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Cause de la mort de la jeune baleine à bosse ?


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Mauvaise nouvelle ...

Le jeune mammifère a été retrouvé échoué mardi matin dans le fleuve Saint-Laurent à Verchères, à l'est de Montréal, un secteur où l'eau est moins profonde.  Le Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins s'est aussitôt lancé dans sa direction.

La baleine avait émerveillé des centaines de personnes puisqu'elle a passé plusieurs jours devant le Vieux-Port de Montréal et aux abords du pont Jacques-Cartier. Le rorqual errait près de Montréal, à 450 km de son habitat naturel, depuis le début du mois de juin. Dès le 25 mai, cette baleine avait été aperçue par un bénévole, dans Charlevoix, probablement en train de se nourrir de capelans. Le 26, il était déjà rendu à Québec, à 100 km de là. Quand on voit un animal comme ça, sur le dos, c’est bien une carcasse”, a commenté moins d'une heure plus tard la porte-parole du GREMM, Marie-Ève Muller.

“Les agents des pêches de Pêches et Océans Canada ont repéré la carcasse et tentent de la sécuriser”, a commenté vers midi une porte-parole, Karina Laberge.

Le ministère “travaille avec ses partenaires pour confirmer qu'il s'agit bien du même rorqual à bosse observé depuis plus d’une semaine près de Montréal”.

 

Remorquer la carcasse, faire une nécropsie.

Selon le GREMM, il s'agit maintenant d'identifier où se trouve la baleine et de déterminer s'il est facile d'y accéder afin de pouvoir la remorquer sur une rive.

Le groupe coordonne cette opération d'évaluation, en collaboration avec Pêches et Océans Canada et la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal.

Si l’animal est véritablement échoué et si la carcasse est accessible, on va devoir passer à l’évaluation, voir ce qui pourrait être fait dans les circonstances”, explique Robert Michaud. “C’est un gros animal, ça ne se [déplace] pas facilement, c’est plusieurs tonnes, et on ne veut pas laisser ça à la dérive.” C’est une entrave à la navigation, ça peut être une nuisance importante pour les gens et c’est surtout une source d’information très importante [pour] comprendre ce qui s’est passé. Dit Robert Michaud, président et directeur scientifique du GREMM.

Une nécropsie devrait normalement être effectuée sur la baleine à bosse, poursuit M. Michaud, mais encore faut-il que cela soit praticable dans les circonstances actuelles.

“On est en période COVID, et ça prend beaucoup de monde pour faire un travail comme ça. On a prévu travailler avec des équipes réduites dans des conditions sécuritaires pour tout le monde, alors on va évaluer ça dans prochaines heures”, souligne-t-il. Tout va être fait pour tenter d’apprendre ce qui est arrivé avec cette carcasse. Ça va peut-être éclairer aussi son voyage à Montréal. Ajoute Robert Michaud, président et directeur scientifique du GREMM.

Selon Karina Laberge, Pêches et Océans Canada “évalue les options pour procéder, dès que possible, à une analyse de la carcasse par la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal”.

“Cette analyse permettra d’identifier les causes de la mort ou, à tout le moins, d’exclure certaines hypothèses.”

 

Des hypothèses à vérifier.

Selon Marie-Ève Muller, une éventuelle nécropsie permettra effectivement de vérifier différentes hypothèses quant au sort subi par la baleine à bosse.

“C’est possible que la baleine se soit échouée, c’est possible aussi qu’elle ait été frappée par une embarcation, peut-être aussi qu’elle avait déjà une maladie en arrivant ici”, avance-t-elle. “Ce sont toutes de bonnes questions, C’est un peu à ça que ça sert, une nécropsie.”

Avec l’analyse de la carcasse, on pourra peut-être savoir ce qui a causé la mort de l’animal. On pourra peut-être savoir si elle avait pu s’alimenter récemment, ça va nous donner un peu plus de détails sur l’historique de cet animal. Dit Marie-Ève Muller, porte-parole du GREMM.

Selon Mme Muller, rien n'indique que le mammifère avait des problèmes pour s'alimenter, puisque la baleine ne semblait pas avoir maigri depuis son arrivée à Montréal.

“Les rorquals à bosse se nourrissent habituellement de krill ou de petits poissons qui vivent en banc, comme des capelans, des harengs ou des lançons”, indique-t-elle.

“Dans le secteur de Montréal, on n’a pas ce type de proies. Par contre, il y a d’autres petits poissons qui vivent en banc. On peut penser à l'alose savoureuse qui est en pleine montaison. ”Elle note en outre qu'un rorqual “peut jeûner pendant un certain temps sans avoir de problème significatif”, comme il a d'ailleurs l’habitude de le faire lors de sa migration. Mme Muller rappelle en outre que les baleines à bosse sont habituées à croiser des navires dans leur environnement naturel. Cela n'exclut cependant pas pour autant la thèse d'une collision.

