure, Carpediem a dit :

Bonjour !

Plutôt que de favoriser l’observation des touristes, les 15 millions aurait pu être utilisés pour faire une passe (ou un tunnel) migratoire pour que les saumons puissent franchir la haute chute de 83 mètres, infranchissable de cette rivière afin que les saumons atlantiques poursuivent leurs migrations plus en amont dans tout le réseau hydrologique de cette rivière, dont fait partie la rivière Jacques-Cartier, jusqu’aux eaux fraîches de la réserve faunique Des-Laurentides. 

Comme la fait précédemment le gouvernement québécois à la chute du Grand-Sault, sur la rivière Madeleine, en Gaspésie. Une chute haute de 25 mètres, qui empêchait les saumons de monter plus en amont, le gouvernement du Québec y a fait construire, en 1968, un tunnel migratoire. Depuis la construction de ce tunnel, unique au monde, long de 140 mètres, la population de saumon atlantique y a plus que triplées à cette rivière gaspésienne.

Voici ce qui a été fait comme aménagement pour la montaison du saumon atlantique à la rivière Madeleine en Gaspésie.

https://youtu.be/Si3A3sNdxxU

Un vidéo de la chaîne YouTube des Pourvoiries-du-Québec de la rivière Madeleine.

 

Ce dernier argument est totalement absurde et ce, pour deux raisons... 

D'une part, les rivières Montmorency et Jacques-Cartier ne se rejoignent à aucun endroit sur leurs parcours respectifs, malgré qu'elles proviennent du même bassin hydrographique.  Ce qui expliquerait ( hypothèse ) que certains saumons qui remontent pour frayer ''bloquent'' à la première ( la Montmorency ), vu ses caractéristiques similaires ( odeur? goût? ).

Ensuite... Il n'y a jamais eu ( du moins depuis la dernière glaciation ) de frayères à saumon dans la Montmorency, c'est physiquement impossible.  Sans compter qu'on parle ici de 83 mètres de dénivellation, sur très peu de distance!!!  

En fait, c'est carrément loufoque!!!  Imaginez, il faudrait une pompe en bas du tunnel pour propulser l'eau ET les saumons en haut...  Et, la dévalaison???  Pour y avoir habité pendant 20 ans+, je connais bien la chute et, le taux de mortalité de poissons qui dévalent cette chute ponctuée de rochers bien durs doit avoisiner le 100%.....

Ceci dit, je ne suis pas plus un ''pro'' pour ce projet... J'en avais discuté avec la gestionnaire de la Sépaq de l'endroit ( ancienne collègue d'études ), alors que ce projet n'était que ''dans les airs'' et... Son unique but, lorsqu'elle a pris les rênes de cette section de la Sépaq, alors terriblement déficitaire... C'est justement de la rentabiliser et, il faut bien admettre que de son point de vue, c'est une réussite.

Money talk...  Que valent quelques dizaines de saumons ( qui techniquement n'ont en prime pas affaire à cet endroit... ), versus les milliers de touristes qui viennent engraisser les coffres de la Sépaq?

À la Sépaq, on se préoccupe de la ressource, quand c'est payant.  Sinon le touriste $$$ passe rapidement au premier plan.  

Éric

Modifié Février 11, 2022 par LacAlbanel