Aller au contenu

Bilan de santé peu réjouissant du fleuve Saint-Laurent


Publications recommandés

Bonjour !

Pas jolis ce qui se passe dans les eaux du fleuve entre Montréal et Trois-Rivières.

 

Selon des études récentes de la qualité des eaux du fleuve, les scientifiques font un triste constat : 

La présence de pesticides dans le fleuve est pour ainsi dire généralisée. 80 % des échantillons d’eau analysés par son équipe contiennent soit du glyphosate, soit de l’atrazine.

En moyenne, 60 tonnes d’atrazine et de ses dérivés sont véhiculés par le fleuve en provenance des terres agricoles. L’atrazine altère les comportements et les mécanismes de reproduction des poissons et des amphibiens.

Et les deux tiers des échantillons d'eau ont des traces de néonicotinoïdes, ces pesticides qui s’attaquent au système nerveux des insectes pollinisateurs. Le tiers a des taux supérieurs aux normes canadiennes. Les chercheurs ont été renversés de l’ampleur de la contamination du Saint-Laurent par les E. coli d’origine humaine. Ces bactéries contaminent les berges de la rive nord du Saint-Laurent de Montréal jusqu’à Sorel et sont présentes jusque dans le sud des îles de Sorel-Berthier. On décèle toujours leur présence au beau milieu du lac Saint-Pierre et elles ne disparaissent finalement qu’à la hauteur de la ville de Trois-Rivières.

(On s’est rendu compte qu’environ 50 % des sites dans le fleuve dépassaient les normes de baignade. Environ 16 % […] dépassaient les normes de contact indirect, ça veut dire qui proscrit toute activité récréative comme le canotage, la pêche, etc...) -François Guillemette, chef de mission, professeur au Département des sciences de l’environnement à l'Université du Québec à Trois-Rivières.

Et malgré ces constats alarmants, près d’une centaine de municipalités au Québec déversent toujours leurs égouts directement dans le fleuve St-Laurent et ses tributaires. Et le projet d’usine d'ozonation de la ville de Montréal tarde à se concrétiser. Une usine qui à été construite à partir de l’année 1974 et son réseau collecteur compléter en 1996, mais elle n’a jamais été fonctionnelle pour la désinfection de ses eaux usées.

Ce reportage de Radio-Canada a été fait en 2019. Avec la pandémie du Covid-19. Des mesures d’assainissement devront être faites pour éviter les surverses des réseaux d’égouts municipaux. J’espère qu’enfin on entreprendra rapidement des mesures pour assainir de ces eaux usées de ces foutus virus et dangereuse bactéries.

 

Reportage de France Beaudoin :

https://www.google.ca/amp/s/ici.radio-canada.ca/amp/1326437/pesticides-bilan-sante-fleuve-saint-laurent

https://ici.radio-canada.ca/tele/la-semaine-verte/site/episodes/463378/odyssee-fleuve-saint-laurent-intelligence-artificielle-porcheries-plsatiques-agriculture

 

L’usine d'épuration Jean-R.-Marcotte de Montréal, un bilan coûteux ... mais elle n’est toujours pas compléter...  (2019)

- Unité d’ozonation, évaluée à 99 millions de dollars.

- 31 millions de dollars pour la construction d’une station électrique.

- l’usine d’ozonation ne permettra pas de répondre à un resserrement des normes fédérales annoncé en 2030.

- 1.5 milliard pour un autre système de traitement biologique secondaire.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1140350/usine-ozonation-eaux-usees-montreal-retard-attente

🎣

 

Modifié par Carpediem
  • Like 1
  • Sad 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Carpediem a dit :

Bonjour !

Pas jolis ce qui se passe dans les eaux du fleuve entre Montréal et Trois-Rivières.

 

Selon des études récentes de la qualité des eaux du fleuve, les scientifiques font un triste constat : 

La présence de pesticides dans le fleuve est pour ainsi dire généralisée. 80 % des échantillons d’eau analysés par son équipe contiennent soit du glyphosate, soit de l’atrazine.

En moyenne, 60 tonnes d’atrazine et de ses dérivés sont véhiculés par le fleuve en provenance des terres agricoles. L’atrazine altère les comportements et les mécanismes de reproduction des poissons et des amphibiens.

