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Road trip en canot en Outaouais ou la recherche d’un ceviche manqué


alexeiv1

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il y a 2 minutes, Lund a dit :

Quand la pizza 🍕 est bonne ,y’a pas de prix 🥇 

Alain ´´´

ca ca veut dire que je fais une épluchette de blé-d'inde chez nous et je ne t'invite pas mais tu veux venir et je te dis c'est $500, if drink si tu payes $500 le blé-d'inde a besoin d'etre bon.........😂

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  • 1 year later...
Le 2019-07-02 à 21:01, alexeiv1 a dit :

Normalement, le congé de la fête du Canada est égal pour moi au voyage de pêche au réservoir Gouin avec mon beau-père au chalet de son ami. Cette année par contre, mon frère aîné devait nous accompagner mais n’ayant pas obtenue son congé pour prolonger la grande fin de semaine l’option Gouin devenait moins intéressante alors nous avons décider de plutôt prendre le temps d’explorer en canot certains lacs moins accessibles de l’Outaouais. Mon frère a une roulotte d’installée dans un petit camping près du lac Simon et les alentours dont Ripon et  Duhamel regorgent de lacs que nous voulons explorer depuis quelques années, mais le temps et les obligations professionnelles et familiales nous limitaient. Mon frère vise se faire un ceviche de truite et moi simplement prendre de beaux bass.

Nous avons eu droit à une magnifique première journée sur un lac d’eau limpide. Ce lac d’environ 1km de long contient de la grise selon mon frère et peut-être de l’achigan puisque presque tout les lacs des environs en contiennent. Nous commençons par viser la grise en avant-midi. Pas facile de viser cette espèce, je n’y connais pas grand chose et... mon coffre de cuillères et autres leurres de ce type est resté bien sagement à la maison lors de notre départ hâtif 🙄

Bref, nous explorons le lac en pêchant à la traîne et en gardant un œil sur le sonar de mon bateau que j’ai fitté sur le canot pour ce voyage. A l’heure du lunch on en est à 3 petites grises qui se sont passé le mot pour mesurer quelques millimètres sous la limite légale et quelques attaques manquées. Nous abordons une belle petite plage pour le lunch et une saucette pour se rafraîchir. La vue de 3 sangsues bien dodues nageant le long de la plage nous a convaincu de changer nos plans alors nous repartons à la pêche vers une grosse pointe de roche identifiée plutôt durant la journée afin de vérifier s’il s’y trouve quelques achigans. Le spot est incroyablement invitant, mais rien de rien, pas d’achigan dans ce lac finalement.

Le lendemain départ vers un lac beaucoup plus profond dans le bois où nous prévoyons dormir. Sur la route/Trail nous croisons 3 grosses tortues serpentines qui venaient probablement tout juste de pondre (on a malheureusement trouvé les œufs déterrés et mangés par un renard ou autre quelques mètres plus tôt sur le chemin).

Arrivés au lac, c’est le coup de foudre, un paysage de rêve, une eau aussi limpide que  mes souvenirs des Bahamas et on vois déjà quelques achigans nager à quelques mètres de nos pieds. En bonus, nous tombons sur un site de camping magnifique aménagé au fil des années alors que nous pensions dormir dans la voiture sur le bord de la trail.

Vite on installe le camp et on peut pêcher! Je n’avais jamais pêché l’achigan dans une eau aussi limpide, nous les voyons très bien... et eux aussi. C’est finalement le drop shot, technique que j’utilise assez peu normalement qui déclenche le festival. J’en suis à une dizaine d’achigans quand mon frère se décide à ravaler son orgueil et à reproduire mon montage. Sans blague, j’ai pris 3 achigans back à back sans vraiment pêcher: j’en prend un et après avoir décroché mon trickshotz de Zman (pas de panique, aucune prétention de prostaff) et l’avoir simplement remis à l’eau pendant que mon frère immortalise l’instant de son cellulaire que ma canne repart avec un autre poisson au bout alors que j’ai toujours le premier en main. Remise à l’eau expédiée, ferrage et hop #2 dans le canot accompagné de rire sur la situation. Je décroche et laisse tombé mon leurre directement sous le canot... mon leurre n’a jamais touché le fond que le #3 est au bout de la ligne!!!

Les nuages grondent et l’orage de fin d’après-midi se dirige droit sur nous alors nous ramons fermement afin de retourner au camp pour finaliser l’installation avant l’orage. Ce fut un solide coup de vent suivit d’une grosse averse qui a mis à l’épreuve  la vieille tente cheap de mon frère. La petite bâche aussi à tenu le coup, ouff. Bref le ciel se dégage et nous repartons sur le lac à la recherche de chair de truite pour le fameux ceviche. Nous traînons différents leurres, à différentes profondeurs et différentes vitesses en profitant du paysage toujours aussi époustouflant. Mon frère se fait cassé net son bas de ligne et perd ainsi un belle mouche mais se reprend par la suite avec une autre grise d’1 cm trop court. Chose bizarre, alors que nous traînons à la recherche de truites pélagiques nous attrapons les plus beaux achigans de la journée en suspension, par 80+ pieds d’eau et loins des structures! 

Nous rentrons au camp en même temps que le coucher de soleil et le début du quart de travail des maringouins 😡. L’abris de la tente et la demie bouteille de vin restante du souper m’aide à m’endormir rapidement malgré les images époustouflantes de cette journée qui tournent en boucle et de grave tranquillement dans ma mémoire. Le lève est moins joyeux avec une pluie soutenue qui s’éternise. L’appréhension d’être bloqué par l’eau qui risque de déborder du barrage de castor qui borde la Trail me trotte en tête et lorsque la pluie se calme vers 9h, nous décidons de lever le camp plus tôt. Nous retournons vers Duhamel où ma tante opère un resto pour s’offrir une bonne poutine et puisque le ciel s’est dégagé pendant la route du retour, nous terminerons notre périple au lac de la Ferme. On y retrouve supposément de belles truites et de beaux achigans. Le vent souffle comme jamais complique le contrôle du canot, mais une fois le vent remonté, il nous pousse à une belle vitesse de traîne jusqu’à l’autre jour du lac... et le manège recommence. Après le constat de pas de ceviche de truite, nous optons pour viser les achigans. Le drop shot n’a plus la cote mais l'écrevisse et le senko prennent le relais. On termine ce 3 jours qui me semble être 3 semaines sur la plus grosse palette du voyage. 

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Wow! Je suis tombé sur ton récit Alex en cherchant de l'eau limpideB)

 

Très bon récit👍

Super! les photos 😍

 

Merci! Alex

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