 

Une stratégie qui n'est pas remise en cause.

Le patron du GREMM ne croit pas, par ailleurs, que le sort vraisemblablement subi par la baleine doit remettre en question la stratégie des autorités de laisser la nature suivre son cours. Selon Robert Michaud, tenter de rediriger la baleine vers le golfe du Saint-Laurent n'était tout simplement pas une option.

“On est très à l’aise avec cette position, parce que les expériences qui ont été tentées avant nous montrent qu’il y a très très peu de possibilités de dévier un animal de ce type-là de sa course, soit de l’attirer, de le repousser avec des sons”, explique-t-il. On peut le faire par exemple pour des microdistances, mais pas pour des distances comparables. Pour nous, ça ne remet pas en question cette position. ”Mme Muller souligne pour sa part que la présence de la baleine à bosse à Montréal aura possiblement eu des répercussions positives, même si cette aventure s'est mal terminée.

Pour beaucoup de Montréalais, il s'agissait peut-être là d'une première rencontre avec un tel animal.

Peut-être que ça a permis aux gens en fait d’apprendre que c’est normal de trouver des baleines dans le Saint-Laurent, – simplement pas dans ce secteur-ci – que c’est leur habitat naturel”, avance-t-elle. “Peut-être que c’est un début de prise de conscience de notre impact, même à Montréal, sur les baleines. Et là-dessus, ça aura été un grand gain pour toutes les baleines.”

 

https://www.google.ca/amp/s/ici.radio-canada.ca/amp/1710369/baleine-bosse-echouee-varennes-fleuve-saint-laurent

😢

 

 

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Il y a 1 heure, Maitre St-Pierre a dit :

Très drôle de lire ça.

Et si l'eau douce l'aurait tuer ou le manque de nourriture.

Même pas capable de retourné celle-ci dans son habitat.

Et dire qu'une embarcation l'aurait tuer ben la c fort.

Ta réponse l'est tout autant....Tu en as vu combien de baleine dans ta vie? Assez pour connaitre leur métabolismes et leur habitudes? Tu les a étudiés?Pas moi.

Ce sont tous des hypothèses.Au même titre que la fatigue,la faim,la maladie etc....Ben certain qu'une chaloupe fait pas de mal mais y a des navires de cargaison dans ce coin là....

Laissons leur la chance  de trouver les réponses .

Modifié par lerapala
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Il y a 14 heures, lerapala a dit :

Ta réponse l'est tout autant....Tu en as vu combien de baleine dans ta vie? Assez pour connaitre leur métabolismes et leur habitudes? Tu les a étudiés?Pas moi.

Ce sont tous des hypothèses.Au même titre que la fatigue,la faim,la maladie etc....Ben certain qu'une chaloupe fait pas de mal mais y a des navires de cargaison dans ce coin là....

Laissons leur la chance  de trouver les réponses .

Et combien de baleine a tu vue dans ta vie au port de 

Montréal.

Combien de fois a tue vue des baleines en eaux douces.

Tu n'a pas besoin d'avoir la science infuse pour comprendre ça.

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L'histoire se répète, une jeune fille du bas du fleuve en fugue vers la grande ville aux mille promesses retrouvée sans vie sur la St-Laurent.😥

Modifié par x-rap
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Il y a 4 heures, Maitre St-Pierre a dit :

Et combien de baleine a tu vue dans ta vie au port de 

Montréal.

Combien de fois a tue vue des baleines en eaux douces.

Tu n'a pas besoin d'avoir la science infuse pour comprendre ça.

Autant que je me souviens,c'est la première.Peut-être la deuxième.

Par-contre,je suis d'accord qu'ils auraient du essayer de la ramener chez elle.

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il y a 3 minutes, lerapala a dit :

Autant que je me souviens,c'est la première.Peut-être la deuxième.

Par-contre,je suis d'accord qu'ils auraient du essayer de la ramener chez elle.

La ramener comment?

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Si ils sont capables d'apporter des orcas dans un aquarium,doit ben avoir moyen de faire de quoi???

Aucune idée,l'endormir,un net ,ultra son ou peu importe.Jel cé tu moi:lol:Essayer quelque chose.Un live target en face du nez et reel!

Trouvé ca,ce qui explique pourquoi.....

https://baleinesendirect.org/pour-aider-une-baleine-il-faut-parfois-la-laisser-tranquille/

Modifié par lerapala
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J’ai lu dans LaPresse dans les derniers jours que le GREMM avait écarté rapidement l’idée de tenter de la rediriger vers l’aval parce que ça avait été tenté ailleurs dans le monde et que les chances de succès étaient très très minces. Oui c’était la première fois ici à MTL, mais un comportement pas si anormal pour une jeune baleine d’explorer de nouveau territoire, même en eau douce.

 

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