Et les deux tiers des échantillons d'eau ont des traces de néonicotinoïdes, ces pesticides qui s’attaquent au système nerveux des insectes pollinisateurs. Le tiers a des taux supérieurs aux normes canadiennes. Les chercheurs ont été renversés de l’ampleur de la contamination du Saint-Laurent par les E. coli d’origine humaine. Ces bactéries contaminent les berges de la rive nord du Saint-Laurent de Montréal jusqu’à Sorel et sont présentes jusque dans le sud des îles de Sorel-Berthier. On décèle toujours leur présence au beau milieu du lac Saint-Pierre et elles ne disparaissent finalement qu’à la hauteur de la ville de Trois-Rivières.

(On s’est rendu compte qu’environ 50 % des sites dans le fleuve dépassaient les normes de baignade. Environ 16 % […] dépassaient les normes de contact indirect, ça veut dire qui proscrit toute activité récréative comme le canotage, la pêche, etc...) -François Guillemette, chef de mission, professeur au Département des sciences de l’environnement à l'Université du Québec à Trois-Rivières.

Et malgré ces constats alarmants, près d’une centaine de municipalités au Québec déversent toujours leurs égouts directement dans le fleuve St-Laurent et ses tributaires. Et le projet d’usine d'ozonation de la ville de Montréal tarde à se concrétiser. Une usine qui à été construite à partir de l’année 1974 et son réseau collecteur compléter en 1996, mais elle n’a jamais été fonctionnelle pour la désinfection de ses eaux usées.

Ce reportage de Radio-Canada a été fait en 2019. Avec la pandémie du Covid-19. Des mesures d’assainissement devront être faites pour éviter les surverses des réseaux d’égouts municipaux. J’espère qu’enfin on entreprendra rapidement des mesures pour assainir de ces eaux usées de ces foutus virus et dangereuse bactéries.

 

Reportage de France Beaudoin :

https://www.google.ca/amp/s/ici.radio-canada.ca/amp/1326437/pesticides-bilan-sante-fleuve-saint-laurent

https://ici.radio-canada.ca/tele/la-semaine-verte/site/episodes/463378/odyssee-fleuve-saint-laurent-intelligence-artificielle-porcheries-plsatiques-agriculture

 

🎣

 

Pas drôle pantoute tout ça...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour !

Ça donne raison d’encourager la culture du bio. Faudrait que les gouvernements mettent leurs culottes et passent à l’action. À force d’attendre et de mettre les rapports sur des tablettes, ça va coûter encore plus cher pour résoudre ces problèmes de salubrité publiques.... Et la facture va être salée merci.

🎣

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est bien beau la culture bio et crois moi je suis un consommateur de bio mais le problème c'est de nourrir plus de 7.5 milliards d'humains sur terre, ce qui n'est pas possible en culture bio exclusive. Faudra travailler fort sur les OGM pour produire des aliment sains en quantité. Autre petit problème, une bonne partie de la population n'a pas les moyens d'acheter bio. Faudrait trouver une façon de les rendre plus accessibles. Le sac de farine au double du prix c'est pas pour tout le monde. Un discourt facile pour les mieux nantis. 

  • Like 2
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour !  X-Rap.

 

« Acheter bio, ça coûte bien trop cher ! »

La preuve tu peux acheter du bio moi cher que dans les épiceries. Va lire l’article du reportage de Camille Ste-Marie Chamberland du journal de Québec sur les coûts du bio. 

Pour la même quantité de légumes, les prix en épicerie sont parfois supérieurs de 30 $.

Les épiceries, majoritairement, n'offrent pas une grande sélection d’aliments biologiques ou québécois, et, quand elles en offrent, les prix frôlent l’inabordable.

Une action simple et positive

Si les points de chute ne sont pas aussi accessibles que les multiples succursales des grandes épiceries, et bien que l’éventail des produits offerts soit plus restreint, les retombées de l'achat d'aliments locaux sont nombreuses et bénéfiques pour notre société.

En plus d’encourager les commerces d’ici en achetant local et biologique, vous pourrez savoir d’où proviennent les aliments que vous consommez.

Vous raccourcirez également le trajet de vos aliments, du champ à l’assiette, et ils seront par conséquent beaucoup plus frais que ceux qu’on trouve en épicerie.

Oui, manger bio et local peut coûter moins cher.

https://www.journaldequebec.com/2018/06/29/5-entreprises-qui-offrent-des-paniers-de-legumes-du-quebec

 

🎣

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...